mercredi, mai 31, 2006

Stages, première partie

Eh oui! Comme annoncé plus tôt cette semaine, je suis maintenant stagière en physiothérapie à l'hôpital St-Luc de Mtl, pour ne pas le nommer. Le milieu est plutôt stimulant, et ma monitrice de stage; une vraie soie (ça fait matante de dire ça mais j'ai pas trouvé de meilleur qualitatif!) Et mis à part le fait que je manque crucialement d'heures de sommeil, ça se passe plutôt bien... remarquez, le contraire serait vraiment décevant étant donné mon statut de TRP... enfin! Le stage apporte malgré tout son lot d'avantages et d'inconvénients... en voici un échantillion:

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D'abord, soyons positifs, un avantage! Y'a pas à dire, quand je sors le midi dans l'entrée de l'hôpital avec mon sarau sur le dos... en plein downtown, je me sens comme la rebelle blonde du beau Dr. Carter dans Urgences, John en moins. (À chaqun ses fantaisies, bon!)

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Un gros désavantage : ma collègue de stage. Une roumaine apparament physiothérapeute dans son pays... J'ai juste un conseil, tombez-donc pas malades en Roumanie. J'ai rien contre son origine ou quoique ce soit, mais SEIGNEUR qu'elle est lente... Prendre soin d'un patient, elle a pas appris ça certain... j'ai mal à leur place ça a pas de bon sens... Encore une autre qui va avoir une meilleure note que moi pour son stage à cause de l'effort... pffff!

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Et finalement, parfois un avantage, parfois un inconvénient : le transport en commun. En étant au centre-ville, et devant me rendre dans l'est de la ville en moins d'une heure, je me tape tout le trajet (c'est-à-dire à peu près trois heures par jour) via la STM. J'ai rien a redire sur le transport comme tel... le service est bon, et j'aime ça prendre l'autobus, c'est juste long. Mais le monde qu'on y rencontre!!!

D'abord y'a monsieur pipi qui est souvent dans la 18 ouest vers 21h30. Il pue ça a aucun sens... soit il a vraiment un problème d'incontinence soit il a de la difficulté avec son hygiène personnelle... moi je vote pour une combinaison des deux options! Bon, je sais, c'est méchant... mais avec la chaleur et l'humidité qu'on a eu cette semaine, je crois que ma plainte est légitime... Mais voir la face du monde changer lorsqu'il passaient à côté du monsieur en question, ça vallait le 2,50$ du trajet!

Y'a ensuite le gros gino de RDP. J'attends tout bonnement ma bus a Armand-Bombardier, vers 20h30, quand un gros jeep s'arrête à la lumière... Comme toujours je regarde vagement la personne à l'intérieur qui dans ce cas est un monsieur bedonnant-grisonnant la cinquantaine avancée. Il me sourit, je lui sourit aussi. (Eh oui, je suis pas toujours méchante!) Mais le voilà qui baisse sa vitre côté passager... il me parle. Je le vois venir à des miles, le vieux pervers. J'approche, toujours aussi gentille. Il me demande si ça va, je lui répond: ''Oui, merci, vous-même?'' Il me demande où je vais. Je pourrais lui répondre que c'est pas de ces affaires mais je feel pas bête. Je lui dit grosso-modo. Il me montre le siège en disant :'' Je peux te faire un lift''. Non, merci, je vais attendre la bus. Et le voilà qui part, frustré, en crissant les pneus. Vieux cochon! J'aime mieux attendre la bus, le chauffeur me demandera pas une pipe à l'arrivée!!
Et ceux qui croient en la bonne volonté du monsieur, vous avez tort... c'est un déxasé déplaisant. J'espère juste l'avoir un jour en traitement... héhéhé!

Et mon mot de la fin : Vivement vendredi!

lundi, mai 29, 2006

Marie en mode thérapeute

Bon, pour les prochaines 4 semaines, je serai thérapeute 11hres par jour, donc, il se peut que je délaisse mon blog... mais ne me quittez-pas! (Vous trois!)
J'ai plein de folles aventures à raconter...

mercredi, mai 24, 2006

Groupie's Studio

Aujourd'hui je suis allée visiter Milie à son travail. Milie est ma meilleure amie du secondaire, que j'ai malheureusement un peu perdu de vue depuis. C'est d'ailleurs de elle que je tiens mon célèbre '' Mouwhahahaha ''. Elle a étudié en ATM à Jonquière, et travaille présentement dans un studio quelquepart pas loin de chez moi. Depuis que je suis célibataire et que je suis à Montréal, nos modes de vies se rejoingnent un peu plus et nous avons repris contact. Le party shooter est d'ailleurs prévu chez elle et c'est pour cette raison que j'allais lui rendre visite aujourd'hui.

