C'est samedi matin. Il fait gris. J'ai à peine dormi cette nuit, j'ai pas mangé depuis presque 24 heures et ce matin j'oscille entre descendre te gilfer, t'appeller toutes les deux minutes et t'ignorer. Entre temps j'essaie d'étudier.
Revirement de situation en cours d'écriture de ce post : 12h15, je te joins (enfin) au téléphonne.
Je parle beaucoup, tu parles peu, mais je crois comprendre que tu ne me niaises pas. J'essaie de t'exposer mon opinion sur la situation, j'ai l'impression que j'essaie de me vendre comme un vieux char de 300 000 km : pas de rouille, mécanique garantie A1, femme propriétaire.
Je pense que je comprends un peu; accaparante comme je suis je t'ai fait un peu paniquer avec mes questions, mes appels et mes 25 emails par semaine. (Je le répète, je suis à peine excessive!) Je sais que les hommes (et les gens en général) ont besoin qu'on leur respecte une certaine zone de confort. Je suis prète à me plier à tout cela. Et à être là quand tu en auras besoin. Je n'ai pas besoin que tu m'impressionnes, c'est déjà fait. Je n'ai pas besoin que tu me fasses un show. J'ai juste besoin de toi un peu, de temps en temps, et je crois que ça te ferait du bien à toi aussi.
Je ne sais pas si je suis dans le champ ou si j'ai saisi, mais le fait d'entendre ta voix me dire que : non, tu me niaises pas; oui, je t'intéresse toujours, m'a fait un bien fou. Je vais pouvoir recommencer à respirer. Et le fait qu'on doit se reparler demain (et que ça vienne de toi) ça va me permettre d'étudier un peu.
Et puis, au pire, si ça ne marche pas, comme dirait Joe : Ça va pas changer le monde...
Mais ça va changer ma vie c'est sur.
samedi, avril 22, 2006
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1 commentaire:
Heille, c'est de ma Jetta que tu parles là.. mais t'as mis 25 000 km de trop :p
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