dimanche, octobre 15, 2006
En solo
Je croyais que j'allais mourir d'ennui, seule entre mes quatres murs. Étonnament, c'est avec plaisir que j'ai retrouvé mes habitudes de vieille fille de l'an passé : prendre toute la place dans le lit, prendre le temps de boire un bon café alors que je suis mal arrangée et que j'ai encore mon haleine du matin, faire un ménage complet et décent de mon appartement, étudier des heures avec de la bonne musique, aller au café-buandrie pour faire mon lavage, faire l'épicerie en prenant mon temps et revenir à pied. Toutes des choses simples que j'aime faire et qui ne sont pas pareilles à Magog... J'ai aussi eu le temps de quelques conversations msn avec des gens à qui je n'avais pas parlé depuis longtemps. J'adore Chou, mais ça m'a fait du bien... d'être chez moi.
Le pire c'est que je devenais un peu névrosée avec ces histoires de fin de semaine... l'impression que la terre va s'arrêter de tourner si on ne se voit pas, m'imposer la responsabilité d'être toujours au rendez-vous... Ça devenait stressant et ça enlevait de la magie à nos retrouvailles hebdomadaires.
Et le plus beau dans tout ça c'est que tantôt il vient me rejoindre, qu'il me fera étudier un peu et que nous prendrons un bon souper en amoureux.
Qui a dit qu'on ne pouvait pas avoir le beurre et l'argent du beurre? :)
jeudi, octobre 12, 2006
Downtown
C'est pas parce qu'on vit à Montréal qu'on est Montréalaise!
mardi, octobre 10, 2006
Mauvais pied
Habituellement, travail ou pas (à moins qu'il y ait le feu), Chou prend un peu de temps pour me dire bonjour. Ça mets du pep dans une journée vous avez pas idée... mais quand cette tendresse n'est pas au rendez-vous c'est dur pour la junkie d'amour que je suis...
C'est quoi? 3 jours c'est trop? Au delà de cette limite votre ticket n'est plus valide? Quoiqu'il en soit j'ai fait le plus vite que j'ai pu et je suis partie pour la semaine... et peut-être même les deux prochaines... Et hop un p'tit baiser en sortant de l'auto, oui oui, moi aussi je t'aime.
Je sais que j'en demande surement trop.
Mais reste que je serais restée couchée aujourd'hui...
mercredi, octobre 04, 2006
Mais où est donc ce maudit fichier?
Je prends un peu d'avance sur mon étude en préparant un tableau résumé de la séquence du développement moteur chez l'enfant. C'est long, c'est pénible, mais ce sera drôlement plus facile à apprendre comme ça. Comme je suis chez Chou, je sauvegarde le dit fichier sur son bureau, m'envoie le tout par email, 2 fois, vérifie via ma boîte courriel que tout a bien fonctionné et une fois assurée, je détruis le fichier sur son ordi, pour ne pas l'encombrer.
ZONE NÉBULEUSE OÙ IL EST POSSIBLE QUE J'AIE POSÉ DES GESTES HORS DU CONTRÔLE DE MA VOLONTÉ PROFONDE...
Un jour de cette semaine.
L'examen de neuro approche à grands pas et en préparant mes résumés de chaque chapitre à l'examen, je décide d'imprimer mon tableau résumé (pour l'apprendre) Je ne le trouve ni dans ma boîte courriel, ni dans mes documents, ni déjà imprimé, ni dans ma corbeille. C'est comme si je l'avais enlevé de ma boîte courriel sans l'avoir sauvegardé... C'est vraiment pas mon genre.
Acte manqué ou simple inattention? Une chose est sure c'est qu'il va falloir que je le refasse, le maudit tableau! Grrrr!
dimanche, septembre 24, 2006
La curiosité est un bien vilain défaut
Le premier texte porte sur une histoire de globule, que je comprends plus ou moins. Probablement que Chou a écrit ça gelé, ou bien que c'est une inside que je ne connais pas. Je continue ma lecture...
Le deuxième texte me cloue sur place. Je me sens soudain m'enfoncer sur la chaise, paralysée, seul le mouvement de mes yeux pour suivre le texte persiste. Ces mots me font mal, me brûlent la peau et je voudrais arrêter de lire mais je ne le puis. Comme une scène horrible au cinéma qu'on ne peut s'empêcher de regarder entre nos doigts à demi-fermés devant nos yeux. Ça parle d'amour, ça lui parle à elle, celle envers qui je m'efforce de ne pas être jalouse.
Chou l'aimait, ça crève les yeux. Il relate leurs souvenirs, leurs bons moments. Je les imagine côte-à-côte dans un lit, complices; comme nous le sommes souvent. Et ça me fait mal.
Je finis de lire la pénible lettre. Mon coeur bat au ralentit, on dirait que mon sang me quitte, j'ai peine à respirer. Je me sens étourdie, nauséeuse. Je n'aurais pas du lire ça, je ne voulais pas lire ça. Ce qu'on ne sait pas ne fait pas mal, c'est évident. Je savais qu'il y avait eu quelquechose de spécial entre eux, mais ce mail-là me fait me poser la même question pour la millionième fois: Est-ce qu'il est avec moi parce qu'elle ne voulait pas de lui?
Quand j'ai repris avec Simon, ce printemps, j'ai mis tout mes doutes de côté et je me suis jettée dans le vide, avec mon amour comme seul filet. Je lui ai donné mon coeur sans réserves et sans peur, comme je l'ai rarement fait dans le passé. Et là tout ces mots me font peur, me montrent une réalité que je ne voulais pas voir, ni connaître. Je sais, je dois et je lui fais confiance, mais ces mots me montrent que rien n'est acquis.
Mon amour, je t'aime. Mais je préfère faire partie de ton présent, et ne pas me mêler à ton passé.
mercredi, septembre 13, 2006
Scandalisée!
J'aime l'argent, les beaux vêtements pas chers et le McDo.
MAIS LÀ...
Hier en sortant de l'université, en me dirigeant vers la station de métro, il y a, sur le coin de la rue, 3 guignols déguisés en cartes de crédit. Je m'explique : 2 filles et 1 gars abordaient des costumes colorés à l'effigie des nouvelles cartes de crédit Desjardins. (Remarquez ici le lien évident avec Passe-Partout.) Ces trois mongols te rentraient littéralement dedans pour te remettre, absoluement, une carte de carton représentant une carte de crédit et t'invitant à participer à un concours.
La carte en question
Là, je suis outrée. Déjà que je considère que les Caisses et autres machins financiers s'en mettent plein les poches avec la population estudiantine, qui devons trop souvent emprunter pour arriver à compléter nos études; il faut en plus qu'ils nous prennent pour des crétins en se déguisant en Télétubbies! Je me demande:
Primo: C'est qui le génie du marketing qui a mis ça sur pied que je le frappe?
Secondo: Est-ce que je suis une vieille peau et que malheureusement la clientèle cible (soit la nouvelle cohorte universitaire) répond effectivement à ce type de publicité enfantin et très peu responsable (du genre, achetez maintenant vos bonbons, bourrez-vous la face, pis vous verrez plus tard!)
Pitié, répondez non à ma deuxième interrogation!
lundi, septembre 11, 2006
Triste anniversaire
Il y a cinq ans, c'était une journée comme aujourd'hui. Un peu froide mais très ensoleillée.
C'est au volant de ma fidèle Charlotte que je m'étais rendue à l'hôpital de Magog.
Ce sont ces couloirs immaculés que je ne peux oublier, et pendant que la madame de Rock Matante hurlait à la fin du monde; j'assistais à la fin d'un monde. Un mini-monde.
Sur l'écran : Dix petits doigts, deux oreilles.
Dix petits doigts de 11 semaines, c'est plus puissant que n'importe quelle bombe, ça vous bombarde les croyances et les idées préconçues.
Tout ce que vous croyez savoir, toutes vos convictions ne tiennent qu'à un fil. Je l'ai réalisé à ce moment précis, derrière le rideau bleu d'une salle d'échographie. À moins d'avoir sa volonté de fer.
Un mal pour un bien, oui. Mais je t'admire. Et jamais je n'oublierai.
dimanche, septembre 10, 2006
Stories of a nice Sunday
9hres, au resto, autour d'un café bon marché...
MECL: Surtout que au-dessus de ma chambre c'est la cuisine... et comme c'est une vieille maison , ça craque alors quand elle sert le déjeuner...
Isa: T'as droit au déjeuner?
MECL: Non.
Un peu plus tard...
MECL: En plus la madame d'en haut elle veut que je fasse sa comptabilité... ça fait genre deux trois fois qu'elle m'en parle pis que j'évite de répondre...
Isa: Fais-le en échange des déjeuners!
mardi, septembre 05, 2006
Apitchoum!
Non seulement j'ai passé la fin de semaine à bougoner, dormir et me sentir mal; il faut que ça recommence aujourd'hui. Ce matin pourtant, je me suis réveillée en forme (j'aurais dû me douter que quelquechose clochait!) et j'ai suivi la premiere heure du cours sans trop de problèmes. Après la première pause, ça s'est déterioré : les yeux me brûlaient, j'avais peine a tenir ma tête trop pleine de morve droite et je dormais debout (enfin, assise, mais vous voyez le principe!)
Au moment de diner, je me suis dit que c'était aussi bien de dormir dans mon lit et de récupérer pleinnement; que de dormir dans la classe et de ne rien piger au cours de toute façon. Bon, c'est vrai, y'a surement aussi un peu de paresse là-dedans, mais que celui qui n'a jamais pêché lance la première pierre, hein! (Quoique mes amies de l'unif peuvent à elles-seules me lancer un truck de roches...) Remarquez, le retour en métro fut pénible et c'est à cet instant que je m'écroule de bonheur dans mes oreilliers moelleux.
C'est décidé : mon corps fera la chasse au microbes dans moi!
samedi, septembre 02, 2006
Plaisir coupable
Mais au fond, qui ne s'est pas déjà surpris, un samedi après-midi pluvieux, à regarder des vielles reprises de gala Juste pour rire à Canal D et à se dilater la rate devant un Jean-Marc Parent en feu?