Je me rends à l'adresse indiquée et je pense bien m'être trompée... ça ressemble à un quartier industriel mal-famé... enfin. Une fois à l'intérieur, je me rends compte que je suis pourtant au bon endroit : intercom, affiche design... tout pour me dépayser.

C'est que voyez-vous ce milieu est tellement loin de celui dans lequel j'évolue habituellement que tout ça me dépasse. Ça me semble très moderne, trop moderne, comme du stainless steel et les chars volants de l'an 2000 (Voir les manuels scolaires des années 80!) Faut dire que mon métier est vieux comme le monde : la santé, le massage... enfin. Les idées conservatrices y sont maîtres et le drabe a toute sa place. Et en plus je viens de la campagne. Donc, normal que je m'y perde dans cet univers de technologies!

Donc, premier état d'impressionnement total. Ensuite, Milie me présente à son équipe de travail : TOUS DES HOMMES, BEAUX, INTELLIGENTS, CÉLIBATAIRES, ETC... Presque pas surprenant qu'elle aime autant son travail. Là, je suis littérament réduite au niveau de blonde qui rigole : ahahaha! en se tordant une mèche de cheveux un sourire béat aux lèvres. Je reprends un peu de ma constance quand son patron me demande si je suis du milieu... : ''Euh... non, mais si c'est pour une job, je commence demain, peut importe ce que c'est tant que ce soit ici! :P" Sérieusement, je lui dit que non, je suis en physiothérapie. Et là... même réaction que tous les hommes. Intérieurement, ils font le raisonnement suivant: physiothérapie = massage = cochonne. Un sourire au lèvres, il me demande ma carte d'affaires...

Note à moi-même : Toujours traîner mes cartes d'affaires même si elles sont laides, et m'en refaire de plus belles dès que j'obtiens mon bacc!

Je quitte ce merveilleux endroit pour laisser travailler Émilie, quoique je doute réellement qu'elle puisse le faire entourée de tous ces mecs! ;) en me disant que j'ai eu un bon aperçu de l'échantillion du party du 2... et ça s'annonce assez bien!

mardi, mai 23, 2006

L'affaire est chocolat

Je sais, je sais, je néglige mon blog... j'ai 10 000 idées de post, mais la fin des vacances qui arrive à grands pas me fait badtripper et je m'efforce de passer mon temps à faire autre chose que d'étaler mes états d'âme... quoique...

Vendredi soir, je réserve ma coloc pour un café en tête à tête. Elle a découvert plus tôt dans la semaine, telle une exploratice de la ruée vers l'or, un charmant petit café, enfin, plutôt un bar à chocolat sur la rue St-Denis.

Elle y retourne donc avec moi en ce vendredi soir de pluie. De pluie, c'est vite dit, je dirais plutôt de déluge. Enfin. Après avoir imaginé un plan diabolique pour faire revivre les French horn power dans le métro, nous voici sur st-denis en train de chercher le St-Denis (c'est que nous sommes de bonnes montréalaises, ahahaha!!) Une fois arrivées devant le 1615, nous entrons littérament dans la caverne d'Ali-Baba des gourmants : un délicieux endroit nommé Juliette et Chocolat, où Juliette (qui pour nous prends la forme d'un serveur sympa avec un béret rouge) nous sert des montagnes de chocolat, de bon chocolat, sous toutes ses formes.

Après nous être régalées, nous roulons littéralement jusqu'au métro, en réalisant mine de rien que c'est le dernier de la soirée! Le lendemain matin, je vous jure, je me suis levée avec une gueule de bois! Comme quoi, abuser des bonnes choses, ça a toujours un peu le même effet....

mardi, mai 16, 2006

Ma punition

Plus j'y pense, et plus c'est évident. On a tous notre fardeau physique à porter dans la vie, notre obstacle. Pour certains, c'est plus grave, comme une grosse tâche de naissance au milieu de la face et d'autres un retard mental. Pour certains, comme moi, c'est moins grave, mais ça nuit à l'épanoussiement personnel pareil.

