J'ai promis de le laisser tranquille pendant 4 jours. Dans son monde de gars.
Ça fait 36hres que je ne lui ai pas parlé et je me ronge les ongles. Maudite fifille que je suis...
Je sais, ça devrait pas être si difficile. On passe des semaines entières, parfois plus, sans se voir. Mais le fait que je ne peux pas l'appeller, lui écrire, ou le voir; fait que je m'ennuie encore plus. C'est toujours plus tentant de faire quelquechose quand c'est interdit...
Bon, faut dire qu'être toute seule dans mon appart à travailler seulement 5 hres par jour ça aide pas ben ben...
Mais je lui ai dit que je l'achallerais pas durant ces quatre jours, que ce serait à lui de revenir à moi quand ça serait fini; j'ai un orgeuil quand même! Mais ça me démange en maudit... Noël et ces 4-5 jours passés relativement ensemble ont cassé mon beat. Pis comme je sais pas trop à quoi m'en tenir pour le jour de l'an ça me mets sur les nerfs. Brrr....
En même temps, tant qu'à vedger chez lui, aussi bien être confo chez moi.... Faire mon ménage, lire un roman, préparer la session à venir... j'ai mille choses à faire.... Je suis pas déprimée, loin de là, et je ne me morfons pas non plus sans lui.... c'est juste que de savoir qu'il est à 1000 lieux de penser à moi; ça me fait penser à lui encore plus...
Je sais; je suis pathétique!
jeudi, décembre 27, 2007
En campagne...
Ma mère est surement la dernière personne de moins de 75 ans qui commande encore ses cadeaux de Noël via le catalogue Sears - version papier...
vendredi, décembre 14, 2007
Un thème réccurent
Définitivement, le mois de décembre fût le mois des organes génitaux.
D'abord, le cours de rééducation périnéale, où j'ai connu mes collègues de classe un peu plus que nécessaire. Le vagin n'a maintenant plus de secrets pour moi...
Ensuite, une soirée au 281. C'est-tu moi où y'a des gars qui ont des rallonges? J'espère que oui, parce que si ce sont des vraies, ça fait peur...
Bref, je me demande ce que me réserve janvier!
D'abord, le cours de rééducation périnéale, où j'ai connu mes collègues de classe un peu plus que nécessaire. Le vagin n'a maintenant plus de secrets pour moi...
Ensuite, une soirée au 281. C'est-tu moi où y'a des gars qui ont des rallonges? J'espère que oui, parce que si ce sont des vraies, ça fait peur...
Bref, je me demande ce que me réserve janvier!
jeudi, décembre 06, 2007
N'importe quoi!
Ces temps-ci, c'est mon expression préférée. Je ne sais pas d'où je la sors mais je l'utilise à toutes les sauces... Mais depuis quelques temps, ma vie semble devenir n'importe quoi pour vrai.
Ça commence avec l'école, où mon légendaire don pour la performance aux examens ne fait plus des siennes. Vous savez le pourcentage de réponses ''pas sûre''? Et bien moi je les avais.... Soit mes guess étaient plus fondés que je ne le croyais, soit j'avais de la chance... Dans tous les cas cette tendance s'éfiloche...
Y'a ensuite mes amitiés, qui ne sont plus faciles-faciles. Celle que je considérais comme ma meilleure amie y'a pas si longtemps m'a montré des facettes d'elle-même que je ne croyais pas possible... moi qui la défend envers et contre tous depuis si longtemps... j'avais tort, à bien des points de vue.
Y'a pas si longtemps, j'ai connu mes parents sous un jour que j'aurais préféré ne pas connaître. Et maintenant que tout est ''réglé'' je dois faire comme si de rien était. Mais je SAIS, alors c'est très difficile...
Finalement, y'a Chouchou. Depuis quelques mois la routine s'installe dans sa vie. Et je sais (par expérience) que quand ça arrive il dégringole. Il devient bouette, il devient grognon, il devient triste... que sais-je? Il n'en parle pas mais il n'est plus le même. Je lui pose des questions? Je l'énerve. Alors je me tais... jusqu'à la prochaine fois. Et j'ai peur qu'une fois vienne où l'on se dira des bêtisses, où on ira trop loin... comme la dernière fois.
En plus, je l'aime tellement que j'en vois plus clair. Je PEUX imaginer ma vie sans lui, mais ô combien moins rayonnante elle est!
Et je ne le connais pas. Depuis quelques temps il me déballe des histoires...! J'avais déjà un doute que je ne connaissais pas vraiment le fond de sa pensée sur plusieurs sujets mais de là! Tant de choses que je ne sais pas, que je ne connais pas de lui. Suis-je toute seule dans ce couple? Est-ce le fruit de mon imagination que cette romance? J'ai peur de tout contrôler, de tout décider... mais comment faire s'il ne me donne pas son avis? Ce qu'il attend de moi, de nous, je n'en sais rien et je gage qu'il ne le sais pas lui-même! Quand il n'est pas là (pour ne pas dire souvent) je pense que je suis folle, qu'en réalité j'ai un chum imaginaire et que mes amis ne veulent pas me le dire pour ne pas me faire de peine. Et quand je suis avec lui, tout beigne.... jusqu'à ce qu'il se taise, se déporte dans un monde auquel je n'ai pas accès. Je ne lui en veut pas... il n'a rien fait ''de mal'', il est juste si différent, si distant. Je suis habituée à son côté lunatique... mais froid, non. J'ai l'impression d'avoir été bernée, d'aimer un inconnu.... est-ce que quelqu'un a vu mon chum s'il-vous-plait? Dites-lui que j'aimerais qu'il revienne... tellement...
J'aurais envie qu'il me prenne dans ses bras, qu'il me dise que c'est fini.... J'aurais envie qu'il retrouve le goût de me faire rire... J'aimerais qu'il veule autant que moi faire partie de notre couple... Et surtout, j'aimerais qu'il soit heureux....