Oui c'est vrai, il a l'air d'un bonhomme de neige sur deux cure-dents.
Oui, c'est vrai, il a une prononciation étrange et parle de motos.
Oui, c'est vrai, il dépasse parfois certaines limites en immitant un handicapé mental.
MAIS, c'est justement son incroyable côté humain, qui nous expose en pleine face nos travers et nos beautés d'homosapiens... Entre divers numéros sur l'importance du physique dans notre société, l'orgeuil de mâle ou encore un touchant numéro sur ses parents, on se reconnaît tous un peu dans son histoire, peu importe l'âge, l'origine ou l'éducation. Généreux de nature, il interagit librement avec le public, improvise beaucoup, si bien que le spectacle fini tard tard tard!
Et puis en plus, il fait l'éloge des filles-saucissées... :)
Je ne dis pas qu'il est mon humoriste préféré, mais c'est le genre de soirée qui te fait réfléchir sans que tu t'en rendes compte, et tu en sors léger et plein de joie de vivre. À voir!
mercredi, août 23, 2006
Dose d'humilité
Ça prend une sacrée dose d'humilité pour s'afficher aussi peu avantagée (le mot est faible!) mais si ça peut empêcher du monde de boire...
Et dire que j'ai donné l'adresse de mon blog à ma mère!
De toute façon j'ai tellement ri quand je l'ai vue que je ne peux m'empêcher de partager quelquechose d'aussi drôle!
dimanche, août 20, 2006
Retour à la vie normale dans 3,2,1...
En plus, je suis en train de vivre un down de retour de voyage et de fin de vacances; Chouchou, qui devait me soutenir moralement jusqu'à mardi, 11hres, a la gorge joliement infectée par un méchant Streptocoque. Il ne me tient donc pas compagnie.
Mon chat m'agresse aux deux-minutes pour se venger de l'avoir abandonné durant une semaine...
Et pour courônner le tout, je vais chez le dentiste demain...
Comme dirait Caliméro... c'est trop injuste!!
jeudi, août 10, 2006
Road trip
Dimanche, 7hres, je pars pour la Côte-Nord, rejoindre (et ramener) Eve. 850 km de route en ligne droite et de petits villages pitoresques. Ça va faire beaucoup de beau paysages...
On va surement prendre une couple de grosses bières en passant... ;)
À mon retour, l'école commence.... j'ai presque le goût d'aller rejoindre Jonas dans la baleine!
Souhaitez-moi bon voyage!!
lundi, août 07, 2006
Rencontres internet
J'ai peine à croire que certains ont tellement pas de vie qu'ils considèrent que le fait de leur parler signifie que tu es acro à eux, et que de ne pas leur parler parce que tu ne passes pas ta vie devant ton écran signifie que tu les snobs... Non mais y'en a qui s'accordent vraiment trop d'importance!
Merde! C'est pas parce qu'on échange quelques détails intimes que l'on a une ''relation spéciale''!!
1) Qu'est-ce que le chat si ce n'est pas l'échange de détails intimes?
2) En passant, j'échange des détails intimes avec BEAUCOUP (trop!) de monde, donc ce n'est pas une situation de privilégié!
Non mais...
jeudi, août 03, 2006
Appart à louer
Charmant 2 et demi style studio à louer, demi sous-sol, partageant entrée et salle de bains avec la non-moins sympathique moi-même. Frigo et poêle inclus. Proprio fantastique. Situé au coeur du quartier Rosemont, près métro Iberville, en face du magnifique parc Molson.
Communiquer ici pour infos.
Dégeulasse
Ma voisine a été malade toute la nuit. Beurk!
mercredi, août 02, 2006
L'orage
Donc, départ pour Magog sous un ciel lourd de nuages. Chou travaille jusqu'à minuit, donc je passe chez Me lui porter son collier et jaser un peu. À peine 15 minutes après que je sois arrivée, BANG! l'orage éclate et une pluie diluvienne se met à tomber. Je sors à peine 30 sec fermer la fenêtre de mon char et je suis trempée. 2 ou 3 minutes plus tard, l'électricité lâche. Me me dit que ça arrive souvent chez elle et de pas s'inquiéter, car elle voit par la fenêtre qu'en ville il ont encore du courant. J'attends que la pluie et le vent se calment un peu et je pars vers Magog.
Ce qui semblait pas si pire semble pas pire pantoute. Il y a environ 3 pouces d'eau partout dans la rue, des arbres sont couchés un peu partout (ce qui est une position peu usuelle pour un arbre, on s'entend!) et il vente épouvantablement. Je n'ai que dix minutes à faire pour me rendre au vidéo, mais ça me semble une éternité tellement que j'ai peur de me faire écrapoutir par un poteau d'hydro.
Au vidéo, Chou me rassure. Ses colocs sont à l'appart, tout est beau. Comme j'ai une envie de pipi de la mort (j'ai envie depuis que j'ai quitté Mtl!) je me dirige rapidement chez mon chum. Il ne me faut que deux coins de rue pour comprendre que c'est l'apocalypse. Toute la rive-sud de Magog est dans le noir. Le lac, le pont, même le McDo. Ça fait peur. Je croyais sincèrement que le M jaune du McDo resterait toujours allumé même au jour du jugement dernier. Faut croire que non.
Je parcours ces rues que je connais par coeur qui sont plongées dans le noir, avec, de temps à autre, un éclair qui illumine le tout. J'y vois sur les balcons les visages des voisins qui regardent passer l'orage. On se croirait dans l'aube des morts. Je barre les portes de peur qu'un zombie vienne me manger.
J'arrive enfin chez Chou. Les lumières de parterre du voisin sont allumées, pour une obscure raison. Ça laisse planer un semblant de lumière bleue dans l'allée qui ne fait qu'ajouter au macabre de la situation. Je sors vite de l'auto et je me dirige vers l'allée qui remonte devant le bloc. J'ai de l'eau jusqu'au chevilles! Je presse le pas, entendant la foudre arriver. J'aime bien les orages, mais pas dans je suis debout au milieu de la rue les pieds dans l'eau...
Juste comme je remonte l'allée : BANG! Un méga éclair illumine tout. ARRGGHHhhh! (Ça c'est moi en train de crier) Au milieu de l'allée, à moins de 30 cm de moi, l'éclair a illuminé la face d'un inconnu. Je l'entends qui me demande: Alors, on a peur des orages? Je reconnais le drôle d'accent français du proprio de mon chum, qui, pour une étrange raison, se tient au milieu de la pelouse en plein orage... Je lui réponds que je n'ai pas peur des orages, mais des inconnus qui se tiennent près de moi dans le noir! Il rigole un peu. Je suis enfin arrivée. J'essaie d'ouvrir la porte: barrée. Je cogne, je cogne, je fesse! Rien à faire, pas de lumière, que dalle à l'intérieur. Je prends mon cell et j'appelle. Je laisse le répondeur se déclancher trois fois: rien. Je retourne à mon char en maugréant.
De retour au vidéotron, avec une lampe de poche achetée au métro et une méga envie de pisser, mon chum me donne la clef. Je retourne chez lui sans me faire frapper par la foudre ou quoique ce soit. J'entre dans l'appartement : silence total. Habituellement, y'a des ordis qui runs, d'la musique, des fans... là, silence total. Les colocs sont surement partis à la quête de l'électricité. Je fais quand même le tour des chambres pour être sure avec ma lampe de poche minable. Lugubre ambiance. Je fais encore un saut de la mort quand Serge se lève de son lit comme un mort vivant en me disant : Salut, je regarde les éclairs... Je me demande en moi-même pourquoi il m'a pas ouvert la porte alors qu'il me voyait carrément varger dedans, mais bon...
Les orages ont ceci de bon. Quand mon chum est rentré, on a éteint les bougies et on s'est collé devant la fenêtre en regardant le ciel plein d'électricité. C'était tellement beau, que j'ai trouvé ça un peu plate d'être aveuglée par les lampadaires quand le courant est revenu, quelques temps plus tard. Et malgré le saut de la mort que mon chum a fait quand Kevin s'est pointé la face dans la fenêtre à 3h AM (pour une fois que c'est pas moi qui fait le saut!) ce fut une très belle nuit. Et ce matin, enfin guérie de mon indécision, j'ai su que j'avais fait le bon choix...
lundi, juillet 31, 2006
samedi, juillet 22, 2006
Assurances... la suite
Après avoir suivi le conseil de Lucre et magasiné un brin, je me suis fait offrir un très bon prix avec la Personnelle (et effectivement, j'ai un rabais avec eux à cause de l'OPPQ, merci, Isa!)
Cependant, ma courtière d'assurance étant aussi ma voisine d'en face, je ne voulais pas être trop bitch et partir sans dire un mot... alors je l'ai appellé, mais loin de moi était l'idée de négocier...
Je lui explique la situation, et paf, 15 minutes plus tard elle me fait un prix de 10$ par mois de moins que la Personnelle, soit 300$ de moins de le contrat prévu, et avec plus d'avantages...
J'était bouche-bée... comme quoi quand on se ferme la geule, on se fait fourrer!
mercredi, juillet 19, 2006
lundi, juillet 17, 2006
Un jour j'ai pilé sur une balle de ping-pong
Ce soir, mon coeur fut boulversé par tant de contradiciton. Une bonne nouvelle et une mauvaise, réunies sous un même toit, au bout de mon fil.
Un jour, comme je disais plus haut, j'avais 12 ans et c'était ma deuxième journée à la PRO. Mes amitiés du primaires étant plus ou moins amères, j'avais décidé de partir sur de nouvelles bases et de me faire des amies. C'est donc en marchant vers elles que j'ai eu la meilleure des entrées en matière : j'ai écrasé avec mes souliers plate-forme du genre spice-girls , une de ces maudites balles de ping-pong. Et notre amitié fut cellée.
Cela dura tout le secondaire. Combien de lettres, de partys, de discussions, de nuits blanches; je ne me rappelle plus. Mais ce que je sais, c'est que cette petite balle de ping-pong m'a fait découvrir des amies, des amis, une gang, un village (st-Théodore) et un amour. J'y était une intrue chez moi. Je n'ai que de bon souvenirs de ça.
