Moi et les percings... c'est l'histoire d'une vie! Et en plus, il est rose!
lundi, juillet 31, 2006
samedi, juillet 22, 2006
Assurances... la suite
Je suis une super négociatrice... :)
Après avoir suivi le conseil de Lucre et magasiné un brin, je me suis fait offrir un très bon prix avec la Personnelle (et effectivement, j'ai un rabais avec eux à cause de l'OPPQ, merci, Isa!)
Cependant, ma courtière d'assurance étant aussi ma voisine d'en face, je ne voulais pas être trop bitch et partir sans dire un mot... alors je l'ai appellé, mais loin de moi était l'idée de négocier...
Je lui explique la situation, et paf, 15 minutes plus tard elle me fait un prix de 10$ par mois de moins que la Personnelle, soit 300$ de moins de le contrat prévu, et avec plus d'avantages...
J'était bouche-bée... comme quoi quand on se ferme la geule, on se fait fourrer!
Après avoir suivi le conseil de Lucre et magasiné un brin, je me suis fait offrir un très bon prix avec la Personnelle (et effectivement, j'ai un rabais avec eux à cause de l'OPPQ, merci, Isa!)
Cependant, ma courtière d'assurance étant aussi ma voisine d'en face, je ne voulais pas être trop bitch et partir sans dire un mot... alors je l'ai appellé, mais loin de moi était l'idée de négocier...
Je lui explique la situation, et paf, 15 minutes plus tard elle me fait un prix de 10$ par mois de moins que la Personnelle, soit 300$ de moins de le contrat prévu, et avec plus d'avantages...
J'était bouche-bée... comme quoi quand on se ferme la geule, on se fait fourrer!
mercredi, juillet 19, 2006
lundi, juillet 17, 2006
Un jour j'ai pilé sur une balle de ping-pong
Et j'y ai rencontré des filles extraordinaires.
Ce soir, mon coeur fut boulversé par tant de contradiciton. Une bonne nouvelle et une mauvaise, réunies sous un même toit, au bout de mon fil.
Un jour, comme je disais plus haut, j'avais 12 ans et c'était ma deuxième journée à la PRO. Mes amitiés du primaires étant plus ou moins amères, j'avais décidé de partir sur de nouvelles bases et de me faire des amies. C'est donc en marchant vers elles que j'ai eu la meilleure des entrées en matière : j'ai écrasé avec mes souliers plate-forme du genre spice-girls , une de ces maudites balles de ping-pong. Et notre amitié fut cellée.
Cela dura tout le secondaire. Combien de lettres, de partys, de discussions, de nuits blanches; je ne me rappelle plus. Mais ce que je sais, c'est que cette petite balle de ping-pong m'a fait découvrir des amies, des amis, une gang, un village (st-Théodore) et un amour. J'y était une intrue chez moi. Je n'ai que de bon souvenirs de ça.
Et un jour, une année, le temps et les oui-dire nous ont séparées. On se voit encore, quelques fois par année... on s'écrit des mails, de temps en temps. On apprend des nouvelles de l'une et de l'autre, en retard et entre les branches. Je me dis que je pourrais les appeller plus souvent, mais on ne veut pas déranger, on est gênés, etc. C'est un peu ridicule, mais c'est comme ça.
Et ce matin, quand j'ai eu son email, j'ai paniqué. Toute la journée j'avais l'angoisse au ventre, et je n'avais qu'une idée: l'appeller. J'avais peur qu'elle me trouve fouineuse, curieuse, mais ce n'était pas ça. J'étais inquiète pour elle. Tout simplement. Comme je l'aurais été il y a 6 ans. Et je me suis dit qu'elle comprendrait, alors je l'ai appellé. Je n'ai jamais aimé son chum, mais elle oui, alors c'est triste.
Et puis en même temps j'ai appris que je serais une fausse matante. Le premier bébé de la gang s'en vient. C'est fou, une si mauvaise nouvelle et une si bonne en même temps, ça m'a chaviré, les larmes me sont montées aux yeux. Si elles avaient été près de moi, je les aurais prises dans mes bras; toutes les deux, mais pour des raisons bien différentes.
Et j'ai envie de les revoir, de passer du temps avec elles, et toutes les autres de cette fameuse clique. Pas pour ratrapper rien ni pour faire nostalgique. Mais juste parce que au fond je les aime profondément, et rien ne pourra changer ça. Pas même le temps, les différences et les oui-dire.
Parce qu'elles sont mes amies, et que pour elles j'en écraserait encore, des balles de ping-pong.