Dois-je simplement arrêter de me poser des questions? Faire comme si de rien était? Continuer ma vie sans m'en soucier? L'inclure dans mes projets au risque d'être déçue? Je suis tellement perdue...
J'ai l'impression de faire un cauchemard... je me pince et je ne me réveille pourtant pas.
Ça commence avec l'école, où mon légendaire don pour la performance aux examens ne fait plus des siennes. Vous savez le pourcentage de réponses ''pas sûre''? Et bien moi je les avais.... Soit mes guess étaient plus fondés que je ne le croyais, soit j'avais de la chance... Dans tous les cas cette tendance s'éfiloche...
Y'a ensuite mes amitiés, qui ne sont plus faciles-faciles. Celle que je considérais comme ma meilleure amie y'a pas si longtemps m'a montré des facettes d'elle-même que je ne croyais pas possible... moi qui la défend envers et contre tous depuis si longtemps... j'avais tort, à bien des points de vue.
Y'a pas si longtemps, j'ai connu mes parents sous un jour que j'aurais préféré ne pas connaître. Et maintenant que tout est ''réglé'' je dois faire comme si de rien était. Mais je SAIS, alors c'est très difficile...
Finalement, y'a Chouchou. Depuis quelques mois la routine s'installe dans sa vie. Et je sais (par expérience) que quand ça arrive il dégringole. Il devient bouette, il devient grognon, il devient triste... que sais-je? Il n'en parle pas mais il n'est plus le même. Je lui pose des questions? Je l'énerve. Alors je me tais... jusqu'à la prochaine fois. Et j'ai peur qu'une fois vienne où l'on se dira des bêtisses, où on ira trop loin... comme la dernière fois.
En plus, je l'aime tellement que j'en vois plus clair. Je PEUX imaginer ma vie sans lui, mais ô combien moins rayonnante elle est!
Et je ne le connais pas. Depuis quelques temps il me déballe des histoires...! J'avais déjà un doute que je ne connaissais pas vraiment le fond de sa pensée sur plusieurs sujets mais de là! Tant de choses que je ne sais pas, que je ne connais pas de lui. Suis-je toute seule dans ce couple? Est-ce le fruit de mon imagination que cette romance? J'ai peur de tout contrôler, de tout décider... mais comment faire s'il ne me donne pas son avis? Ce qu'il attend de moi, de nous, je n'en sais rien et je gage qu'il ne le sais pas lui-même! Quand il n'est pas là (pour ne pas dire souvent) je pense que je suis folle, qu'en réalité j'ai un chum imaginaire et que mes amis ne veulent pas me le dire pour ne pas me faire de peine. Et quand je suis avec lui, tout beigne.... jusqu'à ce qu'il se taise, se déporte dans un monde auquel je n'ai pas accès. Je ne lui en veut pas... il n'a rien fait ''de mal'', il est juste si différent, si distant. Je suis habituée à son côté lunatique... mais froid, non. J'ai l'impression d'avoir été bernée, d'aimer un inconnu.... est-ce que quelqu'un a vu mon chum s'il-vous-plait? Dites-lui que j'aimerais qu'il revienne... tellement...
J'aurais envie qu'il me prenne dans ses bras, qu'il me dise que c'est fini.... J'aurais envie qu'il retrouve le goût de me faire rire... J'aimerais qu'il veule autant que moi faire partie de notre couple... Et surtout, j'aimerais qu'il soit heureux....
Dois-je simplement arrêter de me poser des questions? Faire comme si de rien était? Continuer ma vie sans m'en soucier? L'inclure dans mes projets au risque d'être déçue? Je suis tellement perdue...
J'ai l'impression de faire un cauchemard... je me pince et je ne me réveille pourtant pas.
vendredi, septembre 28, 2007
Citations de la semaine
C'est d'abord Isa qui est en forme à 7h45 le matin et qui lance, sur un ton jovial (hum!hum!) à propos des Mmes qui habillent leurs petits chiens avec des froufrous roses :
'' C*liss, c'est pas des bébés! Faites-vous féconder pis laissez donc votre chien tranquille!''
Et la palme revient à l'infirmier assistant en salle d'op; au tour de taille prohéminent et à l'orientation sexuelle douteuse, en me disant que je ne dois pas m'approcher à plus de deux pieds du champ opératoire :
''C'est le rôle de l'infirmier de s'occuper de ça. Moi, je suis la police de l'asepsie.''
'' C*liss, c'est pas des bébés! Faites-vous féconder pis laissez donc votre chien tranquille!''
Et la palme revient à l'infirmier assistant en salle d'op; au tour de taille prohéminent et à l'orientation sexuelle douteuse, en me disant que je ne dois pas m'approcher à plus de deux pieds du champ opératoire :
''C'est le rôle de l'infirmier de s'occuper de ça. Moi, je suis la police de l'asepsie.''
mardi, juillet 03, 2007
Téléjournal
Je n'écoute jamais les nouvelles. D'abord car je suis rarement à la maison quand c'est l'heure, mais aussi car les annonceurs me tombent un peu sur les nerfs avec leurs présentations pompeuses.
J'ai eu un bon exemple de cela à l'ouverture du téléjournal de TQS de 17h...
'' Mesdames et messieurs, voici votre 5 à 7 d'informations. ''
Hum.... Vite! Mon cocktail!
J'ai eu un bon exemple de cela à l'ouverture du téléjournal de TQS de 17h...
'' Mesdames et messieurs, voici votre 5 à 7 d'informations. ''
Hum.... Vite! Mon cocktail!
mardi, juin 26, 2007
mardi, juin 05, 2007
Rats de laboratoire - partie 1
Je dois passer trois jours au labo pour une étude clinique. Oui, je suis le sujet.
Nous sommes 8 filles, nous dormons dans un dortoir, dans des lits supperposés avec des draps qui sentent l'hôpital. Un vrai camp de vacances... sans activités! Ah... non, c'est faux. On dort, on mange et on se fait prendre du sang. Aux demi-heures. Un cauchemard.