Et un jour, une année, le temps et les oui-dire nous ont séparées. On se voit encore, quelques fois par année... on s'écrit des mails, de temps en temps. On apprend des nouvelles de l'une et de l'autre, en retard et entre les branches. Je me dis que je pourrais les appeller plus souvent, mais on ne veut pas déranger, on est gênés, etc. C'est un peu ridicule, mais c'est comme ça.
Et ce matin, quand j'ai eu son email, j'ai paniqué. Toute la journée j'avais l'angoisse au ventre, et je n'avais qu'une idée: l'appeller. J'avais peur qu'elle me trouve fouineuse, curieuse, mais ce n'était pas ça. J'étais inquiète pour elle. Tout simplement. Comme je l'aurais été il y a 6 ans. Et je me suis dit qu'elle comprendrait, alors je l'ai appellé. Je n'ai jamais aimé son chum, mais elle oui, alors c'est triste.
Et puis en même temps j'ai appris que je serais une fausse matante. Le premier bébé de la gang s'en vient. C'est fou, une si mauvaise nouvelle et une si bonne en même temps, ça m'a chaviré, les larmes me sont montées aux yeux. Si elles avaient été près de moi, je les aurais prises dans mes bras; toutes les deux, mais pour des raisons bien différentes.
Et j'ai envie de les revoir, de passer du temps avec elles, et toutes les autres de cette fameuse clique. Pas pour ratrapper rien ni pour faire nostalgique. Mais juste parce que au fond je les aime profondément, et rien ne pourra changer ça. Pas même le temps, les différences et les oui-dire.
Parce qu'elles sont mes amies, et que pour elles j'en écraserait encore, des balles de ping-pong.
jeudi, juillet 13, 2006
Clinique médicale Memprhé
Cette clinique-là, c'était ma famille. J'y étais secrétaire-réceptionniste. Et j'amais ça. C'est cette job-là qui m'a libérée du maudit resto, là où j'en ai appris un peu plus sur le monde médical, et sur le monde en général. Ma première vraie job, qui n'est ni-vraiment ma job d'étudiante ni-vraiment une vraie job d'adulte. Et surtout, là première job où j'ai appris qu'on pouvait être appréciés et apprécier son travail.
Je m'ennuie de ces matins de week-end, où, trop tôt, mon café Tim en main, j'ouvrais la porte de la clinique encore déserte. On voyait la lumière du matin filtrer par les grandes vitres en demi-lune et je me laissais porter par mes pas sur le moelleux tapis. Je prenais un plaisir fou à vider le lave-vaisselle et préparer le café... Préparation calme et zen pour une grosse journée, j'imagine. Parfois aussi la clinique n'était pas vide. J'avais un moment de suprise en voulant enlever un système d'alarme déjà enlevé et j'entendais, au loin, la voix d'un médecin déjà au travail. Depuis combien de temps, je ne saurais le dire; mais j'avais parfois l'impression qu'ils y avaient passé la nuit...
Je m'ennuie de la job. D'appeller des montagnes de patient, de répondre à des tonnes d'appels en sachant très bien que la majorité du temps rien au bout du fil n'est favorable. Je m'ennuie des milliards de feuilles à classer, des dossiers à placer; dans une course effrenée...
Je m'ennuie des patients, comme une vieille madame anglophone dont j'ai oublié le nom, mais dont je me rappelle le numéro de dossier, qui nous amenait des photos de son arbre de Noël et qui avait tant de misère à parler au téléphonne mais qui était si gentille que ça nous donnait (souvent!) la patience de l'écouter jusqu'au bout. Je m'ennuie d'un monsieur, Hollandais je crois, qui prenait un malin plaisir à nous raconter, dans un anglais incompéhensible, des histoires abracadabrantes sur un bistro que tenait son père avant la guerre...
Je m'ennuie des filles, les secrétaires, mes acolytes. Surtout d'une, en particulier. Une vraie mère, une vraie inspiration. Une femme forte. Une femme seule. Une femme coquette qui retouchait son rouge à lèvres avant de quitter. Une femme droite comme la justice et douce comme une soie. D, je n'ai connu personne qui ait jamais médit de toi et c'est peu dire. Je m'ennuie de tes conseils, de nos rires, de nos complicités.
Je m'ennuie des docs.
Dr. C : Qui savait tout. N'importe quoi, il savait tout. Ce n'était pas prétentieux. Il le savait et le partageait. Qu'il soit question d'un médicament, d'un char ou de la dernière joke des grandes-geules, il savait...
Dr. T: Le papa de la clinique. Mon boss. Ils étaient tous mes boss, mais pour moi c'était lui le vrai. Combien de fois il m'a chicané parce que j'étais venue travailler malgré la tempête de neige? Il était fantastique, avec tout le monde, quoiqu'il ait un peu tendance à s'oublier lui-même. Un exemple de dévotion et de générosité... cachés sous une moustache touffue! :P
Dr. N: Elle nous fesait finir tard, ses retard et ses rendez-vous impossibles nous vallaient la colère des patients mais ça en vallait la peine. Cette femme-là, on souhaite son bonheur à coup sur. Elle aussi se dévouait, je dirais même qu'elle se démenait. Un peu éparpillée, mais tellement à l'écoute. Une femme extraordinaire, assurément.
Dr. D: L'homme heureux. Je dirais même : Acuna-Matata. Je m'ennuie de ces références illisbles, des ses signatures pas signées dutout et de son '' Jeune dame de 65 ans...'' Et aussi du ton désinvolte qu'il prenait: '' Ben, dis-lui que moi non plus, je peux pas me relire...'' !!! On discutait souvent le soir, le manteau sur le dos, avant de partir, comme si ça batterie n'avait pas de fin. Ça me manque.
Dr. M: Il travaillait, bon sang qu'il travaillait et bien. Toujours au poste, à temps, à l'heure. Tout fait, bien fait, comme il le fallait. Et un respect! Seigneur, il me vouvoyais! :D Un personnage calme et rangé, quand tout tourbillone trop vite, un ground, une raison. Un homme exigeant, mais pas compliqué, pour qui il est plaisant de travailler.
Dr. M: Ma mère en peinture! Ahhahahaha! On en a passé des soirées ensemble, surement même que pendant un temps j'ai passé plus de soirées avec elle que son mari. Toujours à la tâche, jamais en retard. Mille et un projets aux commandes: formation continue, présentations, séminaires, etc. Une femme sévère, qui ne respectait pas les enfantillages des patients (et de tout le monde présent autour d'elle!). Une femme de coeur, qui ne comptait pas les heures. Une femme compétente. Un modèle pour moi, même si j'ai refusé de devenir médecin!
Dr. P: On le connaissait peu. Il avait un air sévère. Mais quand il lançait une blague avec son air pince-sans-rire, je pouvais rire pendant des jours...
Bon, je relis ça et j'ai l'impression de lire Blanche-Neige et les septs médecins... :P
Mais sérieusement, c'était bon, ce temps-là. Un travail exigeant, mais intéressant. Jamais, ne n'y suis allée de reculons. C'est sur comme tout le monde, des jours ça me tentait moins de travailler... mais pas de travailler là. Ils m'ont donné confiance en moi et envie de faire mon métier bien, scientifiquement, avec coeur et passion. Et c'est un merveilleux cadeau.
Vous me manquez. Tous. Énormément.
mardi, juillet 11, 2006
vendredi, juillet 07, 2006
Chroniques USA
Ça fait peur...
mercredi, juillet 05, 2006
Forza Azzurri
17h30, je travaille tranquillement, quand une des secrétaires sort du médical en criant (la clinique étant vide, assurément) : l'Italie a gagné!
Là, dehors, le bordel total. En moins de deux, et malgré une pluie diluvienne, la rue Maurice-Duplessis est bondée, les gens sont assis sur le toit des voitures, drapeaux dehors. La police vient fermer un tronçon de rue pour laisser passer une méga foule qui marche sous la pluie battante, toutes couleurs dehors. Ça klaçone, ça chante... les gens montent sur le toit des immeubles voisins et des abri-bus. C'est la folie. Il faudra 2hres et demi pour que la rue retrouve un calme relatif.
En finissant de travailler, je remarque un homme avec sa camionnette, installé là pour vendre des chandails et des drapeaux... il a compris comment faire du fric lui! Je regrette un peu que Lisa, ma collègue Italienne soit en vacances. Je me serais surement achetée un chandail et j'aurais été fêter avec elle sur St-Laurent. C'est facile pour moi de ressembler à une Italienne... il ne me reste qu'à rouler mes R et on y voit que du feu. Enfin...
On verra dimanche, si les Azzurri l'emportent; ce sera vraiment démentiel!
samedi, juillet 01, 2006
Mon Ex
J'ai trouvé l'homme de ma vie. Il s'appelle Simon, et c'est mon Ex.
Je sais c'est pathétique. Je sais j'ai toujours dit qu'on ne se remets pas ensemble après un break. Que quand c'est fini c'est fini. Et plus spécifiquement à propos de lui j'ai dit plein de choses pour justifier notre rupture. Des défaults, des incompatibilités, des trucs qui m'exhaspéraient. Mais voilà. Depuis le 20 mai, il est de retour dans ma vie.
Il n'en était jamais vraiment sorti. On avait toujours gardé contact via la messagerie Internet. Et même là-dessus, souvent, il m'énervait. Ou était-ce moi qui m'énervait moi-même à me trouver des excuses pour le repousser? Toujours, durant ces 10 mois de pause qui me paraissaient la fin d'une histoire, il revenait vers moi, voulait me revoir, me disait des mots doux. Ceux qu'il connaît, ceux que je voulais entendre. Mais je repoussais tout cela d'un tour de main. Et je me cachais derrière des tours d'ivoires de devoirs et d'examens pour ne pas le revoir. Car je me doutais bien que si je le revoyais mes défences seraient vaines...