Ce soir, mon coeur fut boulversé par tant de contradiciton. Une bonne nouvelle et une mauvaise, réunies sous un même toit, au bout de mon fil.
Un jour, comme je disais plus haut, j'avais 12 ans et c'était ma deuxième journée à la PRO. Mes amitiés du primaires étant plus ou moins amères, j'avais décidé de partir sur de nouvelles bases et de me faire des amies. C'est donc en marchant vers elles que j'ai eu la meilleure des entrées en matière : j'ai écrasé avec mes souliers plate-forme du genre spice-girls , une de ces maudites balles de ping-pong. Et notre amitié fut cellée.
Cela dura tout le secondaire. Combien de lettres, de partys, de discussions, de nuits blanches; je ne me rappelle plus. Mais ce que je sais, c'est que cette petite balle de ping-pong m'a fait découvrir des amies, des amis, une gang, un village (st-Théodore) et un amour. J'y était une intrue chez moi. Je n'ai que de bon souvenirs de ça.
Et un jour, une année, le temps et les oui-dire nous ont séparées. On se voit encore, quelques fois par année... on s'écrit des mails, de temps en temps. On apprend des nouvelles de l'une et de l'autre, en retard et entre les branches. Je me dis que je pourrais les appeller plus souvent, mais on ne veut pas déranger, on est gênés, etc. C'est un peu ridicule, mais c'est comme ça.
Et ce matin, quand j'ai eu son email, j'ai paniqué. Toute la journée j'avais l'angoisse au ventre, et je n'avais qu'une idée: l'appeller. J'avais peur qu'elle me trouve fouineuse, curieuse, mais ce n'était pas ça. J'étais inquiète pour elle. Tout simplement. Comme je l'aurais été il y a 6 ans. Et je me suis dit qu'elle comprendrait, alors je l'ai appellé. Je n'ai jamais aimé son chum, mais elle oui, alors c'est triste.
Et puis en même temps j'ai appris que je serais une fausse matante. Le premier bébé de la gang s'en vient. C'est fou, une si mauvaise nouvelle et une si bonne en même temps, ça m'a chaviré, les larmes me sont montées aux yeux. Si elles avaient été près de moi, je les aurais prises dans mes bras; toutes les deux, mais pour des raisons bien différentes.
Et j'ai envie de les revoir, de passer du temps avec elles, et toutes les autres de cette fameuse clique. Pas pour ratrapper rien ni pour faire nostalgique. Mais juste parce que au fond je les aime profondément, et rien ne pourra changer ça. Pas même le temps, les différences et les oui-dire.
Parce qu'elles sont mes amies, et que pour elles j'en écraserait encore, des balles de ping-pong.
jeudi, juillet 13, 2006
Clinique médicale Memprhé
Hier, j'ai eu le blues... le blues de mon ancien travail, de mon ancien ''chez-moi''. Je lavais tout bonnement une batche d'électrodes à ma clinique actuelle quand ça m'as pris... et je suis restée avec ça en tête toute la journée : La clinique Memprhé me manque.
Cette clinique-là, c'était ma famille. J'y étais secrétaire-réceptionniste. Et j'amais ça. C'est cette job-là qui m'a libérée du maudit resto, là où j'en ai appris un peu plus sur le monde médical, et sur le monde en général. Ma première vraie job, qui n'est ni-vraiment ma job d'étudiante ni-vraiment une vraie job d'adulte. Et surtout, là première job où j'ai appris qu'on pouvait être appréciés et apprécier son travail.
Je m'ennuie de ces matins de week-end, où, trop tôt, mon café Tim en main, j'ouvrais la porte de la clinique encore déserte. On voyait la lumière du matin filtrer par les grandes vitres en demi-lune et je me laissais porter par mes pas sur le moelleux tapis. Je prenais un plaisir fou à vider le lave-vaisselle et préparer le café... Préparation calme et zen pour une grosse journée, j'imagine. Parfois aussi la clinique n'était pas vide. J'avais un moment de suprise en voulant enlever un système d'alarme déjà enlevé et j'entendais, au loin, la voix d'un médecin déjà au travail. Depuis combien de temps, je ne saurais le dire; mais j'avais parfois l'impression qu'ils y avaient passé la nuit...
Je m'ennuie de la job. D'appeller des montagnes de patient, de répondre à des tonnes d'appels en sachant très bien que la majorité du temps rien au bout du fil n'est favorable. Je m'ennuie des milliards de feuilles à classer, des dossiers à placer; dans une course effrenée...