Au début, ça semblait bien. Des vacances même! Du temps pour dormir, de la bouffe gratuite et un gros magot. Un petit médicament à prendre (rien de bien risqué; une pilule contraceptive qui existe déjà), deux petits séjours en clinique, presque pas de visites de retour, et un gros, gros chèque à la solde. Quand les restrictions ce sont ajoutées c'était déjà moins drôle : pas de caféine, pas de médicaments, pas de pamplemousse, et ce pour la durée de l'étude (4 mois!). Essayez-donc d'arrêter le café quand vous faites des journées de travail de 12hres?! Puis sont venues les prises de sang aux demi-heures, les bleus et la douleur... On se dit qu'on est toff, qu'il ne faut pas lâcher...
Et ça paye... bien....fake.... je serre les dents et je pense à mon chèque.
Je sors demain.
Vivement demain.
Nous sommes 8 filles, nous dormons dans un dortoir, dans des lits supperposés avec des draps qui sentent l'hôpital. Un vrai camp de vacances... sans activités! Ah... non, c'est faux. On dort, on mange et on se fait prendre du sang. Aux demi-heures. Un cauchemard.
Au début, ça semblait bien. Des vacances même! Du temps pour dormir, de la bouffe gratuite et un gros magot. Un petit médicament à prendre (rien de bien risqué; une pilule contraceptive qui existe déjà), deux petits séjours en clinique, presque pas de visites de retour, et un gros, gros chèque à la solde. Quand les restrictions ce sont ajoutées c'était déjà moins drôle : pas de caféine, pas de médicaments, pas de pamplemousse, et ce pour la durée de l'étude (4 mois!). Essayez-donc d'arrêter le café quand vous faites des journées de travail de 12hres?! Puis sont venues les prises de sang aux demi-heures, les bleus et la douleur... On se dit qu'on est toff, qu'il ne faut pas lâcher...
Et ça paye... bien....fake.... je serre les dents et je pense à mon chèque.
Je sors demain.
Vivement demain.
mercredi, avril 04, 2007
Le bonheur, c'est ...
Avoir un lunch sur le bras du boss; sans même qu'il le sache.
Que ce soit plus ou moins bon importe peu, tout est dans le principe.
Que ce soit plus ou moins bon importe peu, tout est dans le principe.
vendredi, mars 30, 2007
Tonight, is the night
Un appart de gars, c'est un appart de gars : ça pue, il y a une montagne de caisses de bières vides quelquepart pas loin de la cuisine et souvent y'a du poil dans le bain.
Quand ces mêmes colocataires (3) sont Geeks, mais VRAIMENT, il y a en plus des miettes de pizza partout sur le comptoir, les portes des trois chambres sont fermés et on les entend en background se parler au micro (!) en jouant à WOW. Palpitant.
Faut aussi savoir que parmis ces jeunes hommes, un d'entre-eux n'a mis son nez dehors qu'une seule fois cet hiver, et l'autre est tellement nerd, que son surnom msn est reconnu dans le patelin comme synonyme officiel de geek! C'est pas peu dire...
Ce geek en question est présentement en pleine effervesence, je ne sais pas si c'est le printemps ou son célibat récent... Bref, depuis 2 semaines, il nous harcele constament à coup de Voulez-vous un drink? ou encore du très original pour une gang de 3 personnes Party-on! , et finalement du classique On va au casino!
Étant une ancienne membre active des Jeannettes (eh oui, je suis toujours prête et je sais comment me maquiller en forêt) je fais souvent de bonnes actions. Par pur bonté, vendredi dernier, j'ai accepté de passer ma soirée aux arcades en compagnie de cette âme en peine. Mise en contexte : Moi et chou on arrive de travailler vers les 18hres et M. nous harcelle de : Qu'est-ce qu'on fait à soir? Donc, après discussion et enthousiasme disproportionnel des partis, on descend à Granby, pour jouer aux arcades, dont le célèbre Dance, dance revolution. (Là je dois admettre que j'étais plutôt contente!) Faut savoir que M. en a un, et il est plutôt habile. Après une heure et demie à observer M. se démener et suer toute l'eau de son corps pour performer à tous les jeux, et un gatorade bleu plus tard, on rentre à la maison. J'ai l'impression d'avoir 13 ans et un permis de conduire. Une soirée de rêve, quoi!
Bon, je sais que tout ça a l'air bien méchant, mais au fond je le trouve sympa M. Mais il me fait un peu pitié... il veut tellement. Il y a longtemps que moi et Chou avons passé notre trip Partyyyy! et quand je le vois arriver avec ses drinks trop forts je suis un peu incrédule... Je ne crois pas qu'on soit l'entourage qu'il lui faut s'il veut concrétiser son plan d'un été de partys... d'un autre côté je trouve ça bien qu'il s'intéresse au monde extérieur et délaisse son ordi...
Pitié, faites qu'il se trouve des amis.
Moi, je vais me laver la langue au savon...
Quand ces mêmes colocataires (3) sont Geeks, mais VRAIMENT, il y a en plus des miettes de pizza partout sur le comptoir, les portes des trois chambres sont fermés et on les entend en background se parler au micro (!) en jouant à WOW. Palpitant.
Faut aussi savoir que parmis ces jeunes hommes, un d'entre-eux n'a mis son nez dehors qu'une seule fois cet hiver, et l'autre est tellement nerd, que son surnom msn est reconnu dans le patelin comme synonyme officiel de geek! C'est pas peu dire...
Ce geek en question est présentement en pleine effervesence, je ne sais pas si c'est le printemps ou son célibat récent... Bref, depuis 2 semaines, il nous harcele constament à coup de Voulez-vous un drink? ou encore du très original pour une gang de 3 personnes Party-on! , et finalement du classique On va au casino!