Et puis un soir de mai, je suis allée le voir. Je ne sais pas si c'est l'effet de la chason que j'écoutais en boucle ce soir-là: ''Everybody hurts'' ou si c'était simplement le fait de me retrouver à Magog, notre Magog, qui me rendait nostalgique. Toujours est-il qu'en tournant dans le stationnement de son travail, comme je l'avais fait mille fois dans le passé, j'était sure de moi, sure que tout était bien fini et que je pouvais enfin le voir comme une amie.
J'avais tort.
Dès que j'eus poussé la porte et qu'il ait levé les yeux vers moi j'ai su. Su que je ne pourrais plus jamais le quitter. Su que j'avais tort. Tellement tort. Que je le veuille ou non c'était lui, LE bon, l'Homme de ma vie. C'est là que j'ai compris que malgré tout nos désirs superficiels de petite fille, l'Homme de notre vie on ne le choisit pas: il s'impose. Et c'était lui.
Je l'ai fait languir quelques temps avant de lui redonner mon coeur, même si je savais profondément que je n'avais aucun doute. Par principe ou par fifillisme. Peu importe. Et depuis, toute les semaines, je me noie dans ces yeux et je me régale de ses caresses, sous le ciel étoilé de notre Magog.
mercredi, juin 28, 2006
mardi, juin 27, 2006
Party Shooter, l'intégrale
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Vendredi, 2 juin 2006
Je viens de terminer la première semaine, assez éprouvante il faut le dire, de mes stages. Ce soir, un méga party s'annonce. Je le redoute un peu, je n'y connais que l'hôtesse, et encore, je ne l'ai pas cotoyée ces dernières années... Mais bon, je me rappelle (enfin, plus ou moins selon l'état d'alcoolémie!) que nous avons de belles histoires de beuvries ensemble, et ses amis-collègues semblent tous jeunes, beaux et intéressants en plus, ils sont du milieu, et c'est un turn-on non-négligeable ... je prévois donc m'y rendre de bon coeur.
Je termine ma journée et quelques dossiers quand ma bonne amie Isa se pointe. Je lui suggère de passer au McDo. Avis à tous les anti-McDo de ce monde, pour quelque raison que ce soit: Le McDo empêche le vomi lors des beuvries! (Voilà, c'est dit, et ça rime en plus!) On a fait le test et c'est très concluant... enfin. On se rend chez moi pour se préparer un peu et manger notre McDo (frette, parce que c'est le tour de l'île de nuit et toutes les rues sont bloquées pour des vélos; invisibles....)
Une fois bien prêtes, et assez fatiguée pour ma part (je suis quand même debout depuis 5h30 AM) on marche jusqu'au métro... opération un peu plus difficile pour Isa vu qu'elle porte ses chaussures de chochotte. Quand même, c'est une championne. À la sortie du métro, on a croisé 3, et les seuls à mon avis, cyclistes du tour de nuit...
On arrive près de l'appart, et après quelques photos d'erreurs grammaticales, on monte boire un coup. À peine arrivée j'ai embrassé tout le monde présent, rencontré la voix de CKOI (ça y est je suis groupie!) et j'ai déjà bu 5 tequilla avec ma bonne amie Milie (comme dans le temps ma chère!) La voilà qui se sauve déjà faire une couple de tequilla sexy avec un certain jeune homme et moi je la suis comme une bonne photographe soule... qui ne prend pas vraiment une bonne photo! :( Tout le monde présenté, l'alcool au corps, il est temps de cruiser. Moi et Mil on tente de matcher Isa solide, et peu à peu tout le monde du party tente, le moins subtilement du monde possible, de la matcher aussi ... Au pire, ça peu juste être drôle ma belle... ;) Moi je me concentre sur le boss à Mil. Ben quoi, tant qu'à cruiser pour le fun en sachant que ça donnera rien... autant cruiser le boss! Je crois bien l'avoir attiré un peu, mais pas autant que ma craque de seins (qui était assez en forme''s'' ce soir là je dois l'admettre!)
Encore quelques milièmes de degrés d'alcool dans le sang plus tard, on descend au karaoké... WOW! C'était vraiment génial de chanter l'ombre et la lumière avec une vieille grenouille à la voix usée prénomée pour la cause Linda qui te crie dans les oreilles et te prends par les épaules comme si t'étais son amie... Mais bon, on est souls, on est jeunes, et la vie est belle.
Le soleil se pointe à l'horizon, Isa n'est toutjours pas matchée (mais vous faites quoi?!?), les hôtes sont parties se coucher. Je suis allée donner un bisou à ma Milie en pleurs et en brassière à cause d'un gars qu'elle aime mais qu'elle se refuse d'aimer... rien pour me dépayser! (Je t'aime Mil!) et les quelques yéyés qui sont encore sur le party descendent tous ensemble manger de la poutine gratinée au delicatessen en bas d'la rue.
Une sympa serveuse de Matane nous apprends dans le petit matin de Montréal la classification et les menus correspondants des restaurants du chak à poutine au resto 5 étoiles... :P Et j'y rencontre un gars du Karaoké qui me fait un message pour Julien (étant encore soule, je me rappelle plus ou moins en quoi ça consiste, Milie, tu veux bien lui passer le message?) '' C'était pas contre lui.''
Isa et moi on retourne à mon appart, excitée comme des puces à l'idée que le soleil soit levé. Ça y est, j'ai fait le tour de l'horloge.
Vraiment, un des meilleurs partys que j'ai eu depuis longtemps. C'est quand la prochaine Milie?
Le bonheur, ou presque
Je regarde aller mes essuies-glaces et j'écoute l'album Parachutes, de Cold Play. Ce cd là sent la pluie... de l'orage à la bruine, en passant par l'arc-en-ciel, je trouve qu'y'a pas de meilleure trame sonore au temps gris. Je flote entre deux mondes, un sourire aux lèvres.
Je voudrais me cacher dans une cabane dans le bois, écouter la pluie tomber, et faire l'amour longuement en sentant l'air humide et frais caresser ma peau en même temps que tes doigts...
mardi, juin 20, 2006
Bon Anniversaire!
Des messages d'amour à profusion, plein de petites et grandes attentions, de la part des gens que je connais depuis longtemps autant que de ceux que je connais depuis peu. Je suis littéralement émerveillée et comblée par cette journée...
Même que ce matin, dans le métro, au lieu d'être un vieux Chante-la-Pomme dégeu qui divertit la foule, c'était un duo de musique de chambre, clarinette et violoncelle... un délice... juste pour moi! :P
Devant mon émerveillement, ma coloc m'a dit que je récolte ce que je sème... Je suis plus ou moins d'accord avec cette affirmation (je n'ai pas vraiment la conviction de semer quoique ce soit!) je tiens néanmoins à remercier toutes les personnes qui ont rendu, de près ou de loin, cette journée mémorable et agréable... je vous adore.
Et aussi, à tous, je vous souhaite un anniversaire aussi agréable... et n'oubliez pas de me rappeller le vôtre que je puisse vous transmettre mes souhaits...!
Non mais, quelle belle journée! :)
jeudi, juin 15, 2006
Stupid girl
Mais voilà, aujourd'hui j'en avais marre. Le genre de journée où tu fais tout tout croche... pas une journée de championne, quoi! Alors j'me suis dit : fuck it! Je serai en retard, je vais prendre mon char....
Eh bien voilà, je suis même arrivée en avance, malgré le traffic inhabituel! Je suis bien contente de cette découverte, mais j'aurais dû l'essayer avant... j'me suis tapé toute cette bus et cette attente pour rien!
Ouin, ben mon effort pour l'environnement est fait pour cette année... sans plus attendre je me remets à polluer... ma santé mentale (et ma santé tout court!) en dépend.
Plus que 5 jours...
lundi, juin 05, 2006
mercredi, mai 31, 2006
Stages, première partie
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D'abord, soyons positifs, un avantage! Y'a pas à dire, quand je sors le midi dans l'entrée de l'hôpital avec mon sarau sur le dos... en plein downtown, je me sens comme la rebelle blonde du beau Dr. Carter dans Urgences, John en moins. (À chaqun ses fantaisies, bon!)
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Un gros désavantage : ma collègue de stage. Une roumaine apparament physiothérapeute dans son pays... J'ai juste un conseil, tombez-donc pas malades en Roumanie. J'ai rien contre son origine ou quoique ce soit, mais SEIGNEUR qu'elle est lente... Prendre soin d'un patient, elle a pas appris ça certain... j'ai mal à leur place ça a pas de bon sens... Encore une autre qui va avoir une meilleure note que moi pour son stage à cause de l'effort... pffff!
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Et finalement, parfois un avantage, parfois un inconvénient : le transport en commun. En étant au centre-ville, et devant me rendre dans l'est de la ville en moins d'une heure, je me tape tout le trajet (c'est-à-dire à peu près trois heures par jour) via la STM. J'ai rien a redire sur le transport comme tel... le service est bon, et j'aime ça prendre l'autobus, c'est juste long. Mais le monde qu'on y rencontre!!!
D'abord y'a monsieur pipi qui est souvent dans la 18 ouest vers 21h30. Il pue ça a aucun sens... soit il a vraiment un problème d'incontinence soit il a de la difficulté avec son hygiène personnelle... moi je vote pour une combinaison des deux options! Bon, je sais, c'est méchant... mais avec la chaleur et l'humidité qu'on a eu cette semaine, je crois que ma plainte est légitime... Mais voir la face du monde changer lorsqu'il passaient à côté du monsieur en question, ça vallait le 2,50$ du trajet!
Y'a ensuite le gros gino de RDP. J'attends tout bonnement ma bus a Armand-Bombardier, vers 20h30, quand un gros jeep s'arrête à la lumière... Comme toujours je regarde vagement la personne à l'intérieur qui dans ce cas est un monsieur bedonnant-grisonnant la cinquantaine avancée. Il me sourit, je lui sourit aussi. (Eh oui, je suis pas toujours méchante!) Mais le voilà qui baisse sa vitre côté passager... il me parle. Je le vois venir à des miles, le vieux pervers. J'approche, toujours aussi gentille. Il me demande si ça va, je lui répond: ''Oui, merci, vous-même?'' Il me demande où je vais. Je pourrais lui répondre que c'est pas de ces affaires mais je feel pas bête. Je lui dit grosso-modo. Il me montre le siège en disant :'' Je peux te faire un lift''. Non, merci, je vais attendre la bus. Et le voilà qui part, frustré, en crissant les pneus. Vieux cochon! J'aime mieux attendre la bus, le chauffeur me demandera pas une pipe à l'arrivée!!