Je m'ennuie des patients, comme une vieille madame anglophone dont j'ai oublié le nom, mais dont je me rappelle le numéro de dossier, qui nous amenait des photos de son arbre de Noël et qui avait tant de misère à parler au téléphonne mais qui était si gentille que ça nous donnait (souvent!) la patience de l'écouter jusqu'au bout. Je m'ennuie d'un monsieur, Hollandais je crois, qui prenait un malin plaisir à nous raconter, dans un anglais incompéhensible, des histoires abracadabrantes sur un bistro que tenait son père avant la guerre...
Je m'ennuie des filles, les secrétaires, mes acolytes. Surtout d'une, en particulier. Une vraie mère, une vraie inspiration. Une femme forte. Une femme seule. Une femme coquette qui retouchait son rouge à lèvres avant de quitter. Une femme droite comme la justice et douce comme une soie. D, je n'ai connu personne qui ait jamais médit de toi et c'est peu dire. Je m'ennuie de tes conseils, de nos rires, de nos complicités.
Je m'ennuie des docs.
Dr. C : Qui savait tout. N'importe quoi, il savait tout. Ce n'était pas prétentieux. Il le savait et le partageait. Qu'il soit question d'un médicament, d'un char ou de la dernière joke des grandes-geules, il savait...
Dr. T: Le papa de la clinique. Mon boss. Ils étaient tous mes boss, mais pour moi c'était lui le vrai. Combien de fois il m'a chicané parce que j'étais venue travailler malgré la tempête de neige? Il était fantastique, avec tout le monde, quoiqu'il ait un peu tendance à s'oublier lui-même. Un exemple de dévotion et de générosité... cachés sous une moustache touffue! :P
Dr. N: Elle nous fesait finir tard, ses retard et ses rendez-vous impossibles nous vallaient la colère des patients mais ça en vallait la peine. Cette femme-là, on souhaite son bonheur à coup sur. Elle aussi se dévouait, je dirais même qu'elle se démenait. Un peu éparpillée, mais tellement à l'écoute. Une femme extraordinaire, assurément.
Dr. D: L'homme heureux. Je dirais même : Acuna-Matata. Je m'ennuie de ces références illisbles, des ses signatures pas signées dutout et de son '' Jeune dame de 65 ans...'' Et aussi du ton désinvolte qu'il prenait: '' Ben, dis-lui que moi non plus, je peux pas me relire...'' !!! On discutait souvent le soir, le manteau sur le dos, avant de partir, comme si ça batterie n'avait pas de fin. Ça me manque.
Dr. M: Il travaillait, bon sang qu'il travaillait et bien. Toujours au poste, à temps, à l'heure. Tout fait, bien fait, comme il le fallait. Et un respect! Seigneur, il me vouvoyais! :D Un personnage calme et rangé, quand tout tourbillone trop vite, un ground, une raison. Un homme exigeant, mais pas compliqué, pour qui il est plaisant de travailler.
Dr. M: Ma mère en peinture! Ahhahahaha! On en a passé des soirées ensemble, surement même que pendant un temps j'ai passé plus de soirées avec elle que son mari. Toujours à la tâche, jamais en retard. Mille et un projets aux commandes: formation continue, présentations, séminaires, etc. Une femme sévère, qui ne respectait pas les enfantillages des patients (et de tout le monde présent autour d'elle!). Une femme de coeur, qui ne comptait pas les heures. Une femme compétente. Un modèle pour moi, même si j'ai refusé de devenir médecin!
Dr. P: On le connaissait peu. Il avait un air sévère. Mais quand il lançait une blague avec son air pince-sans-rire, je pouvais rire pendant des jours...
Bon, je relis ça et j'ai l'impression de lire Blanche-Neige et les septs médecins... :P
Mais sérieusement, c'était bon, ce temps-là. Un travail exigeant, mais intéressant. Jamais, ne n'y suis allée de reculons. C'est sur comme tout le monde, des jours ça me tentait moins de travailler... mais pas de travailler là. Ils m'ont donné confiance en moi et envie de faire mon métier bien, scientifiquement, avec coeur et passion. Et c'est un merveilleux cadeau.
Vous me manquez. Tous. Énormément.
Cette clinique-là, c'était ma famille. J'y étais secrétaire-réceptionniste. Et j'amais ça. C'est cette job-là qui m'a libérée du maudit resto, là où j'en ai appris un peu plus sur le monde médical, et sur le monde en général. Ma première vraie job, qui n'est ni-vraiment ma job d'étudiante ni-vraiment une vraie job d'adulte. Et surtout, là première job où j'ai appris qu'on pouvait être appréciés et apprécier son travail.