Étant une ancienne membre active des Jeannettes (eh oui, je suis toujours prête et je sais comment me maquiller en forêt) je fais souvent de bonnes actions. Par pur bonté, vendredi dernier, j'ai accepté de passer ma soirée aux arcades en compagnie de cette âme en peine. Mise en contexte : Moi et chou on arrive de travailler vers les 18hres et M. nous harcelle de : Qu'est-ce qu'on fait à soir? Donc, après discussion et enthousiasme disproportionnel des partis, on descend à Granby, pour jouer aux arcades, dont le célèbre Dance, dance revolution. (Là je dois admettre que j'étais plutôt contente!) Faut savoir que M. en a un, et il est plutôt habile. Après une heure et demie à observer M. se démener et suer toute l'eau de son corps pour performer à tous les jeux, et un gatorade bleu plus tard, on rentre à la maison. J'ai l'impression d'avoir 13 ans et un permis de conduire. Une soirée de rêve, quoi!
Bon, je sais que tout ça a l'air bien méchant, mais au fond je le trouve sympa M. Mais il me fait un peu pitié... il veut tellement. Il y a longtemps que moi et Chou avons passé notre trip Partyyyy! et quand je le vois arriver avec ses drinks trop forts je suis un peu incrédule... Je ne crois pas qu'on soit l'entourage qu'il lui faut s'il veut concrétiser son plan d'un été de partys... d'un autre côté je trouve ça bien qu'il s'intéresse au monde extérieur et délaisse son ordi...
Pitié, faites qu'il se trouve des amis.
Moi, je vais me laver la langue au savon...
vendredi, mars 02, 2007
ZLEA
Aujourd'hui, sur la porte des toilettes de mon super-pavillon, un vieux collant usé m'a rappellé de bons souvenirs de ma première année de Cégep. On pouvait y lire :
Manifestion pour la ZLEA. Apportez vos tam-tams, bricolages, costumes, etc.
Sacré hippies! J'ai besoin de commenter?
Manifestion pour la ZLEA. Apportez vos tam-tams, bricolages, costumes, etc.
Sacré hippies! J'ai besoin de commenter?
Chez Jean Coutu, on trouve de tout...
Hier, j'avais un examen de neuro. Je devais me rendre au Pavillon Jean-Coutu (pavillon de la facutlé de pharmacie) pour 9hres. Mais, l'Université de Montréal étant ce qu'elle est, je me suis ramassée quelquepart entre deux pavillons, à chercher sur la carte inclue dans l'agenda (totalement inutile en passant!) comment me rendre au dit-pavillon. J'entends derrière moi:
- Tu cherches quel pavillon? me dit un Geek visiblement trop serviable.
- Euh.. Jean-Coutu... J'ai un orgeuil, mais je suis vraiment mal prise.
- Tu vois c'est en arrière par là... Mais si té prête à faire un détour, je vais marcher avec toi et te montrer le chemin.
Je sais, je suis méfiante, mais il est vraiment trop gentil, c'est pas normal...
- Tu as un examen ce matin?
Là j'avoue, je suis surprise...
- Coudonc, ça paraît-tu dans ma face?
- Non, non, c'est juste que de chercher un pavillon pour un cours... enfin!
Je sais pas dans quoi t'étudies, mais moi, je vais à mes cours...
- Bah tu sais c'est juste que j'y suis jamais allée, à ce pavillon...
On continue à marcher et j'ai drôlement hâte d'arriver à ce foutu pavillon. Mais voilà qu'il continue la conversation...
- Dans quel programme t'étudie? Sciences infirmières?
Pourquoi tout le monde me prend pour une garde-malade? Je vois déjà dans ses yeux la perspective du tit-suit blanc...
- Non! en physio.
- Ah! *Soupir de déception* Alors tu vois, tu tournes à gauche c'est juste là...
Oh my god! Je me fesais cruiser par un geek qui me pensait infirmière! Ça va être une drôle de journée...
***
J'arrive, donc, au fameux pavillon. Avis à tous ceux (les hippies) qui chialent contre les commandites en milieu scolaire; c'est à cause de vous que notre pavillon (commendité par rien hormis l'U de M) pue, offre une cafétéria trop petite et des locaux de classe sales avec des chaises oranges en plastique! Car, au pav. Jean-Coutu, commendité par nul autre que, vous l'aurez deviné, les pharmacies Jean-Coutu, les futurs pharmaciens ont droit à de grandes fenêtres, une cafétéria immense avec une aire de repos où il y a des fauteuils moelleux et propres, des salles de cours avec des chaises rembourées et où il ne fait pas froid, des casiers pour ranger leurs effets personnels, des salles de bains spacieuses qui ne puent pas et j'en passe. Il y a même un genre de local SLA, en mieux, avec 6 micro-ondes et de grandes fenêtres! (Je dois admettre par contre, qu'il n'ont pas de super-nintendo...)
Donc, tout ce que nous on a pas, à l'école de réadaptation. Et c'est grosso-modo le seul pavillon du genre à l'université. Est-ce que c'est normal? Je paye le même tarif pour mes cours il me semble... je devrais m'attendre à un environnement, un service similaire...
Qui veut nous commanditer?
- Tu cherches quel pavillon? me dit un Geek visiblement trop serviable.
- Euh.. Jean-Coutu... J'ai un orgeuil, mais je suis vraiment mal prise.
- Tu vois c'est en arrière par là... Mais si té prête à faire un détour, je vais marcher avec toi et te montrer le chemin.
Je sais, je suis méfiante, mais il est vraiment trop gentil, c'est pas normal...
- Tu as un examen ce matin?
Là j'avoue, je suis surprise...
- Coudonc, ça paraît-tu dans ma face?
- Non, non, c'est juste que de chercher un pavillon pour un cours... enfin!
Je sais pas dans quoi t'étudies, mais moi, je vais à mes cours...
- Bah tu sais c'est juste que j'y suis jamais allée, à ce pavillon...