Et ceux qui croient en la bonne volonté du monsieur, vous avez tort... c'est un déxasé déplaisant. J'espère juste l'avoir un jour en traitement... héhéhé!
Et mon mot de la fin : Vivement vendredi!
lundi, mai 29, 2006
Marie en mode thérapeute
J'ai plein de folles aventures à raconter...
mercredi, mai 24, 2006
Groupie's Studio
Je me rends à l'adresse indiquée et je pense bien m'être trompée... ça ressemble à un quartier industriel mal-famé... enfin. Une fois à l'intérieur, je me rends compte que je suis pourtant au bon endroit : intercom, affiche design... tout pour me dépayser.
C'est que voyez-vous ce milieu est tellement loin de celui dans lequel j'évolue habituellement que tout ça me dépasse. Ça me semble très moderne, trop moderne, comme du stainless steel et les chars volants de l'an 2000 (Voir les manuels scolaires des années 80!) Faut dire que mon métier est vieux comme le monde : la santé, le massage... enfin. Les idées conservatrices y sont maîtres et le drabe a toute sa place. Et en plus je viens de la campagne. Donc, normal que je m'y perde dans cet univers de technologies!
Donc, premier état d'impressionnement total. Ensuite, Milie me présente à son équipe de travail : TOUS DES HOMMES, BEAUX, INTELLIGENTS, CÉLIBATAIRES, ETC... Presque pas surprenant qu'elle aime autant son travail. Là, je suis littérament réduite au niveau de blonde qui rigole : ahahaha! en se tordant une mèche de cheveux un sourire béat aux lèvres. Je reprends un peu de ma constance quand son patron me demande si je suis du milieu... : ''Euh... non, mais si c'est pour une job, je commence demain, peut importe ce que c'est tant que ce soit ici! :P" Sérieusement, je lui dit que non, je suis en physiothérapie. Et là... même réaction que tous les hommes. Intérieurement, ils font le raisonnement suivant: physiothérapie = massage = cochonne. Un sourire au lèvres, il me demande ma carte d'affaires...
Note à moi-même : Toujours traîner mes cartes d'affaires même si elles sont laides, et m'en refaire de plus belles dès que j'obtiens mon bacc!
Je quitte ce merveilleux endroit pour laisser travailler Émilie, quoique je doute réellement qu'elle puisse le faire entourée de tous ces mecs! ;) en me disant que j'ai eu un bon aperçu de l'échantillion du party du 2... et ça s'annonce assez bien!
mardi, mai 23, 2006
L'affaire est chocolat
Vendredi soir, je réserve ma coloc pour un café en tête à tête. Elle a découvert plus tôt dans la semaine, telle une exploratice de la ruée vers l'or, un charmant petit café, enfin, plutôt un bar à chocolat sur la rue St-Denis.
Elle y retourne donc avec moi en ce vendredi soir de pluie. De pluie, c'est vite dit, je dirais plutôt de déluge. Enfin. Après avoir imaginé un plan diabolique pour faire revivre les French horn power dans le métro, nous voici sur st-denis en train de chercher le St-Denis (c'est que nous sommes de bonnes montréalaises, ahahaha!!) Une fois arrivées devant le 1615, nous entrons littérament dans la caverne d'Ali-Baba des gourmants : un délicieux endroit nommé Juliette et Chocolat, où Juliette (qui pour nous prends la forme d'un serveur sympa avec un béret rouge) nous sert des montagnes de chocolat, de bon chocolat, sous toutes ses formes.
Après nous être régalées, nous roulons littéralement jusqu'au métro, en réalisant mine de rien que c'est le dernier de la soirée! Le lendemain matin, je vous jure, je me suis levée avec une gueule de bois! Comme quoi, abuser des bonnes choses, ça a toujours un peu le même effet....
mardi, mai 16, 2006
Ma punition
Je suis une toutoune... parfois une grosse toutoune (comme maintenant!) parfois une toutoune en général (comme avant!) Mais jamais je n'ai été mince... alors c'est ma fatalité..
C'est sur, j'essaie d'en faire autrement, mais je ne pense pas pouvoir atteindre mieux que la limite supérieure de mon poids santé... ce qui sera honorable, mais pas sexy dutout!
Quand je dis que c'est ma punition, je suis sérieuse... je serais définitivement une femme fatale avec un body comme Shakira... ça serait dangereux... et je serais probablement danseuse pour mieux gagner ma vie.. Enfin! Tout ça pour dire que mon image intérieure est très différente de l'extérieur... et je ne m'y fais toujours pas...
Et on croit qu'on s'y fait avec le temps?
dimanche, mai 14, 2006
Souliers de Croco et lunettes Versace
D'abord, tout devait tomber à l'eau. Moi et ma coloc, fatiguées et déprimées, mangeant des chips en chattant lâchement sur mIRC. Quelques appels d'Isa plus tard, je croyais vraiment que la sortie prévue était tombée à l'eau... finalement, last-call, on se rejoint au Latulippe, sur Papineau. Ma coloc jase avec un inconnu sur internet, qui l'invite à fumer un peu... Elle lui suggère de nous rejoindre là, et elle verra...
À peine arrivées, la gang est déjà dehors en voie de mover. J'apréhendais un peu cette soirée, ne connaissant qu'Isa et ma coloc, mais la gang de gars (oui, vraiment juste des gars!) est assez intéressante. Beaux, cultivés, sympathiques, enjoués... tout pour plaire... Mon effervessance d'hormones est de courte durée... ceux-qui m'attirent ne sont pas libres... peu importe, on s'amuse bien et la soirée est belle. Mis à part....
Le fameux gars du net. Au début, ma coloc était partie avec lui mais quelques minutes plus tard elle m'appelle '' au secours''. Elle vient nous rejoindre au bar, et nous échafaudons un plan pour faire décoller le moron. Enfin, le gars n'est pas si mal, mais il dégage un quelquechose de plus ou moins agréable... et comme dirait Isa : ''Oui, mais... Il a une chemise à flammes!''
Photo: voir notre pose subtile... il est à gauche!
Quelques verres et quelques heures plus tard, il faut sortir... On voudrait bien manger au resto, mais ça risque d'être plein à cette heure. Il pleut et il fait froid... on retourne donc à la maison... numéro de charme et quelques joints plus tard.
Lendemain matin, pas beaucoup de sommeil, direction Mont-royal pour un trip de friperies. Agréable déjeuner à 5$, grosse poutine pour Phil, belles ou affreuses trouvailles... Un vendeur pour qui être viril c'est ce laisser pousser la barbe et porter une chemise de cow-boy et une paire de souliers en croco plus tard... il faut se dire au revoir, et à la prochaine. Vraiment, agréable week-end.
Grrrr... ça m'amuse! ;)
vendredi, mai 12, 2006
Eh! Oh! Tu te magasines une hernie discale?
Donc, quelques 45 minutes plus tard, les cheveux en bataille, je me présente au énergie cardio... la Madonne dans les oreilles, je galoppe joyeusement sur ma machine elliptique... Et, tiens tiens, je redécouvre avec horreur la faune de la salle de musculation.
Notez bien, je n'ai rien contre les gens qui font du sport ou qui sont en forme! Au contraire, étant dans le domaine de la santé, je prèche pour l'activité physique régulière (Faites ce que je dis; pas ce que je fais!) Mais franchement, au gym, certaines personnes font vraiment tout, tout croche.
D'abord, il y a ce mec là-bas avec des bras gros comme des troncs d'arbre, et qui essaie de faire des biceps avec des poids bien trop lourds pour lui.... C'est évident qu'ils sont trop lourds, sinon il n'aurais pas besoin de plier le corps au complet en criant à chaque remontée alors que tout ce que les biceps font; c'est de plier le coude... Bravo champion! Après ça, tu vas te demander pourquoi un gars en forme comme toi a mal au dos...
Ensuite, y'a ce power-pépé qui se streche violement en essayant de toucher ses pieds, les genoux tendus, en alternant les côtés .... résultat: 200 lbs de pression minimum au niveau de la 5e lombaire et un stress en torsion...BRAVO! Tu te magasines une hernie discale?
Décidément, je devrais trainer mes cartes d'affaires au gym... je serais riche!
mercredi, mai 10, 2006
mardi, mai 09, 2006
Envie d'un homme
En revenant seule vers le métro, dans une autre lourde et chaude soirée d'été de la ville, je me suis rendue compte que j'avais envie d'un mec.
Un mec pour me bablader main dans la main sur Prince arthur.... manger une bouchée ou prendre un café sur la terrasse... danser sur le pavé au son d'une musique latine... frencher sur un banc du square st-louis et renter doucement à pied chez lui, pour finalement nous arracher nos vêtements dans l'escalier et passer une nuit aussi chaude qu'un soleil de midi.
Contrairement à ce que vous pensez, je n'ai pas besoin d'un homme. Je peux changer une crevaison seule et accrocher mes cadres moi-même. Je n'ai pas peur de revenir chez moi à pieds à 2 hres du matin. Je n'ai pas besoin d'un homme, je peux vivre sans... mais j'en ai envie. Comme on a envie d'un sobet au citron ou d'un chocolat... d'un morceau de linge trop cher ou d'une écoeurante paire de souliers... Je sais que ça semble très superficiel, mais dans le cas d'un homme, le plaisir est plus intense, plus profond et... réciproque. Selon moi, ça fait toute la différence.
lundi, mai 08, 2006
Un mois
J'ai toujours pas compris mais je suis assez persuadée d'avoir été niaisée dans tout ça. T'as beau dire : ''T'as raison je suis menteur, on en parle pu.'' Qu'une histoire si bien commencée finisse si mal, ça me fait chier. Ça ne me suffit pas. Je pourrais te dire que t'as pas de couilles, que t'es vraiment trop lâche pour affronter la vérité en face. Je pourrais descendre, me poster devant ta porte, te supplier de m'excuser et de me prendre. Je pourrais te débiter une liste d'insultes de 6 pieds de long, mais à quoi bon, puisque d'ici 2hres je ne serai plus fachée. (Je suis incapable de rester fachée longtemps...) Je serai simplement déçue... vraiment déçue.