Je m'ennuie de ces matins de week-end, où, trop tôt, mon café Tim en main, j'ouvrais la porte de la clinique encore déserte. On voyait la lumière du matin filtrer par les grandes vitres en demi-lune et je me laissais porter par mes pas sur le moelleux tapis. Je prenais un plaisir fou à vider le lave-vaisselle et préparer le café... Préparation calme et zen pour une grosse journée, j'imagine. Parfois aussi la clinique n'était pas vide. J'avais un moment de suprise en voulant enlever un système d'alarme déjà enlevé et j'entendais, au loin, la voix d'un médecin déjà au travail. Depuis combien de temps, je ne saurais le dire; mais j'avais parfois l'impression qu'ils y avaient passé la nuit...
Je m'ennuie de la job. D'appeller des montagnes de patient, de répondre à des tonnes d'appels en sachant très bien que la majorité du temps rien au bout du fil n'est favorable. Je m'ennuie des milliards de feuilles à classer, des dossiers à placer; dans une course effrenée...
Je m'ennuie des patients, comme une vieille madame anglophone dont j'ai oublié le nom, mais dont je me rappelle le numéro de dossier, qui nous amenait des photos de son arbre de Noël et qui avait tant de misère à parler au téléphonne mais qui était si gentille que ça nous donnait (souvent!) la patience de l'écouter jusqu'au bout. Je m'ennuie d'un monsieur, Hollandais je crois, qui prenait un malin plaisir à nous raconter, dans un anglais incompéhensible, des histoires abracadabrantes sur un bistro que tenait son père avant la guerre...
Je m'ennuie des filles, les secrétaires, mes acolytes. Surtout d'une, en particulier. Une vraie mère, une vraie inspiration. Une femme forte. Une femme seule. Une femme coquette qui retouchait son rouge à lèvres avant de quitter. Une femme droite comme la justice et douce comme une soie. D, je n'ai connu personne qui ait jamais médit de toi et c'est peu dire. Je m'ennuie de tes conseils, de nos rires, de nos complicités.
Je m'ennuie des docs.
Dr. C : Qui savait tout. N'importe quoi, il savait tout. Ce n'était pas prétentieux. Il le savait et le partageait. Qu'il soit question d'un médicament, d'un char ou de la dernière joke des grandes-geules, il savait...
Dr. T: Le papa de la clinique. Mon boss. Ils étaient tous mes boss, mais pour moi c'était lui le vrai. Combien de fois il m'a chicané parce que j'étais venue travailler malgré la tempête de neige? Il était fantastique, avec tout le monde, quoiqu'il ait un peu tendance à s'oublier lui-même. Un exemple de dévotion et de générosité... cachés sous une moustache touffue! :P
Dr. N: Elle nous fesait finir tard, ses retard et ses rendez-vous impossibles nous vallaient la colère des patients mais ça en vallait la peine. Cette femme-là, on souhaite son bonheur à coup sur. Elle aussi se dévouait, je dirais même qu'elle se démenait. Un peu éparpillée, mais tellement à l'écoute. Une femme extraordinaire, assurément.
Dr. D: L'homme heureux. Je dirais même : Acuna-Matata. Je m'ennuie de ces références illisbles, des ses signatures pas signées dutout et de son '' Jeune dame de 65 ans...'' Et aussi du ton désinvolte qu'il prenait: '' Ben, dis-lui que moi non plus, je peux pas me relire...'' !!! On discutait souvent le soir, le manteau sur le dos, avant de partir, comme si ça batterie n'avait pas de fin. Ça me manque.
Dr. M: Il travaillait, bon sang qu'il travaillait et bien. Toujours au poste, à temps, à l'heure. Tout fait, bien fait, comme il le fallait. Et un respect! Seigneur, il me vouvoyais! :D Un personnage calme et rangé, quand tout tourbillone trop vite, un ground, une raison. Un homme exigeant, mais pas compliqué, pour qui il est plaisant de travailler.
Dr. M: Ma mère en peinture! Ahhahahaha! On en a passé des soirées ensemble, surement même que pendant un temps j'ai passé plus de soirées avec elle que son mari. Toujours à la tâche, jamais en retard. Mille et un projets aux commandes: formation continue, présentations, séminaires, etc. Une femme sévère, qui ne respectait pas les enfantillages des patients (et de tout le monde présent autour d'elle!). Une femme de coeur, qui ne comptait pas les heures. Une femme compétente. Un modèle pour moi, même si j'ai refusé de devenir médecin!