On continue à marcher et j'ai drôlement hâte d'arriver à ce foutu pavillon. Mais voilà qu'il continue la conversation...
- Dans quel programme t'étudie? Sciences infirmières?
Pourquoi tout le monde me prend pour une garde-malade? Je vois déjà dans ses yeux la perspective du tit-suit blanc...
- Non! en physio.
- Ah! *Soupir de déception* Alors tu vois, tu tournes à gauche c'est juste là...
Oh my god! Je me fesais cruiser par un geek qui me pensait infirmière! Ça va être une drôle de journée...
***
J'arrive, donc, au fameux pavillon. Avis à tous ceux (les hippies) qui chialent contre les commandites en milieu scolaire; c'est à cause de vous que notre pavillon (commendité par rien hormis l'U de M) pue, offre une cafétéria trop petite et des locaux de classe sales avec des chaises oranges en plastique! Car, au pav. Jean-Coutu, commendité par nul autre que, vous l'aurez deviné, les pharmacies Jean-Coutu, les futurs pharmaciens ont droit à de grandes fenêtres, une cafétéria immense avec une aire de repos où il y a des fauteuils moelleux et propres, des salles de cours avec des chaises rembourées et où il ne fait pas froid, des casiers pour ranger leurs effets personnels, des salles de bains spacieuses qui ne puent pas et j'en passe. Il y a même un genre de local SLA, en mieux, avec 6 micro-ondes et de grandes fenêtres! (Je dois admettre par contre, qu'il n'ont pas de super-nintendo...)
Donc, tout ce que nous on a pas, à l'école de réadaptation. Et c'est grosso-modo le seul pavillon du genre à l'université. Est-ce que c'est normal? Je paye le même tarif pour mes cours il me semble... je devrais m'attendre à un environnement, un service similaire...
Qui veut nous commanditer?
vendredi, février 23, 2007
Je hais
- Les statistiques
- Les travaux d'école qui demandent beaucoup trop de temps et qui finalement ne sont que de la bullshit (Mes SLAiens préférés vont se reconnaître.)
- Avoir quelqu'un qui s'incruste dans notre équipe, fout rien et ne comprend pas le français ni l'anglais (alors que le travail est une production orale-écrite!)
- Le cours PHT-2318 ou ''Comment nous dégoûter pour de bon des termes corpus de connaissances, pratique factuelle et données probantes?''
Pourtant, cela fait partie de la pratique physiothérapeutique de tous les jours, et est à la base même de notre formation et de notre ordre professionnel. Je suis toujours avide de nouvelles connaissances et d'offrir le meilleur traitement possible au patient. Mais merde, le présenter de la sorte, c'est s'arranger pour engendrer une cohorte de charlatants...
- Les travaux d'école qui demandent beaucoup trop de temps et qui finalement ne sont que de la bullshit (Mes SLAiens préférés vont se reconnaître.)
- Avoir quelqu'un qui s'incruste dans notre équipe, fout rien et ne comprend pas le français ni l'anglais (alors que le travail est une production orale-écrite!)
- Le cours PHT-2318 ou ''Comment nous dégoûter pour de bon des termes corpus de connaissances, pratique factuelle et données probantes?''
Pourtant, cela fait partie de la pratique physiothérapeutique de tous les jours, et est à la base même de notre formation et de notre ordre professionnel. Je suis toujours avide de nouvelles connaissances et d'offrir le meilleur traitement possible au patient. Mais merde, le présenter de la sorte, c'est s'arranger pour engendrer une cohorte de charlatants...
mercredi, février 14, 2007
Coquet, Coquette
Pour une raison inconnue, certaines personnes de la classe ont décrété 15 février journée des gens coquets-coquettes.
Je discute avec Nic, qui semble prendre cette journée très au sérieux ...
N: Mais tu sais pour jeudi, j'ai regardé dans le dictionnaire la définition pour coquet et ça a rapport avec bien paraître pour séduire...
Selon le dictionnaire Larousse 2000, Coquet: Bien mis, élégant, qui cherche à plaire.
Moi : (Perplexe... il a vraiment cherché dans le dictionnaire?) euh oui...
N: (limite scandalisé) Mais alors qu'est-ce que ça a de différent avec la façon dont on s'habille tout les jours?
Moi: Mais c'est parce que toi tu est toujours coquet...
Décidément, sans vouloir émettre de jugement, plusieurs (trop) de Nicos sont métrosexuels...
***
'' How to scrap a St-Valentin? ''
1. Avoir un examen de pharmacologie qui vaut 50% de la session.
2. Perdre 5 heures au travail pour en être payé 3.
3. Tempête de neige qui empêche ton chum de te faire un souper de reine, chez toi, à ton retour du travail.
4. Raison quelquonque et inconnue qui fait que tu ne parles même pas au dit-chum de toute la soirée!
Je discute avec Nic, qui semble prendre cette journée très au sérieux ...
N: Mais tu sais pour jeudi, j'ai regardé dans le dictionnaire la définition pour coquet et ça a rapport avec bien paraître pour séduire...
Selon le dictionnaire Larousse 2000, Coquet: Bien mis, élégant, qui cherche à plaire.
Moi : (Perplexe... il a vraiment cherché dans le dictionnaire?) euh oui...
N: (limite scandalisé) Mais alors qu'est-ce que ça a de différent avec la façon dont on s'habille tout les jours?
Moi: Mais c'est parce que toi tu est toujours coquet...
Décidément, sans vouloir émettre de jugement, plusieurs (trop) de Nicos sont métrosexuels...
***
'' How to scrap a St-Valentin? ''
1. Avoir un examen de pharmacologie qui vaut 50% de la session.
2. Perdre 5 heures au travail pour en être payé 3.
3. Tempête de neige qui empêche ton chum de te faire un souper de reine, chez toi, à ton retour du travail.
4. Raison quelquonque et inconnue qui fait que tu ne parles même pas au dit-chum de toute la soirée!
mercredi, février 07, 2007
Annecdote physiothérapeutique # 3
Entendu aujourd'hui dans un cours, concernant les risques à propos de l'artère vertébrale:
Au fond, c'est pas plus dangeureux d'aller chez le physio que chez la coiffeuse.
