vendredi, avril 28, 2006

Enfin

Ce matin, 9h45, j'ai enfin terminé ma première année d'université. S'en est suivi un dîner avec mes chères camarades de classe, que je ne reverrai que peu cet été... snif! snif! Puis, routine oblige, je viens de me taper un bon chiffre de 12 patients.

Enfin, c'est le week-end, les vacances, la liberté.
Je jubilerais bien, mais je suis trop fatiguée... De toute façon, j'ai 4 mois pour en profiter!

jeudi, avril 27, 2006

Dernier examen

Dans moins de 24 heures... et je n'ai qu'un commentaire là-dessus : Ici, me voir prendre un oreiller dans mes bras, le serrer très fort et mordre dedans...

'' AaAAaaaarrrrghhhhhh!! ''

Ça fait du bien.
Merci

lundi, avril 24, 2006

Choses à faire

La session arrive à sa fin et je constate avec joie que j'ai pratiquement une année de bacc de complèté! Yé! Je constate aussi (à regrets cependant) que je n'ai encore rien rayé de ma liste de choses à faire avant de finir l'université. (Quand même en 8 ans d'études post-secondaires, jamais je croirai que je n'y serai pas arrivée...)

5- Rencontrer le père de mes enfants
4- Rencontrer l'homme de ma vie (4 et 5 étant le même homme de préférence, et pas nécessairement rencontré à l'université )
3- Baiser à quelquepart dans la bibliothèque de l'université, dans une petite rangée sombre au 7e étage... (idéalement avec 4 et/ou 5!)
2- Peser 40 lbs de moins (minimum) lors de ma collation des grades
1- Saluer 15 personnes dans la même journée sur le campus qui ne sont pas dans mon programme (Ceci inclut avoir fait le party avec ces 15 personnes.)

J'pense qu'il va falloir que je m'inscrive à la maîtrise...

Montagnes russes

Et c'est reparti pour un tour... Max, je t'adore.

dimanche, avril 23, 2006

Fluschée

Le destin a joué ses dés et me voilà de retour à la case départ, devant rien ormis mon petit coeur qui saigne. Faut dire que j'ai pressé le citron un peu, je l'ai poussé à me dire que pour l'instant, on en resterait là. Ce qui revient au même pour moi que de dire : Adios! Mais je voulais être fixée, savoir si je devais poursuivre ma rêverie romantique ou non. Et finalement c'est non.

J'ai toujours pas compris par contre. Je l'intéresse mais le timming est pas bon... ah!

Y'a du bon dans tout, il ne m'a pas niaisé. Enfin c'est ce qu'il dit.

Franchement, je ne réalise pas encore. J'ai mangé le mur dans la face mais je suis tellement étourdie par le choc que je n'y crois pas. Pincez-moi quelqu'un, oui je viens bel et bien de me faire fluscher. Pourquoi, je sais pas trop... une question de timming et de poux dans la tête.

Paraît aussi que je peux attendre... que le timming soit meilleur... mais me voyez-vous moi là qui repart dans mes rêveries? C'est fini Marie, f-i-i, n-i-i. Fie toi aux larmes qui innondent ton visage ma belle, comme tu l'as si bien dit, t'aurais dû en profiter la dernière fois que tu l'as embrassé parce que c'était vraiment la dernière fois. Il n'y aura plus de retour sous la pluie, de babyfoot ou bière au bistro.

Comme tu voudras Max. Mais tu sais où me trouver si tu changes d'avis.

samedi, avril 22, 2006

Head over feet

You've already won me over in spite of me
Don't be alarmed if I fall head over feet
Don't be surprised if I love you for all that you are
I couldn't help it
It's all your fault

Ça va pas changer le monde...

C'est samedi matin. Il fait gris. J'ai à peine dormi cette nuit, j'ai pas mangé depuis presque 24 heures et ce matin j'oscille entre descendre te gilfer, t'appeller toutes les deux minutes et t'ignorer. Entre temps j'essaie d'étudier.

Revirement de situation en cours d'écriture de ce post : 12h15, je te joins (enfin) au téléphonne.

Je parle beaucoup, tu parles peu, mais je crois comprendre que tu ne me niaises pas. J'essaie de t'exposer mon opinion sur la situation, j'ai l'impression que j'essaie de me vendre comme un vieux char de 300 000 km : pas de rouille, mécanique garantie A1, femme propriétaire.