Dr. P: On le connaissait peu. Il avait un air sévère. Mais quand il lançait une blague avec son air pince-sans-rire, je pouvais rire pendant des jours...
Bon, je relis ça et j'ai l'impression de lire Blanche-Neige et les septs médecins... :P
Mais sérieusement, c'était bon, ce temps-là. Un travail exigeant, mais intéressant. Jamais, ne n'y suis allée de reculons. C'est sur comme tout le monde, des jours ça me tentait moins de travailler... mais pas de travailler là. Ils m'ont donné confiance en moi et envie de faire mon métier bien, scientifiquement, avec coeur et passion. Et c'est un merveilleux cadeau.
Vous me manquez. Tous. Énormément.
mardi, juillet 11, 2006
vendredi, juillet 07, 2006
Chroniques USA
Dire qu'à moins d'une heure de Montréal, on peut trouver un Wal-mart ouvert 24hres.
Ça fait peur...
Ça fait peur...
mercredi, juillet 05, 2006
Forza Azzurri
Hier, pour ceux qui ne le savent pas, c'était la demi-finale de la coupe du monde de foot Italie contre Allemagne. Comme je bosse dans le deuxième quartier Italien de Montréal (quoiqu'il y a tellement d'Italiens à Montréal...) soit Rivière-Des-Prairies, je savais, statistiques à l'appui, que c'est l'Italie qui devait gagner le match.
17h30, je travaille tranquillement, quand une des secrétaires sort du médical en criant (la clinique étant vide, assurément) : l'Italie a gagné!
Là, dehors, le bordel total. En moins de deux, et malgré une pluie diluvienne, la rue Maurice-Duplessis est bondée, les gens sont assis sur le toit des voitures, drapeaux dehors. La police vient fermer un tronçon de rue pour laisser passer une méga foule qui marche sous la pluie battante, toutes couleurs dehors. Ça klaçone, ça chante... les gens montent sur le toit des immeubles voisins et des abri-bus. C'est la folie. Il faudra 2hres et demi pour que la rue retrouve un calme relatif.
En finissant de travailler, je remarque un homme avec sa camionnette, installé là pour vendre des chandails et des drapeaux... il a compris comment faire du fric lui! Je regrette un peu que Lisa, ma collègue Italienne soit en vacances. Je me serais surement achetée un chandail et j'aurais été fêter avec elle sur St-Laurent. C'est facile pour moi de ressembler à une Italienne... il ne me reste qu'à rouler mes R et on y voit que du feu. Enfin...
On verra dimanche, si les Azzurri l'emportent; ce sera vraiment démentiel!
17h30, je travaille tranquillement, quand une des secrétaires sort du médical en criant (la clinique étant vide, assurément) : l'Italie a gagné!
Là, dehors, le bordel total. En moins de deux, et malgré une pluie diluvienne, la rue Maurice-Duplessis est bondée, les gens sont assis sur le toit des voitures, drapeaux dehors. La police vient fermer un tronçon de rue pour laisser passer une méga foule qui marche sous la pluie battante, toutes couleurs dehors. Ça klaçone, ça chante... les gens montent sur le toit des immeubles voisins et des abri-bus. C'est la folie. Il faudra 2hres et demi pour que la rue retrouve un calme relatif.
En finissant de travailler, je remarque un homme avec sa camionnette, installé là pour vendre des chandails et des drapeaux... il a compris comment faire du fric lui! Je regrette un peu que Lisa, ma collègue Italienne soit en vacances. Je me serais surement achetée un chandail et j'aurais été fêter avec elle sur St-Laurent. C'est facile pour moi de ressembler à une Italienne... il ne me reste qu'à rouler mes R et on y voit que du feu. Enfin...
On verra dimanche, si les Azzurri l'emportent; ce sera vraiment démentiel!
samedi, juillet 01, 2006
Mon Ex
Je voulais attendre encore avant d'écrire ce post. Mais la réalité me ratrappe comme un train qu'on a en pleine face alors je dois assumer. Ça semble négatif, mais c'est tout le contraire.
J'ai trouvé l'homme de ma vie. Il s'appelle Simon, et c'est mon Ex.
Je sais c'est pathétique. Je sais j'ai toujours dit qu'on ne se remets pas ensemble après un break. Que quand c'est fini c'est fini. Et plus spécifiquement à propos de lui j'ai dit plein de choses pour justifier notre rupture. Des défaults, des incompatibilités, des trucs qui m'exhaspéraient. Mais voilà. Depuis le 20 mai, il est de retour dans ma vie.