Au fond, c'est pas plus dangeureux d'aller chez le physio que chez la coiffeuse.
lundi, février 05, 2007
Vilain venim
Oups! Je ne suis mise un pied dans la bouche...
Vendredi soir, je bosse tranquillement quand je remarque que mon horaire pour la semaine prochaine est franchement dégluingué. Je vais voir C., la vieille secrétaire du vendredi soir, qui est bien gentille mais un peu trop proche de sa retraite à mon goût (dans le sens que sa tête y est déjà, mais pas elle!) Faut savoir qu'à MA clinique, ce n'est pas comme à LA clinique, et que là c'est un peu moi le boss... enfin, sans vouloir faire de powertrip c'est un peu moi qui donne d'la job aux secrétaires.
Je demande donc gentimment à C. de changer mes patients car jeudi je rentre seulement pour 2hres et ça m'écoeure, alors je voudrais transférer les patients de vendredi; jeudi, comme ça j'aurai congé vendredi. Je commence à lui dire qui mettre où quand elle m'interromp pour me débiter une liste d'excuses bidons du genre : ah ouin mais on a plein de nouveaux patients la semaine prochaine... bla, bla,bla. En vrai, elle voulait juste trouver un moyen de me dire 1. J'ai trop de choses à faire ce soir pis j'ai pas le goût de faire ça en plus 2. Si tu finis plus tôt vendredi, moi aussi je finis plus tôt pis je veux pas me faire couper des heures à cause de toi!
Bref, après avoir décodé ses arguments subtils comme un éléphant dans un champ de fleurs, je lui propose d'appeller moi-même les patients pour leur signaler le changement d'horaire... Et la voilà repartie dans son discours. Bon. Je m'arrangerai lundi avec L. la BONNE secrétaire. En attendant, je ne peux pas planifier mon vendredi et ça me purge.
Aujourd'hui, n'ayant pas eu assez du week-end pour me défacher, j'arrive au bureau, m'écrase à l'ordi avec L. et je lui dit :
- As-tu vu mon horaire? En tout cas, je sais pas si c'est parce que C. ça lui tentait pas de travailler vendredi, mais ça l'air qui faut faire les changements aujourd'hui!
L. me fait des gros yeux par dessus ses lunettes. Et des gros yeux d'Italienne, ça fait peur.
Merde! C. est juste derrière. Pour une fois j'espère que son âge avancé n'est pas faussé et qu'elle est un peu dure de la feuille... mais j'en doute. Glup! Et là voilà tu pas qui vient me saluer! Bon ben ça l'air que je suis pas la seule hipocrite!
Habituellement, je n'ai pas peur de dire les choses en face, sauf pour les personnes bornées. Et vu son manque de collaboration vendredi je me suis passée de commentaire... Enfin, je crois qu'elle a compris la leçon,.. et moi aussi!
Eh que je suis méchante!
Vendredi soir, je bosse tranquillement quand je remarque que mon horaire pour la semaine prochaine est franchement dégluingué. Je vais voir C., la vieille secrétaire du vendredi soir, qui est bien gentille mais un peu trop proche de sa retraite à mon goût (dans le sens que sa tête y est déjà, mais pas elle!) Faut savoir qu'à MA clinique, ce n'est pas comme à LA clinique, et que là c'est un peu moi le boss... enfin, sans vouloir faire de powertrip c'est un peu moi qui donne d'la job aux secrétaires.
Je demande donc gentimment à C. de changer mes patients car jeudi je rentre seulement pour 2hres et ça m'écoeure, alors je voudrais transférer les patients de vendredi; jeudi, comme ça j'aurai congé vendredi. Je commence à lui dire qui mettre où quand elle m'interromp pour me débiter une liste d'excuses bidons du genre : ah ouin mais on a plein de nouveaux patients la semaine prochaine... bla, bla,bla. En vrai, elle voulait juste trouver un moyen de me dire 1. J'ai trop de choses à faire ce soir pis j'ai pas le goût de faire ça en plus 2. Si tu finis plus tôt vendredi, moi aussi je finis plus tôt pis je veux pas me faire couper des heures à cause de toi!
Bref, après avoir décodé ses arguments subtils comme un éléphant dans un champ de fleurs, je lui propose d'appeller moi-même les patients pour leur signaler le changement d'horaire... Et la voilà repartie dans son discours. Bon. Je m'arrangerai lundi avec L. la BONNE secrétaire. En attendant, je ne peux pas planifier mon vendredi et ça me purge.
Aujourd'hui, n'ayant pas eu assez du week-end pour me défacher, j'arrive au bureau, m'écrase à l'ordi avec L. et je lui dit :
- As-tu vu mon horaire? En tout cas, je sais pas si c'est parce que C. ça lui tentait pas de travailler vendredi, mais ça l'air qui faut faire les changements aujourd'hui!
L. me fait des gros yeux par dessus ses lunettes. Et des gros yeux d'Italienne, ça fait peur.
Merde! C. est juste derrière. Pour une fois j'espère que son âge avancé n'est pas faussé et qu'elle est un peu dure de la feuille... mais j'en doute. Glup! Et là voilà tu pas qui vient me saluer! Bon ben ça l'air que je suis pas la seule hipocrite!
Habituellement, je n'ai pas peur de dire les choses en face, sauf pour les personnes bornées. Et vu son manque de collaboration vendredi je me suis passée de commentaire... Enfin, je crois qu'elle a compris la leçon,.. et moi aussi!
Eh que je suis méchante!
dimanche, février 04, 2007
Profitabilité
C'est samedi, je joue à la secrétaire avec Isa. Assise à l'ordi avec Dr. T, il se permet de me blaster un peu:
Me : Ah oui pis aussi j'aimerais ça faire mon cours d'acupuncture...