La déception est un sentiment étrange. Ça laisse un goût amer dans la bouche, comme du lait passé date qu'on boit par erreur. J'attends peut-être trop de la vie, mais en même temps je ne pense pas qu'il soit normal de vivre ses émotions en mode medium.
Je sais bien qu'il n'y aura plus de prochaines fois, et que j'ai perdu mon seul admirateur à vie ;) C'est sur, tu auras toujours une place spéciale dans mon coeur, et pour au moins les prochains mois, je ne pourrais te croiser sans frémir. Mais je sens que j'ai pris la bonne décision. Cette histoire là, visiblement, ne se jouait que dans ma tête et pas sur la scène de la réalité. Et ma tête, elle est vraiment assez pleine, alors, allons-y pour la réalité. Mon coeur est grand, mes bras; ouverts... avis aux intéressés ;)
Party shooter le 2 juin chez une vieille copine que je n'ai pas vu depuis longtemps avec des gens que je ne connais ni d'Ève ni d'Adam... Qui veut m'accompagner?
samedi, mai 06, 2006
Ghislain
Le jeune informaticien avec lequel ma coloc a butiné dernièrement s'appelle Ghislain. Lorsqu'elle me l'a annoncé je me suis payé une bonne séance de 'dilate la rate'... Bon, faut d'abord dire qu'elle fait généralement dans les noms moches pour les gars, mais en plus, Ghislain....
Ce prénom là évoque en moi un souvenir du primaire, alors qu'on se changeait tous dans la même classe avant le cours d'édu. Il y avait un Ghislain dans ma classe, un jeune garçon tout chétif et pas très joli (mon dieu peut-être qu'aujourd'hui c'est un Apollon mais j'en sais rien!) qui en se déculottant a fait suivre tout ce qui venait avec et c'est retrouvé la bizoune à l'air devant toute la classe qui se marrait bien. Je ne me souviens pas de son anatomie (quand même!) mais je me souviens de sa face à ce moment là : humiliation pure. Et par la suite, toutes les fois que j'ai croisé ce gars, il avait toujours la même maudite face... une face de quelqu'un de terrifié et qui n'a pas confiance en soi... J'ai donc associé ce prénom (très involontairement mais bon...) à un déficit prononcé de self-confidence...
... Jusqu'à hier soir... (et/ou plutôt ce matin!)
Bon il y a bien eu ce beau bonhomme, qui fut d'ailleurs la raison pour laquelle on a loué un certain appart (hein Judith?) qui portait ce prénom mais bon...
Voilà... tout ça pour vous dire, je crois bien m'être trompée. Ou bien j'ai rencontré (virtuellement parlant) l'exception qui confirme la règle, ou bien j'ai tort. Car ce Ghislain-là semble blindé...
Mais si tu permets, je vais quand même continuer à me foutre de ton prénom un peu... le temps que j'le remplace dans mon esprit ... des suggestions?
jeudi, mai 04, 2006
Touché... coulé
C'est quand j'ai entendu cette chanson de Marc Déry quelquepart entre le lait et le beurre de pinotte au Provigo d'la rue Beaubien que j'ai craqué. J'étais partie me chercher ce qui me manquait pour faire des biscuits. Des biscuits pour qui... Je suis une mamie sans petits enfants.
J'aime les soirées de la ville comme ça où l'air est chaud et enveloppant. J'aurais tant aimé marcher avec toi dans le parc ce soir, on aurait étendu une couverte dans le gazon et on aurait compté les étoiles invisibles d'ici.
Mais tu n'étais pas là, et j'ai décidé de faussement meubler ma soirée en fesant d'la bouffe pour arrondir mon gros cul déjà trop rond. Et en passant devant le Dairy Queen, je me suis dit : 'Ça serait bien de travailler ici l'été, je verrais du monde, et j'me sentirais utile.' Cours toujours ma belle. Travaille-travaille-travaille. T'auras beau cumuler les heures, y'aura toujours un soir ou un matin où tu seras toute seule dans ton lit trop grand.
C'est la triste réalité. Ma triste réalité. Qui, ce soir, me frappe en pleine face comme un train. Je suis au bout du bout, au fond du fond. Je suis seule depuis maintenant plus d'un an, et ça me ronge. Je pense à mes patients qui sont seuls. Cetains sont malades et ont personne pour les attendre à leur sortie de l'hopital. Ils doivent se dire: 'Je peux ben péter au frette pendant l'opération, de toute façon personne ne le remarquera.' Et ça tue de penser qu'un jour, je serai peut-être comme eux.
Mais cette déprime qui m'envahit, c'est peut-être parce que ma coloc de trois jours est partie butiner avec un autre informaticien au prénom peu orthodoxe. Peut-être parce que à chaque fois que je croise une mazda noire j'hésite entre rentrer dedans pour exprimer une colère refoulée ou la suivre des fois que ça serait toi. Peut-être parce que l'école est finie et que j'ai toute ma tête de disponible pour penser à tout ça. Toujours est-il que ce soir, ça aurait été une bonne occasion pour un ' juste comme'. Et comme tu n'es pas là, ...
Mais ne vous en faites pas. Certains d'entre vous qui me connaissent savent bien que je suis forte et que je m'en remettrai. Même que si tu me fais signe je vais probablement encore rêver à toi. Et qu'un peu plus tard, un peu plus loin, tout ira mieux. Comme dirait la chason...
Mais avec un peu d'chance... oui avec un minimum de veine...
Je l'attends, ma chance.
mardi, mai 02, 2006
Annecdote physiothérapeutique # 2
Some Lovers Try Positions That They Can't Handle
(scaphoïde, lunatum, triquetrum, pisiforme, trapèze, trapézoïde, capitatum, hamatum)
Ça fait sourire... Je vais la retenir celle-là!
Ma dose de Mou
Durant l'année scolaire, je ne descend pas à toutes les fin de semaines chez mes parents mais quand je peux y aller, et que ma soeur est dispo, je mets mon vieux linge et je vais voir son chien. Ma soeur aussi, mais son chien... parce que ma soeur, j'ai pas besoin de mettre du linge sale pour la voir quand même!
Donc, dimanche dernier, ma soeur se pointe au domicile famillial pour finaliser des travaux sur l'ordinateur. Sachant que ma mère ne serait pas là mais que moi, oui, elle a amené son adorable peluche vivante-bavante. Je me suis amusée toute la journée avec cette petite bête à lui lancer et relancer une ba-balle toute gluante. Puis, on est allés en vélo avec Mou qui nous suivait en gambadant gaiement, jusqu'à ce qu'il voit la rivière et saute dedans (pour un chien, dimanche, fesait déjà assez chaud pour se baigner!) Nous sommes revenues à la maison sales et presque aussi trempées que le chien, mais cette petite bête donne tant d'amour que ça vous en fait des réserves pour des jours...
Vivement ma prochaine dose de Mou!
lundi, mai 01, 2006
Attendre
Attendre la fin de session, l'été, les vacances, Noël,
Attendre une minute, une heure, des jours, des années,
Attendre que tu partes; que tu reviennes,
Attendre à demain, à la semaine prochaine, au week-end, à dans 10 ans,
Attendre qu'il fasse beau, qu'il neige, qu'il mouille,
Attendre le bon moment,
Attendre que les poules aient des dents, que le ciel nous tombe sur la tête,
Attendre d'être plus beau, plus fin, plus riche,
Attendre après quelqu'un, attendre quelqu'un,
Attendre la caissière, le docteur, la coiffeuse, la réceptionniste,
Attendre en ligne, au téléphonne, dans une salle d'attente,
Attendre que tu m'ouvres les bras,
Attendre,
Peut importe la situation, la vie est minée de ces moments d'attente. Certains disent : Suffit d'attendre, vivons notre vie maintenant! Et d'autres; Tout vient à point à qui sait attendre.
Tout ce que je sais c'est que je n'aime pas attendre, mais pour toi je serai d'une fausse patience exemplaire. Je t'attends... impatiemment.
vendredi, avril 28, 2006
Enfin
Enfin, c'est le week-end, les vacances, la liberté.
Je jubilerais bien, mais je suis trop fatiguée... De toute façon, j'ai 4 mois pour en profiter!
jeudi, avril 27, 2006
Dernier examen
'' AaAAaaaarrrrghhhhhh!! ''
Ça fait du bien.
Merci
lundi, avril 24, 2006
Choses à faire
5- Rencontrer le père de mes enfants
4- Rencontrer l'homme de ma vie (4 et 5 étant le même homme de préférence, et pas nécessairement rencontré à l'université )
3- Baiser à quelquepart dans la bibliothèque de l'université, dans une petite rangée sombre au 7e étage... (idéalement avec 4 et/ou 5!)
2- Peser 40 lbs de moins (minimum) lors de ma collation des grades
1- Saluer 15 personnes dans la même journée sur le campus qui ne sont pas dans mon programme (Ceci inclut avoir fait le party avec ces 15 personnes.)
J'pense qu'il va falloir que je m'inscrive à la maîtrise...
dimanche, avril 23, 2006
Fluschée
J'ai toujours pas compris par contre. Je l'intéresse mais le timming est pas bon... ah!
Y'a du bon dans tout, il ne m'a pas niaisé. Enfin c'est ce qu'il dit.
Franchement, je ne réalise pas encore. J'ai mangé le mur dans la face mais je suis tellement étourdie par le choc que je n'y crois pas. Pincez-moi quelqu'un, oui je viens bel et bien de me faire fluscher. Pourquoi, je sais pas trop... une question de timming et de poux dans la tête.
