Juste comme je me défoulais il y a quelques minutes à peine, tu es apparu.
Pas en vrai (ça serait trop beau) mais en virtuel. Comme d'habitude, comme toujours.
C'est assez particulier en effet... depuis que j'te connais, et ça fait déjà longtemps faut dire, tu es toujours apparu au moment où il fallait. Juste comme il fallait... sur la limite d'être trop tard. Quand ma vie m'emmerdait ou était bordelique, quand je me disais que ça pouvait vraiment pas aller plus mal,et que j'me disais que j'avais vraiment besoin d'air, tel un rayon de soleil dans un ciel noir comme l'orage, tu apparaissais. Comme ces dimanches au Acton BBQ où je n'en pouvais plus des études, de mon chum, et de ce resto de merde; juste avant que je mette le feu à la baraque ou que j'étrangle mon boss, le téléphonne sonnait invariablement et c'était toi qui commandait des doigts de poulet... et pas que c'était nécessairement une habitude... c'était juste un méchant timming.
Demandes à Éric : je lui disait '' Bordel, j'ai besoin de nouveau dans la vie, j'ai besoin d'un changement, d'un plus...'' et dring, dring... on regardait l'afficheur et on se tordait de rire...
Est-ce qu'au fond, ne suis-je pas un peu amoureuse depuis le tout début? Depuis le moment où au volant de ton super char rouge tu me suivais après l'école et où le vendredi tu venais manger au resto avec tes amis mais que tu étais trop gêné pour me parler? Depuis ce fameux soir de ta fête où il pleuvait à boire debout et que tu m'as reconduit chez moi, à pied, n'espérant rien d'autre que d'être là? Et les livraisons que j'ai fait chez toi parce que ma Boss me disait : va donc voir le p'tit Lalumière...
Je ne sais même pas si on a ce qu'on peut appeller une relation. Je ne sais même pas si un jour on ira plus loin ensemble, ni même si un jour on sera ensemble tout court.
Et ce soir, je n'ai peut-être pas vu ton nom sur l'afficheur graisseux du resto, mais tu es, une fois de plus, arrivé juste comme...
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