Je suis une toutoune... parfois une grosse toutoune (comme maintenant!) parfois une toutoune en général (comme avant!) Mais jamais je n'ai été mince... alors c'est ma fatalité..

C'est sur, j'essaie d'en faire autrement, mais je ne pense pas pouvoir atteindre mieux que la limite supérieure de mon poids santé... ce qui sera honorable, mais pas sexy dutout!

Quand je dis que c'est ma punition, je suis sérieuse... je serais définitivement une femme fatale avec un body comme Shakira... ça serait dangereux... et je serais probablement danseuse pour mieux gagner ma vie.. Enfin! Tout ça pour dire que mon image intérieure est très différente de l'extérieur... et je ne m'y fais toujours pas...

Et on croit qu'on s'y fait avec le temps?

dimanche, mai 14, 2006

Souliers de Croco et lunettes Versace

Comment résumer ce fameux week-end? Par où commencer?

D'abord, tout devait tomber à l'eau. Moi et ma coloc, fatiguées et déprimées, mangeant des chips en chattant lâchement sur mIRC. Quelques appels d'Isa plus tard, je croyais vraiment que la sortie prévue était tombée à l'eau... finalement, last-call, on se rejoint au Latulippe, sur Papineau. Ma coloc jase avec un inconnu sur internet, qui l'invite à fumer un peu... Elle lui suggère de nous rejoindre là, et elle verra...

À peine arrivées, la gang est déjà dehors en voie de mover. J'apréhendais un peu cette soirée, ne connaissant qu'Isa et ma coloc, mais la gang de gars (oui, vraiment juste des gars!) est assez intéressante. Beaux, cultivés, sympathiques, enjoués... tout pour plaire... Mon effervessance d'hormones est de courte durée... ceux-qui m'attirent ne sont pas libres... peu importe, on s'amuse bien et la soirée est belle. Mis à part....

Le fameux gars du net. Au début, ma coloc était partie avec lui mais quelques minutes plus tard elle m'appelle '' au secours''. Elle vient nous rejoindre au bar, et nous échafaudons un plan pour faire décoller le moron. Enfin, le gars n'est pas si mal, mais il dégage un quelquechose de plus ou moins agréable... et comme dirait Isa : ''Oui, mais... Il a une chemise à flammes!''



Photo: voir notre pose subtile... il est à gauche!


Quelques verres et quelques heures plus tard, il faut sortir... On voudrait bien manger au resto, mais ça risque d'être plein à cette heure. Il pleut et il fait froid... on retourne donc à la maison... numéro de charme et quelques joints plus tard.

Lendemain matin, pas beaucoup de sommeil, direction Mont-royal pour un trip de friperies. Agréable déjeuner à 5$, grosse poutine pour Phil, belles ou affreuses trouvailles... Un vendeur pour qui être viril c'est ce laisser pousser la barbe et porter une chemise de cow-boy et une paire de souliers en croco plus tard... il faut se dire au revoir, et à la prochaine. Vraiment, agréable week-end.

Grrrr... ça m'amuse! ;)

vendredi, mai 12, 2006

Eh! Oh! Tu te magasines une hernie discale?

Ce matin, la voie de ma conscience a pris celle de l'ex de ma coloc, qui a téléphoné à 7hres am. Ayant donc les yeux ouverts dans le petit matin, je décidais qu'il en était fini des vacances et qu'il était temps pour moi de retourner à la réalité... et tout ça devait commencer par une bonne séance de suage au gym.

Donc, quelques 45 minutes plus tard, les cheveux en bataille, je me présente au énergie cardio... la Madonne dans les oreilles, je galoppe joyeusement sur ma machine elliptique... Et, tiens tiens, je redécouvre avec horreur la faune de la salle de musculation.

Notez bien, je n'ai rien contre les gens qui font du sport ou qui sont en forme! Au contraire, étant dans le domaine de la santé, je prèche pour l'activité physique régulière (Faites ce que je dis; pas ce que je fais!) Mais franchement, au gym, certaines personnes font vraiment tout, tout croche.

