Comme c'était prévu, je te rejoins, samedi soir, au bistro. Derrière la porte j'entends les derniers accords d'une chanson poche d'un chansonnier encore pire. J'entre sous les applaudissements, que je ne n'entends pas. Je te cherche en me faufillant entre les tables pleines de bouteilles de bière et de madames blondes au toupet crêpé.
Tu es au fond de la salle. Et tu m'as vu depuis longtemps.
J'arrive près de toi, et tu as un étrange sourire au visage:
Moi : Salut! C'est quoi la raison de ce sourire?
Toi : Je savais que c'était toi qui entrait, car ils applaudissaient...
Que voulez-vous répondre à cela?
La soirée se passe et tu me présentes à tes amis que je connais parfois et parfois pas. Mais tous, ils ont la même réaction, le même sourire : Ah! C'est ELLE Marie-Ève!
Moi: C'est drôle j'ai l'impression que ma réputation me précède.
Toi : Ben c'est sûr, je leur ai déjà tellement parlé de toi!
Encore une fois, je suis bouche bée.
La soirée se passe, et vient finalement l'heure de fermeture, plus tôt que d'habitude, à cause du changement d'heure. Gallant comme tout, tu me reconduis chez nous à pied (car tu as trop bu pour conduire!) et moi tout aussi gallante (parce que je n'ai pas bu) je te reconduis chez toi en auto! On passe deux heures à s'y geler les fesses dans ta cour à parler de tout et de rien. À un moment, il se fait tard, et en me souhaitant bonne nuit tu te penches pour m'embrasser sur la joue. Je me retourne, gourmande, pour finalement t'embrasser '' pour de vrai''. Enfin.
Ai-je besoin de vous dire que ton séjour dans ma voiture c'est prolongé?
Ai-je besoin de vous dire que depuis, j'ai un sourire niais qui me pend au visage?
Ai-je besoin de vous dire que je regarde ma porte à tout instant en souhaitant te voir?
Ça s'est passé le 1er avril, et ce n'est heureusement pas une blague.
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