dimanche, septembre 10, 2006

Stories of a nice Sunday

Se lever tôt le week-end, c'est poche. Se lever tôt le week-end pour manger des toasts au cretons avec les filles c'est bien. En sortant de chez Chou le soleil m'a ramassé de plein fouet. Une journée de Marie comme dirait ma mère: Un ciel bleu azur, un soleil chaud, un vent frais... l'automne qui pointe son nez mais pas tout à fait...

9hres, au resto, autour d'un café bon marché...

MECL: Surtout que au-dessus de ma chambre c'est la cuisine... et comme c'est une vieille maison , ça craque alors quand elle sert le déjeuner...
Isa: T'as droit au déjeuner?
MECL: Non.

Un peu plus tard...

MECL: En plus la madame d'en haut elle veut que je fasse sa comptabilité... ça fait genre deux trois fois qu'elle m'en parle pis que j'évite de répondre...
Isa: Fais-le en échange des déjeuners!

***
Après m'être gouluement remplie la panse de bon gras de déjeuner, je vais réveiller Chou à l'appart où tout le monde dort encore... il est 11hres! On jase au lit jusqu'à presque 13hres, de tout et de rien.
Moi: Une chose que tu voudrais faire avant de mourir?
Chou: Genre du parachute, tu veux parler d'un truc comme ça?
Moi: Oui, quelquechose de spécial...
Chou: T'épouser.
***
L'après-midi s'écoule doucement. On peigne la girafe, tranquillement.
On met une tarte aux pommes au four.
Comment ça prend de temps à cuire une tarte?
Qu'est-ce qu'on fait pendant qu'elle cuit la tarte? (hum! hum!)
On mange de la tarte fumante avec de la crème glacée avant d'aller se promener près du lac.
Regarder les canards qui pataugent au milieu d'un reflet de lumière.
Lécher les grains de sel sur ses doigts entre deux patates frites du Mcdo.
Voir les minutes passer trop vite, et le moment du départ si vite arrivé.
Sentir encore tes mains sur mon corps, la chaleur de ta dernière caresse, comme si mes sens voulaient ramener une partie de toi dans mon sous-sol métropolitain.
***
Il m'est de plus en plus difficile de partir les dimanches soirs. La route est longue, et mon appart; vide. Je quitte magog en glissant entre les flans du mont Orford et je me demande quand est-ce que j'y reviendrai pour de bon. J'ai néanmoins passé une très belle fin de semaine. J'aime bien l'automne; la vie et la routine recommencent, les feuilles se colorent et on peut se coller sous les couvertures... Je n'ai qu'un seul regret : le changement de couleur de mes orteils qui m'annoncent que bientôt, il faudra ranger mes sandales.

4 commentaires:

Anonyme a dit...

Ils sont effectivement merveilleux ces dimanches matins lorsqu'on peut déjeuner entre amies.

Isa Rock On!! a dit...

Heille je passe pour quoi moi là-dedans ? ;)

Oui il va falloir remettre ça!

Peindre la girafe.. J'ai appris une nouvelle expression grâce à toi et Google. Ça sort d'où ?

Me a dit...

Mouwhahahah! Quelle question! D'un Belge bien sur!

Anonyme a dit...

Et c'est pas ''peindre la girafe'', c'est ''peigner la girafe''... pfff