Je pense que je comprends un peu; accaparante comme je suis je t'ai fait un peu paniquer avec mes questions, mes appels et mes 25 emails par semaine. (Je le répète, je suis à peine excessive!) Je sais que les hommes (et les gens en général) ont besoin qu'on leur respecte une certaine zone de confort. Je suis prète à me plier à tout cela. Et à être là quand tu en auras besoin. Je n'ai pas besoin que tu m'impressionnes, c'est déjà fait. Je n'ai pas besoin que tu me fasses un show. J'ai juste besoin de toi un peu, de temps en temps, et je crois que ça te ferait du bien à toi aussi.

Je ne sais pas si je suis dans le champ ou si j'ai saisi, mais le fait d'entendre ta voix me dire que : non, tu me niaises pas; oui, je t'intéresse toujours, m'a fait un bien fou. Je vais pouvoir recommencer à respirer. Et le fait qu'on doit se reparler demain (et que ça vienne de toi) ça va me permettre d'étudier un peu.

Et puis, au pire, si ça ne marche pas, comme dirait Joe : Ça va pas changer le monde...
Mais ça va changer ma vie c'est sur.

vendredi, avril 21, 2006

Atterrisage forcé

La boucle d'émotions que vivait mon petit coeur ces derniers temps vient de s'éteindre. Amour, euphorie, bien-être, anxiété, angoisse, peur, tristesse, colère,... PAFF! En pleine geule. Mon pauvre petit coeur vient d'éclater en morceaux, en direct, à même ma poitrine.

Un email. Simple. Direct. Cruel. Qui ne dit pas grand chose, qui ne justifie rien, qui est censé me rassurer mais qui au fond me fait croire pour de bon que j'me suis fait rouler.

C'est pas toi, c'est moi. Toi tu es merveilleuse... MERVEILLEUSE MY ASS!

Depuis quand on lâche une fille merveilleuse parce qu'on est déprimé? Au contraire, elle va nous remonter le moral. Elle va nous chouchouter, nous cajoler, nous aider quoi! Tout ça ce n'est que du bidon, des excuses de merde pour me mettre de côté gentiment.

Et si tout ça est vrai, et si tout ça n'est pas une facade pour me cacher qu'au fond y'a une autre fille ou qu'au fond je ne suis pas assez bien... Bien j'aurais adoré que tu me parles de tes tourments. Je serais enchantée de t'aider à travers tout ça. Je suis même prête à t'attendre le temps qu'il faudra... j'te demandais pas en mariage quand même, juste une p'tite place dans ton coeur, et qui, en retour, t'aurais apporté beaucoup de bonheur, si ce que tu dis que tu penses de moi est vrai.

Mais je veux te dire tout ça en vrai. Pas par email. C'est trop con. Alors j'attends désespérément que tu m'appelles. Parce que je veux savoir. Savoir le vrai du faux. Savoir si je peux t'aider ou si je me suis fait rouler.

Mais franchement là, j'ai juste le goût de pleurer.

jeudi, avril 20, 2006

Crème glacée, limonade sucrée...

Jeudi après-midi. Il fait 25 degrés, le gros soleil, je viens de finir un examen vraiment rushant et je suis en gougounes. Moi et MC, on finit presque toujours (enfin, de plus en plus souvent) nos examens en même temps et en plus on s'assoit toujours près l'une de l'autre... Moi si j'étais un prof je trouverais ça louche... quoiqu'il n'y ait pas de raison!
Donc, on sort dehors, on marche jusqu'au coin Côte Ste-Cath et Vincent d'Indy... là où d'habitude je la quitte pour me diriger vers le métro. Mais là on parle de soleil, de crème solaire, de crème glacée... et de neuro, que ni elle ni moi n'avons le goût d'étudier. Elle finit en plus de me convaincre que mes réponses de l'examen précédent sont pas si moches : beaucoup d'instinct et un brin de logique, comme l'a prédit mon horoscope du jour! Donc, direction la rue Bernard, premièrement pour se délecter au Bilboquet et ensuite pour que je visite ce coin de Montréal que je ne connais pas encore.
Un délicieux sorbet au citron en bouche, je découvre avec joie les merveilleuses boutiques, avec ma non-moins merveilleuse amie. Le soleil est chaud, les terrasses sont pleines. Pour un peu on se serait crus sur la main à Magog un dimanche de juillet.
Bref, malgré un gros dégeux qui a toute une pick-up line : Tu dois être vraiment belle toute nue! (Évidement, ce ne m'était pas adressé!) l'après-midi fût belle.
Quel avant-goût des vacances! MC, you make my day! Vraiment! Même si j'ai les pieds en feu et lacérés à cause des premières '' portées'' de sandales de l'année... et même si je n'ai pu m'empêcher d'avoir un pincement au coeur en rentrant chez moi encore seule ce soir, cet après-midi de soleil et d'agréable compagnie m'a fait un bien fou!