D'abord, il y a ce mec là-bas avec des bras gros comme des troncs d'arbre, et qui essaie de faire des biceps avec des poids bien trop lourds pour lui.... C'est évident qu'ils sont trop lourds, sinon il n'aurais pas besoin de plier le corps au complet en criant à chaque remontée alors que tout ce que les biceps font; c'est de plier le coude... Bravo champion! Après ça, tu vas te demander pourquoi un gars en forme comme toi a mal au dos...

Ensuite, y'a ce power-pépé qui se streche violement en essayant de toucher ses pieds, les genoux tendus, en alternant les côtés .... résultat: 200 lbs de pression minimum au niveau de la 5e lombaire et un stress en torsion...BRAVO! Tu te magasines une hernie discale?

Décidément, je devrais trainer mes cartes d'affaires au gym... je serais riche!

mercredi, mai 10, 2006

Sex and the city

J'ai eu le malheur d'emprunter les dvd's à ma coloc... ça y est, je suis accro! :P

mardi, mai 09, 2006

Envie d'un homme

Ce soir, agréable virée sur la main avec une vieille copine (c'est notre amitié qui est vieille, pas elle!) Charmant petit resto bar, le Pistol, agréables martinis au litchi. Un coup dur dans mon budget serré de la semaine mais bon, lundi prochain, je serai riche, donc...

En revenant seule vers le métro, dans une autre lourde et chaude soirée d'été de la ville, je me suis rendue compte que j'avais envie d'un mec.

Un mec pour me bablader main dans la main sur Prince arthur.... manger une bouchée ou prendre un café sur la terrasse... danser sur le pavé au son d'une musique latine... frencher sur un banc du square st-louis et renter doucement à pied chez lui, pour finalement nous arracher nos vêtements dans l'escalier et passer une nuit aussi chaude qu'un soleil de midi.

Contrairement à ce que vous pensez, je n'ai pas besoin d'un homme. Je peux changer une crevaison seule et accrocher mes cadres moi-même. Je n'ai pas peur de revenir chez moi à pieds à 2 hres du matin. Je n'ai pas besoin d'un homme, je peux vivre sans... mais j'en ai envie. Comme on a envie d'un sobet au citron ou d'un chocolat... d'un morceau de linge trop cher ou d'une écoeurante paire de souliers... Je sais que ça semble très superficiel, mais dans le cas d'un homme, le plaisir est plus intense, plus profond et... réciproque. Selon moi, ça fait toute la différence.

lundi, mai 08, 2006

Un mois

C'est la longueur de ma patience. Probablement que si tu ne t'étais pas pointé sur msn ce midi ça aurait continué comme avant... j'aurais espéré en vain qu'un jour, on serait amoureux. Mais aujourd'hui, ça fait un mois que je t'ai pas vu... et ton attitude détachée m'a fait chier, alors voilà, j'en ai marre et je dépose les armes.

J'ai toujours pas compris mais je suis assez persuadée d'avoir été niaisée dans tout ça. T'as beau dire : ''T'as raison je suis menteur, on en parle pu.'' Qu'une histoire si bien commencée finisse si mal, ça me fait chier. Ça ne me suffit pas. Je pourrais te dire que t'as pas de couilles, que t'es vraiment trop lâche pour affronter la vérité en face. Je pourrais descendre, me poster devant ta porte, te supplier de m'excuser et de me prendre. Je pourrais te débiter une liste d'insultes de 6 pieds de long, mais à quoi bon, puisque d'ici 2hres je ne serai plus fachée. (Je suis incapable de rester fachée longtemps...) Je serai simplement déçue... vraiment déçue.

La déception est un sentiment étrange. Ça laisse un goût amer dans la bouche, comme du lait passé date qu'on boit par erreur. J'attends peut-être trop de la vie, mais en même temps je ne pense pas qu'il soit normal de vivre ses émotions en mode medium.