Dr : Ok! Donc, ça te fera quoi... 8 ans de Cégep?
Me : Un peu ébranlée puisque je n'avais jamais vraiment fait le calcul... Euh je préfère ne pas voir les choses sous cet angle!
Dr: En tout cas (s'adressant à Isa et moi) j'vous dit qu'il vous a peut-être pas servi à vous ce programme SLA-là... Mais nous autres y va nous avoir servi en masse! Ah! Ha! Ah!
Ouin... perspicace le Doc!
Me : Ah oui pis aussi j'aimerais ça faire mon cours d'acupuncture...
Dr : Ok! Donc, ça te fera quoi... 8 ans de Cégep?
Me : Un peu ébranlée puisque je n'avais jamais vraiment fait le calcul... Euh je préfère ne pas voir les choses sous cet angle!
Dr: En tout cas (s'adressant à Isa et moi) j'vous dit qu'il vous a peut-être pas servi à vous ce programme SLA-là... Mais nous autres y va nous avoir servi en masse! Ah! Ha! Ah!
Ouin... perspicace le Doc!
samedi, janvier 27, 2007
Parfum de fraîcheur - Bounce
J'arrive chez Chou, vendredi 1h35 du matin. Avant de se mettre au lit, il m'annonce fièrement qu'il a lavé ses draps avant que j'arrive. Je m'exclame d'un WOW discret... Remarquez, j'apprécie beaucoup cette attention...
Je me glisse sous les draps... Ça crépite de statique et les poils sur mes bras s'élèvent comme un toupet des années 80... mais je ne dis rien.
Chou se met au lit. Étant beaucoup plus poilu que moi, il ne faut qu'une jambe et demie et quelques étincelles bleues pour le faire sauter à 3 pieds du lit. Il s'essaye une deuxième fois, sans succès puis abandonne. Il me regarde, debout à côté du lit, probablement en train de se demander s'il va dormir sur le divan...
Moi: Je supose que t'as pas mis de bounce?
Lui: Ben non là j'ai mis du savon fake ça sent bon....
Moi: Tsé le bounce ça sert pas juste à sentir bon, ça enlève la statique.
Lui: Ben là on va remettre les draps dans la sécheuse?
Moi: Non
Lui: ... N'osant pas s'aventurer plus loin dans le lit de peur d'un court-circuit.
Moi: Amène-moi z'en une feuille, on va la frotter dessus les draps...
Chou revient avec sa feuille, hésite, la frotte sans trop de vigueur sur le drap électrique... c'est évident qu'il doute de mes affirmations. Je prends la feuille, la frotte vigoureusement partout sur le drap et la jette. Chou me regarde étrangement...
Lui : Ça y est?
Moi: Déjà recouchée. Hum hum.
Chou retire précautionneusement la couette et se clisse dessous avec un air mi-étonné, mi-émerveillé...
Lui: Ayoye, ça marche! J'te dis que t'as des bonnes idées toi!
Je me glisse sous les draps... Ça crépite de statique et les poils sur mes bras s'élèvent comme un toupet des années 80... mais je ne dis rien.
Chou se met au lit. Étant beaucoup plus poilu que moi, il ne faut qu'une jambe et demie et quelques étincelles bleues pour le faire sauter à 3 pieds du lit. Il s'essaye une deuxième fois, sans succès puis abandonne. Il me regarde, debout à côté du lit, probablement en train de se demander s'il va dormir sur le divan...
Moi: Je supose que t'as pas mis de bounce?
Lui: Ben non là j'ai mis du savon fake ça sent bon....
Moi: Tsé le bounce ça sert pas juste à sentir bon, ça enlève la statique.
Lui: Ben là on va remettre les draps dans la sécheuse?
Moi: Non
Lui: ... N'osant pas s'aventurer plus loin dans le lit de peur d'un court-circuit.
Moi: Amène-moi z'en une feuille, on va la frotter dessus les draps...
Chou revient avec sa feuille, hésite, la frotte sans trop de vigueur sur le drap électrique... c'est évident qu'il doute de mes affirmations. Je prends la feuille, la frotte vigoureusement partout sur le drap et la jette. Chou me regarde étrangement...
Lui : Ça y est?
Moi: Déjà recouchée. Hum hum.
Chou retire précautionneusement la couette et se clisse dessous avec un air mi-étonné, mi-émerveillé...
Lui: Ayoye, ça marche! J'te dis que t'as des bonnes idées toi!
mercredi, janvier 24, 2007
Banana pancakes
Je ne suis pas particulièrement une fan de Jack Johnson, mais cette toune là c'est tout mes week-ends à Magog... les mots que je sentais mais que je ne pouvais pas trouver... Ça explique entre-autres pourquoi je me tape presque 300 km semaine après semaine... alors il fallait bien que j'achète l'album.
Révolution! Que tous les jours de l'année soient des dimanches, à condition qu'il n'y ait plus de lundis...
Révolution! Que tous les jours de l'année soient des dimanches, à condition qu'il n'y ait plus de lundis...
***
When i try to show you this song it's mean to keep you
From doing what you're supposed to, like waking up too early
Maybe we could sleep in, i'll make you banana pancakes
Pretend like it's the week-end now
And we would pretend it all the time
Can't you see that it's just raining, there no need to go outside
***
dimanche, janvier 07, 2007
Punch drunk love
Dernière soirée de 2006.
***
-Chéri, tu n'oublies pas : ce soir, à minuit, c'est MOI que tu embrasses en premier...
Ça doit faire au moins mille fois que je lui répète ça. Mais si à minuit c'est son ''amie'' qu'il frenche avant moi je fais une crise d'apoplexie.... C'est ce moment là qu'il choisit pour m'annoncer fièrement qu'il a l'intention de cruiser ce soir. Ah bon! Et moi je suis quoi?