Paraît aussi que je peux attendre... que le timming soit meilleur... mais me voyez-vous moi là qui repart dans mes rêveries? C'est fini Marie, f-i-i, n-i-i. Fie toi aux larmes qui innondent ton visage ma belle, comme tu l'as si bien dit, t'aurais dû en profiter la dernière fois que tu l'as embrassé parce que c'était vraiment la dernière fois. Il n'y aura plus de retour sous la pluie, de babyfoot ou bière au bistro.
Comme tu voudras Max. Mais tu sais où me trouver si tu changes d'avis.
samedi, avril 22, 2006
Head over feet
Don't be alarmed if I fall head over feet
Don't be surprised if I love you for all that you are
I couldn't help it
It's all your fault
Ça va pas changer le monde...
Revirement de situation en cours d'écriture de ce post : 12h15, je te joins (enfin) au téléphonne.
Je parle beaucoup, tu parles peu, mais je crois comprendre que tu ne me niaises pas. J'essaie de t'exposer mon opinion sur la situation, j'ai l'impression que j'essaie de me vendre comme un vieux char de 300 000 km : pas de rouille, mécanique garantie A1, femme propriétaire.
Je pense que je comprends un peu; accaparante comme je suis je t'ai fait un peu paniquer avec mes questions, mes appels et mes 25 emails par semaine. (Je le répète, je suis à peine excessive!) Je sais que les hommes (et les gens en général) ont besoin qu'on leur respecte une certaine zone de confort. Je suis prète à me plier à tout cela. Et à être là quand tu en auras besoin. Je n'ai pas besoin que tu m'impressionnes, c'est déjà fait. Je n'ai pas besoin que tu me fasses un show. J'ai juste besoin de toi un peu, de temps en temps, et je crois que ça te ferait du bien à toi aussi.
Je ne sais pas si je suis dans le champ ou si j'ai saisi, mais le fait d'entendre ta voix me dire que : non, tu me niaises pas; oui, je t'intéresse toujours, m'a fait un bien fou. Je vais pouvoir recommencer à respirer. Et le fait qu'on doit se reparler demain (et que ça vienne de toi) ça va me permettre d'étudier un peu.
Et puis, au pire, si ça ne marche pas, comme dirait Joe : Ça va pas changer le monde...
Mais ça va changer ma vie c'est sur.
vendredi, avril 21, 2006
Atterrisage forcé
Un email. Simple. Direct. Cruel. Qui ne dit pas grand chose, qui ne justifie rien, qui est censé me rassurer mais qui au fond me fait croire pour de bon que j'me suis fait rouler.
C'est pas toi, c'est moi. Toi tu es merveilleuse... MERVEILLEUSE MY ASS!
Depuis quand on lâche une fille merveilleuse parce qu'on est déprimé? Au contraire, elle va nous remonter le moral. Elle va nous chouchouter, nous cajoler, nous aider quoi! Tout ça ce n'est que du bidon, des excuses de merde pour me mettre de côté gentiment.
Et si tout ça est vrai, et si tout ça n'est pas une facade pour me cacher qu'au fond y'a une autre fille ou qu'au fond je ne suis pas assez bien... Bien j'aurais adoré que tu me parles de tes tourments. Je serais enchantée de t'aider à travers tout ça. Je suis même prête à t'attendre le temps qu'il faudra... j'te demandais pas en mariage quand même, juste une p'tite place dans ton coeur, et qui, en retour, t'aurais apporté beaucoup de bonheur, si ce que tu dis que tu penses de moi est vrai.
Mais je veux te dire tout ça en vrai. Pas par email. C'est trop con. Alors j'attends désespérément que tu m'appelles. Parce que je veux savoir. Savoir le vrai du faux. Savoir si je peux t'aider ou si je me suis fait rouler.
Mais franchement là, j'ai juste le goût de pleurer.
jeudi, avril 20, 2006
Crème glacée, limonade sucrée...
mercredi, avril 19, 2006
Le plus beau sourire
Comme d'habitude je pensais à Max et je fantasmais (ben quoi, fantasmer c'est pas nécessairement sexuel, quoique... peu importe, je sors du sujet là!) donc je fantasmais sur notre éventuelle prochaine rencontre, quand, j'ai été soudainement flash-backée (!) presque 10 ans en arrière, un matin de juillet, avec la face de Benj qui me fesait le plus beau sourire que j'ai vu de ma vie.
D'accord, il faut se mettre en contexte. Benj c'est mon premier coup de foudre. Mon premier amour. Mon premier vrai chum. Mon premier amant. Mon prince charmant avec qui j'étais persuadée que je paserais ma vie. Quand je l'ai vu pour la première fois j'avais à peine 12 ans et un début d'hormones en effervescence. Il m'a électrisée. Foudroyée. Quelques années plus tard (la puberté passée!) il est devenu par je ne sais trop quel miracle mon chum. Je l'amais tellement. Un regard et je fondais, une caresse et je brûlais... enfin, assez de métaphores, je crois que vous voyez le principe. Ça s'est drôlement terminé après le secondaire, alors que nous avions essayé, sans trop de succès, la vie commune. Il m'a lâchement lâché (!) pour une bitch... En y repensant, c'est aussi bien comme ça. Je me suis rendue compte qu'en restant avec lui j'étais tellement amoureuse, que j'aurais jamais eu le temps de faire quelquechose de ma vie!
Donc, en ce matin de juillet 1998, j'étais partie tôt le matin à vélo pour un périple d'une vingtaine de kilomètres.. je sais, ce n'est pas énorme, mais pour une fille aussi peu sportive que moi, c'est un véritable exploit. Que voulez-vous, en campagne, il n'y a pas de transport en commun. J'avais décidé d'aller voir Benj, chez lui, lorsqu'il aurait fini le train . Il ne m'avait encore jamais invité chez lui donc je redoutais un peu sa réaction, mais j'avais tellement envie de le voir (quand je vous disais que j'ai toujours été tentée de précipiter les choses!) Finalement, je me suis postée devant chez lui ce matin là en attendant qu'il sorte de la ferme... Et quand il m'a vu...
Le sourire qu'il avait à ce moment là!
My god! C'est difficile à exprimer, mais son expression justifiait amplement l'effort! Son sourire me disait que j'étais sans aucun doute la créature la plus fantastique au monde, que je réalisais un de ses profonds souhaits, telle une véritable apparition... Jamais dans ma vie je ne m'avais sentie autant désirée, autant à ma place. Cette expression de grâce et de bonheur non-contenu m'a fait rêver longtemps par la suite... Et je n'ai jamais revu un aussi beau sourire.
Voilà. Maintenant que cette petite bulle de bonheur est passée, je peux retourner au monde sordide de l'étude de fin de session et de mes rêveries illusoires sur moi et Max qui n'auront probablement jamais de suite...
lundi, avril 17, 2006
Bowling foul contact
Évidement, y'a pas grand monde nul part (3 personnes au Bistro, une disaine d'inconnus à la Galoche) et pas grand chose à faire. Ma soeur me dit : '' eille j'ai entendu dire qu'y'ont arrangé ça au club de golf, c'est comme un bar, y'a une table de pool, pis de babyfoot, on y va!''
Ok pour le club de golf, toute façon c'est elle qui chauffe... et pour une fois que je sors avec ma soeur...
On arrive là, y'a deux chars dans la cour.. ça regarde bien. Je lui dit : au pire on entre, on cheke pis on s'en va si c'est trop plate.
En entrant, on voit que le salon de quilles est encore ouvert. Bon, salon de quilles c'est vite dit, y'a quand même juste 6 allées et c'est des p'tites. Quand même... on décide de jouer une partie en prenant une bière, tant qu'à rien faire... En plus on peut jouer en pieds de bas, yahoo!!
On finit quand même par bien s'amuser... donc un reprend une autre partie.. Comme je la clanche assez, ( faut ben que ce soit un sport de vieux pour que je clanche ma soeur quelquepart!) ma soeur me demande comment lancer avec la technique... je lui montre: ''faut que tu te pitches pis que tu glisses comme ça...''
Elle s'élance... et scratchhhh elle s'acroche le bas (qui déchire évidement) dans une p'tite crakc sur le plancher. L'essai n'est pas concluant... donc elle s'élance une deuxième fois...
SCRATCHHH! '' Marie, je suis prise!!''
Maintenant c'est son pantalon qui a déchiré et qui est resté pris dans la craque en question!!
Elle a le pantalon déchiré de la cheville jusqu'en haut du genou!!
J'ai tellement ris ça a pas de sens. Voir qu'y'a des pépés de 75 ans qui jouent à ça toutes les semaines, ça prend ben ma soeur pour se déculotter là!
Finalement, la partie s'est finie sans que d'autres vêtements tombent! Sauf que je pense qu'on a joué avec un peu trop d'intensité car j'ai un immense bleu sur la cuisse et je crois bien que j'me suis fait un claquage du vaste interne!!
Les quilles sont vraiment un sport à redécouvrir!!
samedi, avril 15, 2006
Juste comme
Pas en vrai (ça serait trop beau) mais en virtuel. Comme d'habitude, comme toujours.
C'est assez particulier en effet... depuis que j'te connais, et ça fait déjà longtemps faut dire, tu es toujours apparu au moment où il fallait. Juste comme il fallait... sur la limite d'être trop tard. Quand ma vie m'emmerdait ou était bordelique, quand je me disais que ça pouvait vraiment pas aller plus mal,et que j'me disais que j'avais vraiment besoin d'air, tel un rayon de soleil dans un ciel noir comme l'orage, tu apparaissais. Comme ces dimanches au Acton BBQ où je n'en pouvais plus des études, de mon chum, et de ce resto de merde; juste avant que je mette le feu à la baraque ou que j'étrangle mon boss, le téléphonne sonnait invariablement et c'était toi qui commandait des doigts de poulet... et pas que c'était nécessairement une habitude... c'était juste un méchant timming.
Demandes à Éric : je lui disait '' Bordel, j'ai besoin de nouveau dans la vie, j'ai besoin d'un changement, d'un plus...'' et dring, dring... on regardait l'afficheur et on se tordait de rire...