Je sais bien qu'il n'y aura plus de prochaines fois, et que j'ai perdu mon seul admirateur à vie ;) C'est sur, tu auras toujours une place spéciale dans mon coeur, et pour au moins les prochains mois, je ne pourrais te croiser sans frémir. Mais je sens que j'ai pris la bonne décision. Cette histoire là, visiblement, ne se jouait que dans ma tête et pas sur la scène de la réalité. Et ma tête, elle est vraiment assez pleine, alors, allons-y pour la réalité. Mon coeur est grand, mes bras; ouverts... avis aux intéressés ;)

Party shooter le 2 juin chez une vieille copine que je n'ai pas vu depuis longtemps avec des gens que je ne connais ni d'Ève ni d'Adam... Qui veut m'accompagner?

samedi, mai 06, 2006

Ghislain

Quand on dit que : ''Crachez en l'air et ça vous retombera sur le nez.'' Rien n'est moins vrai. Non, je n'ai pas expulsé un gros moton de morve dans les airs pour savoir s'il allait retomber sur mon délicat visage (je suis une fille quand même!) mais au sens figuré disons que c'est ce qui s'est produit...

Le jeune informaticien avec lequel ma coloc a butiné dernièrement s'appelle Ghislain. Lorsqu'elle me l'a annoncé je me suis payé une bonne séance de 'dilate la rate'... Bon, faut d'abord dire qu'elle fait généralement dans les noms moches pour les gars, mais en plus, Ghislain....

Ce prénom là évoque en moi un souvenir du primaire, alors qu'on se changeait tous dans la même classe avant le cours d'édu. Il y avait un Ghislain dans ma classe, un jeune garçon tout chétif et pas très joli (mon dieu peut-être qu'aujourd'hui c'est un Apollon mais j'en sais rien!) qui en se déculottant a fait suivre tout ce qui venait avec et c'est retrouvé la bizoune à l'air devant toute la classe qui se marrait bien. Je ne me souviens pas de son anatomie (quand même!) mais je me souviens de sa face à ce moment là : humiliation pure. Et par la suite, toutes les fois que j'ai croisé ce gars, il avait toujours la même maudite face... une face de quelqu'un de terrifié et qui n'a pas confiance en soi... J'ai donc associé ce prénom (très involontairement mais bon...) à un déficit prononcé de self-confidence...

... Jusqu'à hier soir... (et/ou plutôt ce matin!)

Bon il y a bien eu ce beau bonhomme, qui fut d'ailleurs la raison pour laquelle on a loué un certain appart (hein Judith?) qui portait ce prénom mais bon...

Voilà... tout ça pour vous dire, je crois bien m'être trompée. Ou bien j'ai rencontré (virtuellement parlant) l'exception qui confirme la règle, ou bien j'ai tort. Car ce Ghislain-là semble blindé...

Mais si tu permets, je vais quand même continuer à me foutre de ton prénom un peu... le temps que j'le remplace dans mon esprit ... des suggestions?

jeudi, mai 04, 2006

Touché... coulé

Merci Solange, Salut Gaston, j'pense ben qu'à soir, j'ai touché l'fond, y reste juste, à aller m'coucher, au beau milieu, du hyway... J'vais m'allonger, tout simplement, la face au ciel, les pieds devant, j'vais m'installer juste après l'croche, les yeux fermés et les mains dans les poches...

C'est quand j'ai entendu cette chanson de Marc Déry quelquepart entre le lait et le beurre de pinotte au Provigo d'la rue Beaubien que j'ai craqué. J'étais partie me chercher ce qui me manquait pour faire des biscuits. Des biscuits pour qui... Je suis une mamie sans petits enfants.

J'aime les soirées de la ville comme ça où l'air est chaud et enveloppant. J'aurais tant aimé marcher avec toi dans le parc ce soir, on aurait étendu une couverte dans le gazon et on aurait compté les étoiles invisibles d'ici.

Mais tu n'étais pas là, et j'ai décidé de faussement meubler ma soirée en fesant d'la bouffe pour arrondir mon gros cul déjà trop rond. Et en passant devant le Dairy Queen, je me suis dit : 'Ça serait bien de travailler ici l'été, je verrais du monde, et j'me sentirais utile.' Cours toujours ma belle. Travaille-travaille-travaille. T'auras beau cumuler les heures, y'aura toujours un soir ou un matin où tu seras toute seule dans ton lit trop grand.