mercredi, avril 19, 2006

Le plus beau sourire

Parfois, y'a comme ça, des souvenirs qui nous reviennent, sans raison. Comme une bulle qui remonte à la surface et éclate, sans prévenir, dans notre cerveau. C'est ce qui s'est passé ce matin alors que je revenais tranquillement de mon dernier cours de patho, sous le chaud soleil d'avril.

Comme d'habitude je pensais à Max et je fantasmais (ben quoi, fantasmer c'est pas nécessairement sexuel, quoique... peu importe, je sors du sujet là!) donc je fantasmais sur notre éventuelle prochaine rencontre, quand, j'ai été soudainement flash-backée (!) presque 10 ans en arrière, un matin de juillet, avec la face de Benj qui me fesait le plus beau sourire que j'ai vu de ma vie.

D'accord, il faut se mettre en contexte. Benj c'est mon premier coup de foudre. Mon premier amour. Mon premier vrai chum. Mon premier amant. Mon prince charmant avec qui j'étais persuadée que je paserais ma vie. Quand je l'ai vu pour la première fois j'avais à peine 12 ans et un début d'hormones en effervescence. Il m'a électrisée. Foudroyée. Quelques années plus tard (la puberté passée!) il est devenu par je ne sais trop quel miracle mon chum. Je l'amais tellement. Un regard et je fondais, une caresse et je brûlais... enfin, assez de métaphores, je crois que vous voyez le principe. Ça s'est drôlement terminé après le secondaire, alors que nous avions essayé, sans trop de succès, la vie commune. Il m'a lâchement lâché (!) pour une bitch... En y repensant, c'est aussi bien comme ça. Je me suis rendue compte qu'en restant avec lui j'étais tellement amoureuse, que j'aurais jamais eu le temps de faire quelquechose de ma vie!

Donc, en ce matin de juillet 1998, j'étais partie tôt le matin à vélo pour un périple d'une vingtaine de kilomètres.. je sais, ce n'est pas énorme, mais pour une fille aussi peu sportive que moi, c'est un véritable exploit. Que voulez-vous, en campagne, il n'y a pas de transport en commun. J'avais décidé d'aller voir Benj, chez lui, lorsqu'il aurait fini le train . Il ne m'avait encore jamais invité chez lui donc je redoutais un peu sa réaction, mais j'avais tellement envie de le voir (quand je vous disais que j'ai toujours été tentée de précipiter les choses!) Finalement, je me suis postée devant chez lui ce matin là en attendant qu'il sorte de la ferme... Et quand il m'a vu...

Le sourire qu'il avait à ce moment là!

My god! C'est difficile à exprimer, mais son expression justifiait amplement l'effort! Son sourire me disait que j'étais sans aucun doute la créature la plus fantastique au monde, que je réalisais un de ses profonds souhaits, telle une véritable apparition... Jamais dans ma vie je ne m'avais sentie autant désirée, autant à ma place. Cette expression de grâce et de bonheur non-contenu m'a fait rêver longtemps par la suite... Et je n'ai jamais revu un aussi beau sourire.

Voilà. Maintenant que cette petite bulle de bonheur est passée, je peux retourner au monde sordide de l'étude de fin de session et de mes rêveries illusoires sur moi et Max qui n'auront probablement jamais de suite...

lundi, avril 17, 2006

Bowling foul contact

Dimanche soir de Pâques, Acton Vale, 22hres.

