Je voulais attendre encore avant d'écrire ce post. Mais la réalité me ratrappe comme un train qu'on a en pleine face alors je dois assumer. Ça semble négatif, mais c'est tout le contraire.
J'ai trouvé l'homme de ma vie. Il s'appelle Simon, et c'est mon Ex.
Je sais c'est pathétique. Je sais j'ai toujours dit qu'on ne se remets pas ensemble après un break. Que quand c'est fini c'est fini. Et plus spécifiquement à propos de lui j'ai dit plein de choses pour justifier notre rupture. Des défaults, des incompatibilités, des trucs qui m'exhaspéraient. Mais voilà. Depuis le 20 mai, il est de retour dans ma vie.
Il n'en était jamais vraiment sorti. On avait toujours gardé contact via la messagerie Internet. Et même là-dessus, souvent, il m'énervait. Ou était-ce moi qui m'énervait moi-même à me trouver des excuses pour le repousser? Toujours, durant ces 10 mois de pause qui me paraissaient la fin d'une histoire, il revenait vers moi, voulait me revoir, me disait des mots doux. Ceux qu'il connaît, ceux que je voulais entendre. Mais je repoussais tout cela d'un tour de main. Et je me cachais derrière des tours d'ivoires de devoirs et d'examens pour ne pas le revoir. Car je me doutais bien que si je le revoyais mes défences seraient vaines...
Et puis un soir de mai, je suis allée le voir. Je ne sais pas si c'est l'effet de la chason que j'écoutais en boucle ce soir-là: ''Everybody hurts'' ou si c'était simplement le fait de me retrouver à Magog, notre Magog, qui me rendait nostalgique. Toujours est-il qu'en tournant dans le stationnement de son travail, comme je l'avais fait mille fois dans le passé, j'était sure de moi, sure que tout était bien fini et que je pouvais enfin le voir comme une amie.
J'avais tort.
Dès que j'eus poussé la porte et qu'il ait levé les yeux vers moi j'ai su. Su que je ne pourrais plus jamais le quitter. Su que j'avais tort. Tellement tort. Que je le veuille ou non c'était lui, LE bon, l'Homme de ma vie. C'est là que j'ai compris que malgré tout nos désirs superficiels de petite fille, l'Homme de notre vie on ne le choisit pas: il s'impose. Et c'était lui.
Je l'ai fait languir quelques temps avant de lui redonner mon coeur, même si je savais profondément que je n'avais aucun doute. Par principe ou par fifillisme. Peu importe. Et depuis, toute les semaines, je me noie dans ces yeux et je me régale de ses caresses, sous le ciel étoilé de notre Magog.
samedi, juillet 01, 2006
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2 commentaires:
amen
(l'ex en quetion)
Et puis ce Simon, est-il toujours en vie avec vous?
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