C'est la triste réalité. Ma triste réalité. Qui, ce soir, me frappe en pleine face comme un train. Je suis au bout du bout, au fond du fond. Je suis seule depuis maintenant plus d'un an, et ça me ronge. Je pense à mes patients qui sont seuls. Cetains sont malades et ont personne pour les attendre à leur sortie de l'hopital. Ils doivent se dire: 'Je peux ben péter au frette pendant l'opération, de toute façon personne ne le remarquera.' Et ça tue de penser qu'un jour, je serai peut-être comme eux.

Mais cette déprime qui m'envahit, c'est peut-être parce que ma coloc de trois jours est partie butiner avec un autre informaticien au prénom peu orthodoxe. Peut-être parce que à chaque fois que je croise une mazda noire j'hésite entre rentrer dedans pour exprimer une colère refoulée ou la suivre des fois que ça serait toi. Peut-être parce que l'école est finie et que j'ai toute ma tête de disponible pour penser à tout ça. Toujours est-il que ce soir, ça aurait été une bonne occasion pour un ' juste comme'. Et comme tu n'es pas là, ...

Mais ne vous en faites pas. Certains d'entre vous qui me connaissent savent bien que je suis forte et que je m'en remettrai. Même que si tu me fais signe je vais probablement encore rêver à toi. Et qu'un peu plus tard, un peu plus loin, tout ira mieux. Comme dirait la chason...

Mais avec un peu d'chance... oui avec un minimum de veine...

Je l'attends, ma chance.

mardi, mai 02, 2006

Annecdote physiothérapeutique # 2

Un petit truc némotechnique pour retenir les noms des os du poignet:

Some Lovers Try Positions That They Can't Handle

(scaphoïde, lunatum, triquetrum, pisiforme, trapèze, trapézoïde, capitatum, hamatum)

Ça fait sourire... Je vais la retenir celle-là!

Ma dose de Mou

Non, ceci n'est pas un récit de mes aventures cotés X... (Beurk!) , ni un récit de ce que l'on sert à la cafétéria de l'hôpital Magog (quoique...). En fait, Mou, c'est pour Mouska, l'adorable golden retriever de ma soeur.

Durant l'année scolaire, je ne descend pas à toutes les fin de semaines chez mes parents mais quand je peux y aller, et que ma soeur est dispo, je mets mon vieux linge et je vais voir son chien. Ma soeur aussi, mais son chien... parce que ma soeur, j'ai pas besoin de mettre du linge sale pour la voir quand même!



Donc, dimanche dernier, ma soeur se pointe au domicile famillial pour finaliser des travaux sur l'ordinateur. Sachant que ma mère ne serait pas là mais que moi, oui, elle a amené son adorable peluche vivante-bavante. Je me suis amusée toute la journée avec cette petite bête à lui lancer et relancer une ba-balle toute gluante. Puis, on est allés en vélo avec Mou qui nous suivait en gambadant gaiement, jusqu'à ce qu'il voit la rivière et saute dedans (pour un chien, dimanche, fesait déjà assez chaud pour se baigner!) Nous sommes revenues à la maison sales et presque aussi trempées que le chien, mais cette petite bête donne tant d'amour que ça vous en fait des réserves pour des jours...

Vivement ma prochaine dose de Mou!

lundi, mai 01, 2006

Attendre

Attendre un bus, un train, un vol,
Attendre la fin de session, l'été, les vacances, Noël,
Attendre une minute, une heure, des jours, des années,
Attendre que tu partes; que tu reviennes,
Attendre à demain, à la semaine prochaine, au week-end, à dans 10 ans,
Attendre qu'il fasse beau, qu'il neige, qu'il mouille,
Attendre le bon moment,
Attendre que les poules aient des dents, que le ciel nous tombe sur la tête,
Attendre d'être plus beau, plus fin, plus riche,
Attendre après quelqu'un, attendre quelqu'un,
Attendre la caissière, le docteur, la coiffeuse, la réceptionniste,
Attendre en ligne, au téléphonne, dans une salle d'attente,
Attendre que tu m'ouvres les bras,
Attendre,

Peut importe la situation, la vie est minée de ces moments d'attente. Certains disent : Suffit d'attendre, vivons notre vie maintenant! Et d'autres; Tout vient à point à qui sait attendre.

Tout ce que je sais c'est que je n'aime pas attendre, mais pour toi je serai d'une fausse patience exemplaire. Je t'attends... impatiemment.