- Mais tu es celle que j'aime, chérie! Tu sais, le plaisir de cruiser une fille, puis au dernier moment, lui présenter ma blonde?
Je ne connais pas ce plaisir sadique.
***
Ma future coloc vient me chercher pour aller souper à la CO-OP... euh, non! Au Fondissimo, un sublime resto de fondues dont son ami Bob est co-propriétaire. J'accompagne Isa... son oncle serait content! La soirée ce passe bien, la bouffe et le vin sont excellents. On mange tellement qu'on oublie le plan initial qui était d'en virer une. Le tournant vers 2007 se passe avec un morceau de banane et du chocolat dans la même bouchée... cette année sera certainement délicieuse! Cependant, avec tous ces délices, les 12 coups de minuit sonnent et tel Cendrillon, je n'ai pas rejoint mon prince charmant... qu'importe me dis-je; il est probablement déjà tellement soul qu'il m'a oublié!
J'avais à moitié raison. Il était effectivement très soul, mais ne m'avait pas oublié du tout. Chou a passé les 15 premières minutes de 2007 à se les geler sur le perron en me cherchant de son regard vitreux... Quand je suis arrivée, quelques 30 minutes plus tard, et qu'il m'a vue...
Oh my god!
Il m'a enlacé, embrassé, comme fou, dans l'entrée, pendant au moins quinze minutes... Il avait des étoiles, des coeurs, ... bref, plein de petits trucs cute dans les yeux. Il me regardait comme si j'étais une femme sublime, la 8e merveille du monde. C'était grisant. Il me paradait partout dans le bar en disant à ces copains: C'est ma blonde, je l'ai enfin trouvée...
L'an dernier le passage à l'an 2006 fût difficile pour nous deux, éloignés l'un de l'autre que nous étions. Cette soirée du nouvel an m'a montré, comme une fois de plus au cours des derniers mois que j'ai trouvé mon amour, le vrai. Je l'ai cherché longtemps. Je l'ai même cherché alors que je l'avais sous les yeux. Et maintenant, je sais. J'ai compris. Que c'est lui que j'aime; et qu'il m'aime aussi. Je suis rentrée chez moi (enfin, chez lui) le coeur léger... je ne sais pas ce que l'avenir nous réserve, mais maintenant je n'ai plus peur.
L'année 2007 sera définitivement et certainement fabuleuse!
***
-Chéri, tu n'oublies pas : ce soir, à minuit, c'est MOI que tu embrasses en premier...
Ça doit faire au moins mille fois que je lui répète ça. Mais si à minuit c'est son ''amie'' qu'il frenche avant moi je fais une crise d'apoplexie.... C'est ce moment là qu'il choisit pour m'annoncer fièrement qu'il a l'intention de cruiser ce soir. Ah bon! Et moi je suis quoi?
- Mais tu es celle que j'aime, chérie! Tu sais, le plaisir de cruiser une fille, puis au dernier moment, lui présenter ma blonde?
Je ne connais pas ce plaisir sadique.
***
Ma future coloc vient me chercher pour aller souper à la CO-OP... euh, non! Au Fondissimo, un sublime resto de fondues dont son ami Bob est co-propriétaire. J'accompagne Isa... son oncle serait content! La soirée ce passe bien, la bouffe et le vin sont excellents. On mange tellement qu'on oublie le plan initial qui était d'en virer une. Le tournant vers 2007 se passe avec un morceau de banane et du chocolat dans la même bouchée... cette année sera certainement délicieuse! Cependant, avec tous ces délices, les 12 coups de minuit sonnent et tel Cendrillon, je n'ai pas rejoint mon prince charmant... qu'importe me dis-je; il est probablement déjà tellement soul qu'il m'a oublié!
J'avais à moitié raison. Il était effectivement très soul, mais ne m'avait pas oublié du tout. Chou a passé les 15 premières minutes de 2007 à se les geler sur le perron en me cherchant de son regard vitreux... Quand je suis arrivée, quelques 30 minutes plus tard, et qu'il m'a vue...
Oh my god!
Il m'a enlacé, embrassé, comme fou, dans l'entrée, pendant au moins quinze minutes... Il avait des étoiles, des coeurs, ... bref, plein de petits trucs cute dans les yeux. Il me regardait comme si j'étais une femme sublime, la 8e merveille du monde. C'était grisant. Il me paradait partout dans le bar en disant à ces copains: C'est ma blonde, je l'ai enfin trouvée...
L'an dernier le passage à l'an 2006 fût difficile pour nous deux, éloignés l'un de l'autre que nous étions. Cette soirée du nouvel an m'a montré, comme une fois de plus au cours des derniers mois que j'ai trouvé mon amour, le vrai. Je l'ai cherché longtemps. Je l'ai même cherché alors que je l'avais sous les yeux. Et maintenant, je sais. J'ai compris. Que c'est lui que j'aime; et qu'il m'aime aussi. Je suis rentrée chez moi (enfin, chez lui) le coeur léger... je ne sais pas ce que l'avenir nous réserve, mais maintenant je n'ai plus peur.
L'année 2007 sera définitivement et certainement fabuleuse!
mercredi, janvier 03, 2007
Happy New Year!
De retour sur mon blog après... oh my god!... plus de 2 mois d'absence. L'école, le travail, et surtout, les stages; m'ont tenue plus occupée que jamais et j'en ai oublié la joie d'écrire. En plus, j'étais tannée du fond bleu...
Alors, avec une toute nouvelle facade, je reviens raconter, toujours avec trop de détails, les moments anodins qui composent ma journée. En espérant que 2007 soit remplie d'histoires croustillantes à raconter!
Alors, avec une toute nouvelle facade, je reviens raconter, toujours avec trop de détails, les moments anodins qui composent ma journée. En espérant que 2007 soit remplie d'histoires croustillantes à raconter!
S'abonner à :
Messages (Atom)