Évidement, y'a pas grand monde nul part (3 personnes au Bistro, une disaine d'inconnus à la Galoche) et pas grand chose à faire. Ma soeur me dit : '' eille j'ai entendu dire qu'y'ont arrangé ça au club de golf, c'est comme un bar, y'a une table de pool, pis de babyfoot, on y va!''

Ok pour le club de golf, toute façon c'est elle qui chauffe... et pour une fois que je sors avec ma soeur...

On arrive là, y'a deux chars dans la cour.. ça regarde bien. Je lui dit : au pire on entre, on cheke pis on s'en va si c'est trop plate.
En entrant, on voit que le salon de quilles est encore ouvert. Bon, salon de quilles c'est vite dit, y'a quand même juste 6 allées et c'est des p'tites. Quand même... on décide de jouer une partie en prenant une bière, tant qu'à rien faire... En plus on peut jouer en pieds de bas, yahoo!!

On finit quand même par bien s'amuser... donc un reprend une autre partie.. Comme je la clanche assez, ( faut ben que ce soit un sport de vieux pour que je clanche ma soeur quelquepart!) ma soeur me demande comment lancer avec la technique... je lui montre: ''faut que tu te pitches pis que tu glisses comme ça...''

Elle s'élance... et scratchhhh elle s'acroche le bas (qui déchire évidement) dans une p'tite crakc sur le plancher. L'essai n'est pas concluant... donc elle s'élance une deuxième fois...

SCRATCHHH! '' Marie, je suis prise!!''
Maintenant c'est son pantalon qui a déchiré et qui est resté pris dans la craque en question!!
Elle a le pantalon déchiré de la cheville jusqu'en haut du genou!!

J'ai tellement ris ça a pas de sens. Voir qu'y'a des pépés de 75 ans qui jouent à ça toutes les semaines, ça prend ben ma soeur pour se déculotter là!

Finalement, la partie s'est finie sans que d'autres vêtements tombent! Sauf que je pense qu'on a joué avec un peu trop d'intensité car j'ai un immense bleu sur la cuisse et je crois bien que j'me suis fait un claquage du vaste interne!!

Les quilles sont vraiment un sport à redécouvrir!!

samedi, avril 15, 2006

Juste comme

Juste comme je me défoulais il y a quelques minutes à peine, tu es apparu.

Pas en vrai (ça serait trop beau) mais en virtuel. Comme d'habitude, comme toujours.

C'est assez particulier en effet... depuis que j'te connais, et ça fait déjà longtemps faut dire, tu es toujours apparu au moment où il fallait. Juste comme il fallait... sur la limite d'être trop tard. Quand ma vie m'emmerdait ou était bordelique, quand je me disais que ça pouvait vraiment pas aller plus mal,et que j'me disais que j'avais vraiment besoin d'air, tel un rayon de soleil dans un ciel noir comme l'orage, tu apparaissais. Comme ces dimanches au Acton BBQ où je n'en pouvais plus des études, de mon chum, et de ce resto de merde; juste avant que je mette le feu à la baraque ou que j'étrangle mon boss, le téléphonne sonnait invariablement et c'était toi qui commandait des doigts de poulet... et pas que c'était nécessairement une habitude... c'était juste un méchant timming.

Demandes à Éric : je lui disait '' Bordel, j'ai besoin de nouveau dans la vie, j'ai besoin d'un changement, d'un plus...'' et dring, dring... on regardait l'afficheur et on se tordait de rire...

Est-ce qu'au fond, ne suis-je pas un peu amoureuse depuis le tout début? Depuis le moment où au volant de ton super char rouge tu me suivais après l'école et où le vendredi tu venais manger au resto avec tes amis mais que tu étais trop gêné pour me parler? Depuis ce fameux soir de ta fête où il pleuvait à boire debout et que tu m'as reconduit chez moi, à pied, n'espérant rien d'autre que d'être là? Et les livraisons que j'ai fait chez toi parce que ma Boss me disait : va donc voir le p'tit Lalumière...

Je ne sais même pas si on a ce qu'on peut appeller une relation. Je ne sais même pas si un jour on ira plus loin ensemble, ni même si un jour on sera ensemble tout court.

Et ce soir, je n'ai peut-être pas vu ton nom sur l'afficheur graisseux du resto, mais tu es, une fois de plus, arrivé juste comme...