Est-ce qu'au fond, ne suis-je pas un peu amoureuse depuis le tout début? Depuis le moment où au volant de ton super char rouge tu me suivais après l'école et où le vendredi tu venais manger au resto avec tes amis mais que tu étais trop gêné pour me parler? Depuis ce fameux soir de ta fête où il pleuvait à boire debout et que tu m'as reconduit chez moi, à pied, n'espérant rien d'autre que d'être là? Et les livraisons que j'ai fait chez toi parce que ma Boss me disait : va donc voir le p'tit Lalumière...
Je ne sais même pas si on a ce qu'on peut appeller une relation. Je ne sais même pas si un jour on ira plus loin ensemble, ni même si un jour on sera ensemble tout court.
Et ce soir, je n'ai peut-être pas vu ton nom sur l'afficheur graisseux du resto, mais tu es, une fois de plus, arrivé juste comme...
Ne pas provoquer de catastrophe
Je sais pas, j'ai l'horrible impression que j'me fais avoir.
Je pourrais descendre là là, et il y a 99,9% des chances que je te trouve au Bistro, dans un état d'alcoolémie avancé. Le 0,1% des autres chances, c'est que ton état d'alcoolémie soit modéré... mais j'en doute. Ça serait facile. Je te retrouverais là, tu serais content de me voir (ou tu ferais semblant, que sais-je?) on passerait une bonne soirée, tu me reconduirais chez moi, me donnant un chaste baiser puis hop, à la semaine prochaine...
Mais je sais que si je descends, j'irais à contre sens avec la patience que j'essaie de m'inculquer. Je ne veux pas te tomber sur les nerfs, donc j'attends que l'invitation vienne de toi. Et plus j'attends, plus j'angoisse et plus j'ai l'impression de me faire niaiser.
Donc, comme je marine dans mon amertume depuis un peu plus de 24hres, si je descends là;
1- Je vais provoquer les choses,
2- Je risque de courrir à la catastrophe.
Parce que je me connais, si j'y vais, ce sera par obligation, par peur, par urgence, et tout ça n'a rien de bon ou d'agréable. Alors je risque de ne pas être d'agréable compagnie, ce qui est TRÈS mauvais quand on veut plaire à quelqu'un...
Je parle par expérience, j'ai souvent agravé ou gâché les choses comme ça. Que voulez-vous, je suis à peine impulsive. Il faut que ce soit noir ou blanc, tout de suite, tout le temps. Ça me démange, c'est extrèmement désagréable et difficilement contrôlable. Mais comme cette fois j'ai décidé de ne pas tout gâcher, j'attends...
Et voilà la cassette qui repart dans ma tête, source même de ma contradiction (c'est merveilleux, s'astiner soi-même) :
Moi: Il a dit qu'il avait hâte de te voir, qu'il s'excusait... c'est surement parce qu'il sait que t'étudies qu'il t'appelle pas... ou encore qu'il est trop soul... ou encore qu'il y pense pas merde, té pas le centre de l'univers!
Moi encore: Oui mais, ça fait une semaine qu'on s'est pas vu... Oui mais, il m'a pas dit quand on se verrait... Oui mais, Oui mais, Oui mais!
Est-ce que je vais descendre? Est-ce que je vais tenir le coup jusqu'à ce que j'aie de ses nouvelles? Est-ce que je vais me fendre la tête sur un mur?
C'est ce que nous saurons dans le prochain épisode...
mardi, avril 11, 2006
Men are simple
'' Men are supposed to be simple ''
Je m'explique. Les hommes nous disent souvent des choses qui n'ont pas de sens, ou simplement que leurs actions et leurs paroles ne sont pas cohérentes... enfin du point de vue féminin. Pourtant, on me dit souvent qu'il ne faut pas s'inquiéter, que tout a explication logique à sa suite. Mais moi j'ai d'la misère à la voir, car en bonne fille que je suis, je m'imagine toujours le pire.
Voici quelques exemples :
Un gars qui quand te voit te dit qu'il pense et rêve à toi mais que tu vois seulement une fois par semaine pour une raison inconnue. Là moi je pense : ça y est, je ne l'intéresse plus, je pue, il a une autre fille en vue... etc. Bon finalement je finis par savoir que c'est juste une question de mal de dents mais bon je continue à paniquer pareil ... :D
Un gars qui t'embrasse quand tu le vois, et qui fait des projets avec toi pour les mois à venir, qui te présente à ses amis comme '' Marie'' et qu'il savent tous de qui il parle... mais non, ou enfin c'est pas sûr, mais té pas sa blonde... Ouin... Au fond, qu'est-ce que ça change ce fameux titre...
Un gars qui te répond à peine sur msn et qui t'appelle pas pour jaser... Au fond, depuis quand un gars c'est supposé être bavard?
Finalement, j'me suis peut-être trompée sur ce dicton!
dimanche, avril 09, 2006
Ta blonde... euh, ta blonde?
Inhibitions
Je me rends compte de cette nouvelle '' capacité'' assez courament au travail, alors je fais attention pour ne pas brusquer les patients, j'explique ce que je fais, etc. Mais dans ma vie privée, il m'arrive parfois d'avoir des ratés, et c'est comme ça que tout naturellement, en aidant Eve à faire sa lessive je tente de deviner ce qui est sale et ce qu'il l'est pas à l'odeur... Et elle me fait prendre compte du ridicule de la situation: '' Je peux pas croire que j'te laisse sniffer mon linge! ''
Mouwhahahahahaa!!
Bon j'avoue que pour les gens dédaingneux (?) ça peut sembler déguelasse. Mais moi, je suis habituée de cotoyer toutes sortes de gens, souvent de très très près, et avec tout ce que ça implique; donc ça me semblait tout à fait normal de sentir du linge pour savoir s'il est sale!! Mais j'avoue qu'avec du recul... ça manque peut-être un peu de classe!
jeudi, avril 06, 2006
Tranche de culture
Le mot sexy veut en fait dire scoliose en vieux français, car il dérive de l'époque des grandes robes corset qui donnaient une silhouette en S à celle qui les portaient.
Ça va faire une belle jambe à mes patients qui paniquent à cause de leur dos quand je vais leur dire qu'ils sont sexy... :)
mercredi, avril 05, 2006
Poisson d'avril
Tu es au fond de la salle. Et tu m'as vu depuis longtemps.
J'arrive près de toi, et tu as un étrange sourire au visage:
Moi : Salut! C'est quoi la raison de ce sourire?
Toi : Je savais que c'était toi qui entrait, car ils applaudissaient...
Que voulez-vous répondre à cela?
La soirée se passe et tu me présentes à tes amis que je connais parfois et parfois pas. Mais tous, ils ont la même réaction, le même sourire : Ah! C'est ELLE Marie-Ève!
Moi: C'est drôle j'ai l'impression que ma réputation me précède.
Toi : Ben c'est sûr, je leur ai déjà tellement parlé de toi!
Encore une fois, je suis bouche bée.
La soirée se passe, et vient finalement l'heure de fermeture, plus tôt que d'habitude, à cause du changement d'heure. Gallant comme tout, tu me reconduis chez nous à pied (car tu as trop bu pour conduire!) et moi tout aussi gallante (parce que je n'ai pas bu) je te reconduis chez toi en auto! On passe deux heures à s'y geler les fesses dans ta cour à parler de tout et de rien. À un moment, il se fait tard, et en me souhaitant bonne nuit tu te penches pour m'embrasser sur la joue. Je me retourne, gourmande, pour finalement t'embrasser '' pour de vrai''. Enfin.
Ai-je besoin de vous dire que ton séjour dans ma voiture c'est prolongé?
Ai-je besoin de vous dire que depuis, j'ai un sourire niais qui me pend au visage?
Ai-je besoin de vous dire que je regarde ma porte à tout instant en souhaitant te voir?
Ça s'est passé le 1er avril, et ce n'est heureusement pas une blague.
mardi, mars 28, 2006
La sonnette de l'été
Du haut du deuxième étage ce matin, les fenêtres de la classe ouvertes, j'ai entendu le camion Sunivac passer. Bon je sais qu'à Montréal, ce n'est pas un '' Sunivac'', mais bon c'est le camion qui lave les rues et même s'ils n'ont pas le même nom ils font tous la même musique.
Je dis bien musique. Ce n'est pas du bruit. En fait, c'est du bruit, mais à mes oreilles c'est de la musique. Aussitôt que je l'entends, je me revois, à peine 8 ans, un chaud matin de juin, assise derrière mon pupitre du 3e étage de l'école St-André. Le vent chaud qui sent si bon le mois de juin souffle par les fenêtres ouvertes et j'entends au loin, cette fameuse musique. Le camion Sunivac qui passe et qui annonce l'été.
All I want is a kiss...
Toujours ces mêmes foutus papillions, toujours cette belle complicité (enfin, il me semble). On rigole bien, je l'exaspère un peu mais pas trop, je me permets d'être moi-même et ça semble réussi. On se touche davantage, comme par accident, mais on reste comme ça parce que (du moins pour ma part) c'est plutôt agréable.
Plusieurs fois dans la soirée j'aurais pu l'embrasser. Mais je ne l'ai pas fait. J'attends que ça vienne de lui, car, au fond de moi, je suis encore persuadée qu'il se désintéresse totalement de moi... il joue si bien son jeu. (Poker, quand tu nous tient!)
Et voilà la fin de la soirée, il se fait tard et blablabla. Il passe la porte sans m'appocher, sans m'efleurer. Je tremble comme une feuille, mon coeur bat à tout rompre. Je devrais l'approcher, mais je n'en fais rien.
Et ce soir, je ne courrai pas dans la rue. Même si je meurs d'envie de le revoir passer la porte pour qu'on s'enlace et qu'on s'embrasse toute la nuit. Mais non, il a choisi d'attendre, je le ferai aussi... même si je sens que je ne tiendrai plus longtemps.
Quand c'est long, c'est bon? C'est ce qu'on verra!
samedi, mars 25, 2006
Ça arrive seulement aux autres...
Ma chérie, je t'aime, et n'oublies pas que je suis toujours là.