Il n'en était jamais vraiment sorti. On avait toujours gardé contact via la messagerie Internet. Et même là-dessus, souvent, il m'énervait. Ou était-ce moi qui m'énervait moi-même à me trouver des excuses pour le repousser? Toujours, durant ces 10 mois de pause qui me paraissaient la fin d'une histoire, il revenait vers moi, voulait me revoir, me disait des mots doux. Ceux qu'il connaît, ceux que je voulais entendre. Mais je repoussais tout cela d'un tour de main. Et je me cachais derrière des tours d'ivoires de devoirs et d'examens pour ne pas le revoir. Car je me doutais bien que si je le revoyais mes défences seraient vaines...
Et puis un soir de mai, je suis allée le voir. Je ne sais pas si c'est l'effet de la chason que j'écoutais en boucle ce soir-là: ''Everybody hurts'' ou si c'était simplement le fait de me retrouver à Magog, notre Magog, qui me rendait nostalgique. Toujours est-il qu'en tournant dans le stationnement de son travail, comme je l'avais fait mille fois dans le passé, j'était sure de moi, sure que tout était bien fini et que je pouvais enfin le voir comme une amie.
J'avais tort.
Dès que j'eus poussé la porte et qu'il ait levé les yeux vers moi j'ai su. Su que je ne pourrais plus jamais le quitter. Su que j'avais tort. Tellement tort. Que je le veuille ou non c'était lui, LE bon, l'Homme de ma vie. C'est là que j'ai compris que malgré tout nos désirs superficiels de petite fille, l'Homme de notre vie on ne le choisit pas: il s'impose. Et c'était lui.
Je l'ai fait languir quelques temps avant de lui redonner mon coeur, même si je savais profondément que je n'avais aucun doute. Par principe ou par fifillisme. Peu importe. Et depuis, toute les semaines, je me noie dans ces yeux et je me régale de ses caresses, sous le ciel étoilé de notre Magog.
J'ai trouvé l'homme de ma vie. Il s'appelle Simon, et c'est mon Ex.
Je sais c'est pathétique. Je sais j'ai toujours dit qu'on ne se remets pas ensemble après un break. Que quand c'est fini c'est fini. Et plus spécifiquement à propos de lui j'ai dit plein de choses pour justifier notre rupture. Des défaults, des incompatibilités, des trucs qui m'exhaspéraient. Mais voilà. Depuis le 20 mai, il est de retour dans ma vie.
Il n'en était jamais vraiment sorti. On avait toujours gardé contact via la messagerie Internet. Et même là-dessus, souvent, il m'énervait. Ou était-ce moi qui m'énervait moi-même à me trouver des excuses pour le repousser? Toujours, durant ces 10 mois de pause qui me paraissaient la fin d'une histoire, il revenait vers moi, voulait me revoir, me disait des mots doux. Ceux qu'il connaît, ceux que je voulais entendre. Mais je repoussais tout cela d'un tour de main. Et je me cachais derrière des tours d'ivoires de devoirs et d'examens pour ne pas le revoir. Car je me doutais bien que si je le revoyais mes défences seraient vaines...
Et puis un soir de mai, je suis allée le voir. Je ne sais pas si c'est l'effet de la chason que j'écoutais en boucle ce soir-là: ''Everybody hurts'' ou si c'était simplement le fait de me retrouver à Magog, notre Magog, qui me rendait nostalgique. Toujours est-il qu'en tournant dans le stationnement de son travail, comme je l'avais fait mille fois dans le passé, j'était sure de moi, sure que tout était bien fini et que je pouvais enfin le voir comme une amie.
J'avais tort.
Dès que j'eus poussé la porte et qu'il ait levé les yeux vers moi j'ai su. Su que je ne pourrais plus jamais le quitter. Su que j'avais tort. Tellement tort. Que je le veuille ou non c'était lui, LE bon, l'Homme de ma vie. C'est là que j'ai compris que malgré tout nos désirs superficiels de petite fille, l'Homme de notre vie on ne le choisit pas: il s'impose. Et c'était lui.
Je l'ai fait languir quelques temps avant de lui redonner mon coeur, même si je savais profondément que je n'avais aucun doute. Par principe ou par fifillisme. Peu importe. Et depuis, toute les semaines, je me noie dans ces yeux et je me régale de ses caresses, sous le ciel étoilé de notre Magog.
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