Ne pas provoquer de catastrophe

Ne pas précipiter les choses... c'est le mentrat que je me répète depuis ce matin, mais de façon plus souvenue depuis quelques heures. Décidément, je vais devenir folle.
Je sais pas, j'ai l'horrible impression que j'me fais avoir.

Je pourrais descendre là là, et il y a 99,9% des chances que je te trouve au Bistro, dans un état d'alcoolémie avancé. Le 0,1% des autres chances, c'est que ton état d'alcoolémie soit modéré... mais j'en doute. Ça serait facile. Je te retrouverais là, tu serais content de me voir (ou tu ferais semblant, que sais-je?) on passerait une bonne soirée, tu me reconduirais chez moi, me donnant un chaste baiser puis hop, à la semaine prochaine...

Mais je sais que si je descends, j'irais à contre sens avec la patience que j'essaie de m'inculquer. Je ne veux pas te tomber sur les nerfs, donc j'attends que l'invitation vienne de toi. Et plus j'attends, plus j'angoisse et plus j'ai l'impression de me faire niaiser.

Donc, comme je marine dans mon amertume depuis un peu plus de 24hres, si je descends là;
1- Je vais provoquer les choses,
2- Je risque de courrir à la catastrophe.

Parce que je me connais, si j'y vais, ce sera par obligation, par peur, par urgence, et tout ça n'a rien de bon ou d'agréable. Alors je risque de ne pas être d'agréable compagnie, ce qui est TRÈS mauvais quand on veut plaire à quelqu'un...

Je parle par expérience, j'ai souvent agravé ou gâché les choses comme ça. Que voulez-vous, je suis à peine impulsive. Il faut que ce soit noir ou blanc, tout de suite, tout le temps. Ça me démange, c'est extrèmement désagréable et difficilement contrôlable. Mais comme cette fois j'ai décidé de ne pas tout gâcher, j'attends...

Et voilà la cassette qui repart dans ma tête, source même de ma contradiction (c'est merveilleux, s'astiner soi-même) :
Moi: Il a dit qu'il avait hâte de te voir, qu'il s'excusait... c'est surement parce qu'il sait que t'étudies qu'il t'appelle pas... ou encore qu'il est trop soul... ou encore qu'il y pense pas merde, té pas le centre de l'univers!
Moi encore: Oui mais, ça fait une semaine qu'on s'est pas vu... Oui mais, il m'a pas dit quand on se verrait... Oui mais, Oui mais, Oui mais!

Est-ce que je vais descendre? Est-ce que je vais tenir le coup jusqu'à ce que j'aie de ses nouvelles? Est-ce que je vais me fendre la tête sur un mur?

C'est ce que nous saurons dans le prochain épisode...

mardi, avril 11, 2006

Men are simple

Je m'excuse mais je crois qu'il manque définitivement un bout à cette affirmation. La voici revue et corrigée à ma façon:

'' Men are supposed to be simple ''

Je m'explique. Les hommes nous disent souvent des choses qui n'ont pas de sens, ou simplement que leurs actions et leurs paroles ne sont pas cohérentes... enfin du point de vue féminin. Pourtant, on me dit souvent qu'il ne faut pas s'inquiéter, que tout a explication logique à sa suite. Mais moi j'ai d'la misère à la voir, car en bonne fille que je suis, je m'imagine toujours le pire.

Voici quelques exemples :

Un gars qui quand te voit te dit qu'il pense et rêve à toi mais que tu vois seulement une fois par semaine pour une raison inconnue. Là moi je pense : ça y est, je ne l'intéresse plus, je pue, il a une autre fille en vue... etc. Bon finalement je finis par savoir que c'est juste une question de mal de dents mais bon je continue à paniquer pareil ... :D

Un gars qui t'embrasse quand tu le vois, et qui fait des projets avec toi pour les mois à venir, qui te présente à ses amis comme '' Marie'' et qu'il savent tous de qui il parle... mais non, ou enfin c'est pas sûr, mais té pas sa blonde... Ouin... Au fond, qu'est-ce que ça change ce fameux titre...

Un gars qui te répond à peine sur msn et qui t'appelle pas pour jaser... Au fond, depuis quand un gars c'est supposé être bavard?

Finalement, j'me suis peut-être trompée sur ce dicton!

dimanche, avril 09, 2006

Ta blonde... euh, ta blonde?

Au fait Pé, j'attends toujours que t'aille pisser avec Max pour que tu me tiennes au courant!

Inhibitions

Quand on fait un métier comme le mien, on devient peu à peu habitués d'entrer dans l'intimité des gens, tout en restant dans le domaine de la physio. Certaines questions, certains sujets, certains actes deviennent banals, tant on se rend compte que le corps humain, ben c'est juste un corps humain! Bien sûr, il y a certaines limites que l'on ne franchit jamais, déontologie et respect obligent.

Je me rends compte de cette nouvelle '' capacité'' assez courament au travail, alors je fais attention pour ne pas brusquer les patients, j'explique ce que je fais, etc. Mais dans ma vie privée, il m'arrive parfois d'avoir des ratés, et c'est comme ça que tout naturellement, en aidant Eve à faire sa lessive je tente de deviner ce qui est sale et ce qu'il l'est pas à l'odeur... Et elle me fait prendre compte du ridicule de la situation: '' Je peux pas croire que j'te laisse sniffer mon linge! ''

Mouwhahahahahaa!!

Bon j'avoue que pour les gens dédaingneux (?) ça peut sembler déguelasse. Mais moi, je suis habituée de cotoyer toutes sortes de gens, souvent de très très près, et avec tout ce que ça implique; donc ça me semblait tout à fait normal de sentir du linge pour savoir s'il est sale!! Mais j'avoue qu'avec du recul... ça manque peut-être un peu de classe!

jeudi, avril 06, 2006

Tranche de culture

Comme vous l'apprendez au fil des messages, j'adore les annecdotes historiques savoureuses, en particulier celles qui concernent, de près ou de loin, la physiothérapie. En voici donc une.

Le mot sexy veut en fait dire scoliose en vieux français, car il dérive de l'époque des grandes robes corset qui donnaient une silhouette en S à celle qui les portaient.

Ça va faire une belle jambe à mes patients qui paniquent à cause de leur dos quand je vais leur dire qu'ils sont sexy... :)

mercredi, avril 05, 2006

Poisson d'avril

Comme c'était prévu, je te rejoins, samedi soir, au bistro. Derrière la porte j'entends les derniers accords d'une chanson poche d'un chansonnier encore pire. J'entre sous les applaudissements, que je ne n'entends pas. Je te cherche en me faufillant entre les tables pleines de bouteilles de bière et de madames blondes au toupet crêpé.

Tu es au fond de la salle. Et tu m'as vu depuis longtemps.

J'arrive près de toi, et tu as un étrange sourire au visage:
Moi : Salut! C'est quoi la raison de ce sourire?
Toi : Je savais que c'était toi qui entrait, car ils applaudissaient...

Que voulez-vous répondre à cela?

La soirée se passe et tu me présentes à tes amis que je connais parfois et parfois pas. Mais tous, ils ont la même réaction, le même sourire : Ah! C'est ELLE Marie-Ève!

Moi: C'est drôle j'ai l'impression que ma réputation me précède.
Toi : Ben c'est sûr, je leur ai déjà tellement parlé de toi!

Encore une fois, je suis bouche bée.

La soirée se passe, et vient finalement l'heure de fermeture, plus tôt que d'habitude, à cause du changement d'heure. Gallant comme tout, tu me reconduis chez nous à pied (car tu as trop bu pour conduire!) et moi tout aussi gallante (parce que je n'ai pas bu) je te reconduis chez toi en auto! On passe deux heures à s'y geler les fesses dans ta cour à parler de tout et de rien. À un moment, il se fait tard, et en me souhaitant bonne nuit tu te penches pour m'embrasser sur la joue. Je me retourne, gourmande, pour finalement t'embrasser '' pour de vrai''. Enfin.

Ai-je besoin de vous dire que ton séjour dans ma voiture c'est prolongé?
Ai-je besoin de vous dire que depuis, j'ai un sourire niais qui me pend au visage?
Ai-je besoin de vous dire que je regarde ma porte à tout instant en souhaitant te voir?

Ça s'est passé le 1er avril, et ce n'est heureusement pas une blague.